Contrat d'apprentissage

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Appellations en anglais

Learning Contract, Learning Agreement Individual Contract, Individual Agreement, Indentured apprenticeship, Training Agreement, Dalton Plan

En anglais, la nuance entre contrat d’apprentissage et contrat pédagogique n’existe pas.

En français, son synonyme est contrat pédagogique.

Résumé introductif

Stratégie apparentée

Le contrat pédagogique

Comparativement au contrat pédagogique qui a lieu d’œuvre dans les institutions scolaires, le contrat d’apprentissage concerne majoritairement les entreprises, les organisations, les associations.

Contrat pédagogique

Contrat didactique

Contrat de réussite

Contrat de projet

Contrat de résolution de conflit

Contrat institutionnel

Types de stratégies

Le contrat d’apprentissage est une microstratégie, mais peut également, selon Villeneuve et Levasseur (2021) être décrit comme une macrostratégie. Le contrat d’apprentissage se caractérise par la distance réduite entre les connaissances et leur champ d’application.
Il importe de savoir que l'approche par contrat d'apprentissage s'est maintenue ici et là, à titre de système dans les diverses institutions, de façon plus ou moins marginale, autant en milieu public qu’en milieu privé. Cette stratégie s’adresse majoritairement aux adultes (formation professionnelle).

Au Québec, le contrat d’apprentissage, bien que peu connu, est un modèle, une macrostratégie qui est majoritairement régi par les Centres Locaux d’Emploi, sous le programme d’apprentissage en milieu de travail (PAMT). Ici, le programme prend la forme du compagnonnage. Les deux parties discutent des compétences à acquérir et qui figureront dans le carnet d’apprentissage. Ce programme mène à un certificat de qualification professionnelle, ou une attestation des compétences réalisées, certificats reconnus par le gouvernement du Québec.

Aux États-Unis : La désignation la plus connue du contrat d’apprentissage aux États-Unis est le Plan Dalton. Cette stratégie s'inscrit dans une écologie de l'enseignement plus large qui constituait, à l'époque de sa formulation, une réorganisation, sinon une réforme didactique plus connue dans le premier quart du XXe siècle (1922). L'approche dite par contrat d'apprentissage selon le plan Dalton s'inscrit dans ce que l'on désignerait aujourd'hui sous macrostratégie ou modèle. Mais à l'origine, il s'agissait d'une tentative de réforme visant la totalité du système d'éducation primaire, c'est-à-dire un « système pédagogique fondé sur un travail scolaire individualisé d'après la méthode conçue en 1905 par Helen Parkhurst et expérimentée en 1920 à Dalton (Massachusetts) » (notice Rameau-ABES).

En France : Actuellement, en France, l'expression contrat d'apprentissage entend allier théorie de la formation et pratique professionnelle (à titre d'apprenti) dans le but d'entrer sur le marché du travail ou de s'y réinsérer. La pratique de la formation en emploi, sous gestion de l'État et des entreprises, est programmée en fonction d'objectifs pédagogiques prédéterminés avec des moyens d'encadrement, un suivi et des évaluations. Le programme débouche sur la validation des acquis expérientiels pour l'obtention d'un diplôme, titre ou certificat de qualification professionnelle. Par ailleurs, relevons que le contrat d'apprentissage est usité en France au sens de "filière de formation professionnelle", telle que décrite dans Simonnet et Ulrich (2000).

Types de connaissances

En recourant au contrat d'apprentissage, le but est de favoriser le développement des compétences d'autogestion (autonomie et responsabilité), de communication, voire de négociation. Par cette stratégie, on vise pour les apprenants une prise de conscience de ses droits et responsabilités, de ses devoirs, de son engagement, mais également des privilèges, s'il y a lieu. Dans ce contexte, les connaissances procédurales et les connaissances métacognitives sont visées.

Il s'agit d'une stratégie d’enseignement particulièrement adaptée aux métiers techniques qui nécessite une connaissance approfondie du milieu d’application. On cherche à développer chez l’apprenant une expérience de fond du métier ou des connaissances à développer directement en entreprise, plutôt que des acquis théoriques afférents en classe.

Au Québec, la majorité des connaissances cernées par le programme d’apprentissage en milieu de travail (PAMT) sont des connaissances techniques. Ces métiers sont généralement reliés au milieu de la construction (électricité, tuyauterie, soudage) mais peuvent cerner d’autres domaines plus spécialisés (Halocarbures, procédés techniques, réfrigération). Pour avoir la liste complète des domaines cernés par le (PAMT) cliquez ici.

Description

Dans sa version initiale au début du XXe siècle - et cela justifie que le plan Dalton ait été une tentative de réforme - on avait élaboré cette formule didactique pour l'enseignement-apprentissage des Mathématiques, de l'Histoire, de la Science, des Langues, et de la Géographie (Parkhurst, 1922). Ces assises ont permis de modeler ce qui est aujourd’hui le contrat d’apprentissage, c’est-à-dire une convention, orchestrée par un programme gouvernemental, entre un employeur qui s’oblige à donner une formation professionnelle déterminée à une autre personne (Dion 1986). Le contrat d’apprentissage s’adresse à une clientèle âgée de 16 ans et plus qui possède un emploi dans lequel le programme est offert.

Il ne semble pas y avoir de consensus sur le nom de cette stratégie dans les écrits, particulièrement en français, bien que le terme learning contract semble bien établi en anglais. On la retrouve en effet sous les termes de contrat d’apprentissage (Balleux, 2000), contrat pédagogique (Dalibert, 1997; Eïto, 2000; Terrisse, 2001), contrat didactique (Brousseau, 1980) et contrat d’apprenance (Agreenium, 2021). On parle aussi parfois de pédagogie de contrat (Eïto, 2000; Przesmycki, 1994). Le terme plan de travail (individuel) est aussi utilisé dans les écoles au Québec. En plus de celle de Przesmycki (1994), voici d'autres définitions de ces termes:

Brousseau (1980) décrit le contrat didactique comme « ces habitudes (spécifiques) du maître attendues par l'élève et les comportements de l'élève attendus par le maître » (p.181) .

Blanc (2021) discute que « Le contrat d'apprentissage est défini par le Code du travail comme un contrat de travail de type particulier conclu entre l'apprenti (ou son représentant légal) et l'employeur. La formation d'un apprenti est soumise à des conditions préalables ainsi qu'à la réalisation de certaines formalités. Le contrat d'apprentissage repose sur une formation se déroulant alternativement en entreprise et au sein du centre de formation d'apprentis (CFA) » (n.d.).

Finalement, dans leur video, Agreenium (2021) et des invités chercheurs de l’ENSAIA Nancy/Université de Lorraine présente le contrat d’apprenance comme un document détaillant les compétences nécessaires à l’acquisition d’un domaine ainsi que le niveau d’apprentissage ciblé pour chaque compétence, qui peut être personnalisé par les étudiants. Le type d’évaluation est aussi choisi par l’étudiant, le seul obligatoire étant l’auto-évaluation.

En plus d’être utilisé pour décrire l’outil qu’est le contrat, ces termes semblent aussi être employés pour décrire le contrat pédagogique en tant que concept. Par exemple, Xu et Li (2009) décrivent le contrat en termes de droit et de devoir (de l’enseignant et des apprenants), mais aussi de l’ensemble des conventions sociales d’un certain milieu.

Selon Eïto (2000), le contrat didactique « repose sur un ensemble de règles, le plus souvent implicites, qui fixent les rôles respectifs de l’enseignant et de l’élève par rapport au savoir » (p.5) et bien qu’il ressemble à un contrat, il n’en est pas un parce qu’il n’inclut pas l’aspect de négociation entre les partis, contrairement au contrat pédagogique.

Selon Tatin (2000), il s'agit de l'un des sept piliers de l'autoformation, aux côtés du projet individuel, des mécanismes de préformation, des formateurs facilitateurs, de l'environnement ouvert, de l'alternance individuelle-collective et du triple niveau de suivi.

Trois principes fondamentaux de la pratique de la pédagogie de contrat et étapes d’application (Eïto, 2000)

A. Le principe de liberté (de proposer, d’accepter ou de refuser un contrat)

1. L’analyse (par tous les acteurs) de la situation ayant conduit au besoin d’un contrat

2. La proposition du contrat

3. L’indication explicite de la liberté de décision du signataire (qui peut donc refuser ou accepter le contrat)

4. La communication des informations contenues dans le contrat : raisons et buts, indicateurs et critères de réussite de l’objectif, conséquence de la signature du contrat sur le signataire


B. Le principe de négociation du contrat

5. La date d’échéance

6. Les moyens utilisés pour réaliser le contrat

7. Le type de production finale concrétisant le contrat

8. Les aides auquel le signataire peut faire appel

9. L’évaluation de la réussite du contrat


C. La solution de remédiation (Selon Meirieu (1990) on doit prévoir une solution au cas où l’évaluation serait négative, pour qu’un contrat ne débouche jamais sur un constat d’échec et que son intérêt soit alors discrédité)

Le tableau 1 qui suit présente, selon Przesmycki (1994), cinq (5) types de contrats.

Tableau 1 - Cinq (5) types de contrats
Contrat didactique Par exemple, lorsqu'un élève échoue un examen, l'enseignant peut fixer des objectifs de rattrapage et du travail supplémentaire afin d'être admissible à une ré-évaluation.
Contrat de réussite S'applique lorsqu'un apprenant a des difficultés principalement académiques. On veut réfléchir avec lui et établir un plan d'action qui va l'aider à atteindre un objectif de réussite. Lorsque le plan d'action convient à l'élève en question et à l'enseignant, l'élève s'engage à intégrer de nouvelles habitudes alors que l'enseignant s'engage à le supporter et à lui offrir l'aide nécessaire (toujours à condition que l'élève fasse sa part).
Contrat de projet Se détache un peu du concept académique, ce dernier s'appliquera lorsqu'un élève veut élaborer un projet, mais qu'il ne peut pas l'amener seul à terme. Ainsi, il y aura négociation avec l'adulte qui peut s'engager à l'aider à condition que l'élève fasse sa part (négocié dans le contrat). Dans l'exemple du voyage, une affiche de sollicitation (décrivant les activités du voyage) est produite par l'apprenant, l'enseignant va alors vérifier l'orthographe puis assurer une diffusion dans l'école. L'élève planifie des activités de financement et si le montant nécessaire est atteint, l'enseignant va organiser la location de l'autobus, de l'hébergement et va travailler avec l'élève pour l'itinéraire.
Contrat de résolution de conflit Dans ce contexte, le contrat vise directement un comportement indésirable. Il s'agit de l'une des variantes les plus utilisées du contrat pédagogique. Cette stratégie est réellement bénéfique pour mettre un terme à un cercle vicieux d'accumulation de conséquences négatives qui causent un désintérêt et un bris de confiance envers l'institution scolaire. C'est dans ces situations où il faut rebâtir la confiance par le dialogue et négocier un contrat qui permettra à l'élève de se fixer des objectifs et de changer de comportement en échange d'un retrait de certaines ou de l'ensemble des conséquences, selon le cas.
Contrat institutionnel Un exemple fréquent de ce type de contrat consiste à demander à l'élève et le parent de lire les règlements de l'école dans l'agenda scolaire puis de signer comme quoi ils ont pris connaissances de règles et s'engagent à les respecter. Dans cet exemple, la négociation est plutôt absente. Certains enseignants établissent les règles de la classe à partir d'une négociation avec le groupe en début d'année et officialisent un document des règles auxquels tous les élèves ont participé dans un processus démocratique.


Selon Dumas (dans Raucent, Verzat et Villeneuve, 2010), un contrat devrait comporter les éléments suivants :

  • Un bilan des acquis
  • Les besoin d’apprentissage
  • Le besoin d’apprentissage prioritaire et sa justification
  • Les objectifs d’apprentissage en lien avec le besoin d’apprentissage retenu
  • Les stratégies d’apprentissage
  • Les preuves à fournir de la part de l’apprenant
  • Les critères d’évaluation

Pour Villeneuve (1991;1994), le contrat d’apprentissage devrait aussi contenir les objectifs et moyens fixés par l’apprenant, un échéancier précis, le matériel requis pour l’évaluation, les attentes réciproques et les signatures des partis impliqués.


Au Québec il existe deux filières qui séparent l’approche par contrat d’apprentissage; le régime de qualification, et le régime d’apprentissage (Balleux, 2000). Le régime d’apprentissage sert à donner à l’apprenant une éducation technique directement issue d’un milieu de travail (comme dans le cas d’un diplôme d’études professionnelles), tandis que le régime de qualification sert à certifier et reconnaître les acquis de travailleurs développés dans leur milieu de travail, relativement à leur expérience (comme le cas d’un travailleur de la construction qui se spécialise).
Ces différents cheminements sont orchestrés par le ministère de l’Éducation et Emploi Québec. Ces programmes visent à la fois les diplômés d’études professionnelles, les travailleurs en emploi et diplômés, et les jeunes de plus de 16 ans. (Balleux 2000). Pour le régime d’apprentissage, ce cheminement se déroule en alternance entreprise/école et non pas exclusivement en entreprise, comparativement au régime de qualification.

Conditions favorisant l’apprentissage

Motiver les apprenants: Comme l'explique Agreenium (2021), l'objectif du contrat d'apprentissage est d'amener les apprenants à participer au processus de formation et à devenir plus autonomes et responsables de leurs apprentissages.

Le contrat repose sur quatre principes fondateurs:

1) Le contrat est mutuel: Il s'agit d'une négociation aux termes de laquelle l'élève est libre d'accepter ou de refuser les termes.

2) Acceptation positive de l'élève: D'un côté, le contrat est écrit dans des termes qui viennent de l'apprenant et ce dernier doit comprendre qu'il s'agit de la meilleure solution pour lui. Il doit y avoir un bon degré de confiance entre l'apprenant et le responsable.

3) La négociation de tous les éléments du contrat: La flexibilité et l'ouverture sont nécessaires pour que le principe de négociation soit sain.

4) L'engagement réciproque: Alors que l'élève s'engage à respecter certaines conditions, l'institution doit aussi s'engager. Il peut s'agir de faire des suivis positifs lorsque l'apprenant accumule des périodes en respectant son contrat. Si une conséquence était prévue avant la négociation du contrat, le retrait de la conséquence ou d'une partie de la conséquence peut aussi être mis sur la table de négociation à certaines conditions.

Le contrat d’apprentissage est une donc une stratégie pédagogique qui a pour but de développer chez l’apprenant une compétence prédéfinie tout en exerçant un métier. Il peut s’agir d’une alternative à l’éducation en institution scolaire. Ce cheminement permet de rehausser le niveau de compétence et de connaissance de l’apprenant, en évoluant directement dans le milieu du travail.

De plus, le contrat d’apprentissage peut s’avérer être un outil efficace pour aider et encadrer les élèves en difficulté au secondaire. Le contrat d’apprentissage est utilisé pour qu’il permette d’intégrer l’écoute, l’implication et la participation, dans une relation basée entre l’école, l’éducateur et l’employeur (De France, 1993).

Niveau d’expertise des apprenants

Cette stratégie éducative s’adresse à tout le monde, puisque le niveau d’expertise de l’apprenant est relativement lié aux compétences à développer. Dans le cadre d’un cheminement du type contrat d’apprentissage dans le régime d’apprentissage, il n'y a aucun prérequis. Le niveau d’expertise préalable de l’apprenant n’est pas un problème. (Balleux, 2000). Dans le cadre du régime de qualification, la stratégie n’est pas adaptée à tous les types d’apprenants, puisqu’un diplôme d’études professionnelles est exigé à l’entrée en apprentissage. (Balleux, 2000). Comme il s’agit d’un contrat d’apprentissage, advenant que les compétences à développer n’aient pas été atteintes, cela aura un impact direct sur la capacité à reconnaître les acquis, ce qui peut conduire à l’échec, et donc à l’impossibilité d’acquérir une attestation ou une certification.

Type de guidage

Le guidage est majoritairement effectué par un enseignant ou un formateur, qui s’assure d’accompagner l’apprenti dans son parcours éducatif relativement aux compétences à développer. Il s’assure de mettre l’apprenant face à des situations pédagogiques efficaces, de faire le suivi de son apprentissage, et de lui donner astuces et conseils pour parvenir à développer les compétences ciblées dans le contrat d’apprentissage.


Le formateur joue un rôle dans la mesure où il...


AIDE À DÉVELOPPER LE RAISONNEMENT

-Lors de la partie d’exploration des motivations du contrat, les élèves vont chercher toutes les raisons significatives et développent leur pensée analytique ;

-Ils vont en tirer des opinions et avis, des propositions et des décisions et expérimentent leur pensée synthétique ;

-Ils apprennent la flexibilité de l’esprit et l’ouverture aux autres idées et perceptions ;

-Lors de la négociation, l’élève va ajuster ses idées et ses opinions à la réalité. Il va écouter les autres, s’interroger, se projeter dans l’avenir, imaginer, ... Il adopte une attitude de « chercheur – découvreur ».


FAVORISE LES RELATIONS SOCIALES

-Il initie les élèves à l’autonomie et à la responsabilité à travers la liberté de décider et d’agir à l’intérieur de règles définies en commun ;

-Il leur apprend à mieux communiquer avec les autres ;

-Les élèves sont amenés à exprimer leurs idées, leurs opinions et leur goût. Ils doivent être capables de rédiger au tableau et/ou sur les feuilles de contrat ;

-Le contrat favorise l’apprentissage de la résolution de conflits. Prendre conscience qu’il a le droit d’être lui-même en négociant avec son environnement ;

-Permet aux élèves d’élaborer des règles de fonctionnement pour organiser la vie d’un grand groupe, à respecter les avis et la personnalité de chacun ;

-Aide les élèves en échec et en situation de rejet scolaire ;

-Apprendre à construire des relations interpersonnelles positives, à modifier la nature des échanges souvent conflictuels et incohérents par une meilleure formulation de ses idées, par la reconnaissance et la confiance exprimée par les autres.

Type de regroupement des apprenants

Généralement, le contrat d'apprentissage est de nature individuelle, c'est-à-dire qu'il sert de pont entre le formateur et l'apprenant dans le but de développer les compétences visées. Néanmoins, il arrive qu'un contrat soit réalisé entre un enseignant et sa classe.

Milieu d’intervention

Le contrat d'apprentissage peut être usité dans tous les milieux de formation. Toutefois, il semble être peu adapté à de jeunes enfants puisqu'ils n'auraient peut-être pas l'autonomie et la capacité de bien comprendre le concept du contrat qui sont nécessaires. On le retrouve par exemple dans le milieu du travail (Balleux, 2000), mais aussi dans les milieux scolaires, autant au niveau de la formation professionnelle (Agreenium, 2021 ; Blanc, 2021; Dalibert, 1997), que dans les milieux universitaire (Duncan, 2013; Stephenson & Laycock, 1993) que secondaire (De France, 1993; Greenwood & McCabe, 2008; Eïto, 2000).

Conseils pratiques et exemples d’utilisation

Un contact étroit entre les différents acteurs d’un contrat d’apprentissage est de mise, car il permet de bien outiller l’apprenant pour cerner ses difficultés et trouver des moyens concrets pour améliorer sa situation. (De France, 1993) Par ailleurs, il s'agit de s’assurer de fournir les outils adéquats à l’apprentissage et de prévoir un contact régulier entre le formateur et l'apprenant.


Exemple de contrat tiré de la "fiche 9" du document du conservatoire de Liège:


Exemple de contrat Ecole : ................ Date : 15/09 /99 Élève : ................


Constat de la situation : J’ai du mal à lire vite. Je ne lis pas beaucoup de livres (romans). Je préfère les B.D. mais je n’aime pas lire toutes les bulles. Dans ma famille, je suis obligé de finir les livres commencés. J’ai l’impression de ne pas pouvoir lire les histoires longues.


Objectif : à quoi dois-je arriver ? Je veux augmenter ma vitesse de lecture. Je ne choisis que des livres qui m’attirent. J’ai le droit d’abandonner un livre mais je le remplace par un autre. Je m’engage à lire cinq livres et à lire les bulles des B.D.


Échéance du contrat : Six semaines ; jusqu’aux vacances de la Toussaint.


Moyens pour réussir le contrat : -Quand ? Chaque jour. -Où ? À l’école, chez moi. -Avec quelles aides ? Un autre élève, le maître, mes parents. -Avec qui ? Julien et Émilie ( même contrat ). -Quels supports ? Lecture rapide : Lexidata, Elmo 0 Lecture plaisir : deux romans, deux B.D. un documentaire animalier.


Évaluation L’évaluation sera faite par moi-même : autocorrection avec Lexidata et Elmo 0. Elle sera faite par les autres élèves à qui je présenterai les livres que j’ai lus. Le maître fera le point avec moi à la fin du contrat.


Je m’engage à remplir ce contrat pour le 20/10/11. L’élève Jérôme Signature ...................


Je m’engage à aider Jérôme en lui aménageant chaque jour un temps de travail personnel. L’enseignant Signature ...................


Nous nous engageons à aider notre enfant pour son travail à la maison. Les parents Signature ..................

Bibliographie


Balleux, A., (2000). Les filières de formation professionnelle par apprentissage au Québec : état de la situation et enjeux de l’évolution actuelle, The Canadian Journal for the Study of Adult Education, La Revue canadienne pour l’étude de l’éducation des adultes, 14(2), 51-74. [Consulter en ligne ]

Blanc, M. (2021, 23 août). Apprentissage : définition, salaire, contrat, rupture. Droit-finances.net. https://droit-finances.commentcamarche.com/salaries/guide-salaries/1749-apprentissage-definition-salaire-contrat-rupture/


De France, E., (1993). Le contrat d’apprentissage en relation d’aide individuelle auprès d’élèves en difficulté, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Rapport de recherche comme exigence partielle de la maîtrise en éducation, 125 p. [Consulter en ligne]

Eïto,D. (2000). Un essai de pédagogie différenciée : la pédagogie de contrat. Expressions, Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) Réunion, Le mémoire professionnel, pp.121-145. Récupéré de : https://hal.univ-reunion.fr/hal-02406158/document

Parkhurst, H. (1922). Education on the Dalton Plan. New York: E. P. Dutton and Co. Internet Archive (consulté 2015-02-02)

Przesmyki, H. (1994). La pédagogie de contrat, Hachette-Éducation.

Tatin (2000). Les 7 piliers de l’autoformation, Document extrait de l’intervention de Gilles Tatin : « Le BTSA en FOAD, une expérience collective » du Colloque autoformation, Montpellier, décembre 2000. Récupéré de https://www.tutofop.educagri.fr/ressources/FOAD_Autoformation/documents/7_piliers.pdf

Villeneuve, L. (1991). Des outils pour apprendre, Montréal, Éditions Saint-Martin.

Villeneuve, L. (1994). L’encadrement du stage supervisé, Montréal, Éditions Saint-Martin.

Villeneuve, L. et Levasseur, N. (2010). Le contrat d’apprentissage. Dans B. Raucent, C. Verzat & L. Villeneuve (dir.), Accompagner des étudiants (p. 187-221). Bruxelles, Belgique: De Boeck Supérieur.

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Webographie


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The Dalton School. Philosophy. Overview. http://www.dalton.org/podium/default.aspx?t=153778 (consulté 2015-02-02)

Veille informationnelle - Ressources disponibles pour rédiger et améliorer la fiche

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Stephenson, J., et Laycock, M. (1993). Using learning contracts in higher education (Ser. Teaching and learning in higher education series). Kogan Page.

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Van der Ploeg, P. (2014). The salient history of Dalton education in the Netherlands. History of Education, Vol. 43, Iss. 3, p.368-386. [1]

Weichhart, G., Stary, C., & Appel, M. (2018). The digital Dalton Plan: Progressive education as integral part of web-based learning environments. Knowledge Management & E-Learning: An International Journal, 10(1), 25-52. Repéré à l'adresse suivante: http://www.kmel-journal.org/ojs/index.php/online-publication/article/view/26