Différences entre versions de « Apprentissage collaboratif »

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L’ '''apprentissage collaboratif''' est fondé sur sept valeurs tirées du constructivisme : collaboration, autonomie, réflexivité, générativité, engagement actif, pertinence personnelle et pluralisme. Ainsi, l’apprenant doit s’engager dans un processus dynamique et réflexif où il construira les connaissances. <br>
  
__FORCETOC__
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Les apprenants doivent construire les connaissances et les apprentissages en puisant dans les ressources de l'environnement d'apprentissage en incluant le formateur, qui joue le rôle de facilitateur et constitue l'une des ressources disponibles pour l’apprenant. Chacun des apprenants peut être une source d’information, de motivation, d’interaction et d’entraide. Dans l’apprentissage collaboratif, il y a un partage de connaissances, d'expériences et d’autorité.<br>
  
== Appellation en anglais ==
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L’apprentissage collaboratif englobe toute activité d’apprentissage qui est réalisée par un groupe d’apprenants ayant un but commun, qui explorent un sujet, qui veulent améliorer des compétences.
''Collaborative learning''
 
  
== Résumé introductif ==
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L’'''apprentissage collaboratif''' est fondé sur sept valeurs tirées du constructivisme : collaboration, autonomie, réflexivité, générativité, engagement actif, pertinence personnelle et pluralisme. Ainsi, l’apprenant doit s’engager dans un processus dynamique et réflexif où il construira les connaissances.
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L’apprentissage collaboratif est basé sur la collaboration entre les apprenants et le formateur. Les apprenants doivent construire les connaissances et les apprentissages en puisant dans les ressources de l'environnement d'apprentissage en incluant le formateur.
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L’apprentissage collaboratif englobe toute activité d’apprentissage qui est réalisée par un groupe d’apprenants ayant un but commun, qui explorent un sujet, qui veulent améliorer des compétences. Chacun des apprenants peut être une source d’information, de motivation, d’interaction et d’entraide. Dans l’apprentissage collaboratif, il y a un partage de connaissances, d'expériences et d’autorité.
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== Stratégies apparentées ==
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* [[Apprentissage coopératif]]
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* Télématique
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* Forum
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<p style="font-weight: bold; line-height: 1.1em; margin: 5px 0; text-align: center; background: #DFEDFF; padding: 3px 10px 3px 5px;">Stratégies apparentées</p>[[Apprentissage coopératif]], <br>
* Brainstorming collaboratif ou tempête d'idées collaborative
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[[remue-méninges]], [[webinaire]]<br>
* Écriture collaborative
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[[écriture collaborative (wiki)]],<br>
* Vidéo conférence
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forum de [[discussion]]
 
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== Type de stratégie ==
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<p style="font-weight: bold; line-height: 1.1em; margin: 5px 0; text-align: center; background: #DFEDFF; padding: 3px 10px 3px 5px;">[[Types de stratégies]]</p>
L'apprentissage collaboratif peut être utilisé en tant que [[macrostratégie]] ou [[microstratégie]].
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[[microstratégie]], [[macrostratégie]]
 
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<p style="font-weight: bold; line-height: 1.1em; margin: 5px 0; text-align: center; background: #DFEDFF; padding: 2px 10px 2px 5px;">[[Types de connaissances]]</p>
== Type de connaissances ==
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[[connaissances factuelles|factuelles]], [[connaissances conceptuelles|conceptuelles]] <br>
D’après le psychocognitivisme, il y a trois principaux éléments qui doivent mis en relation durant le processus d’apprentissage afin que les nouvelles structures soient intégrées dans les structures antérieures :
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[[Connaissances procédurales|procédurales]], [[connaissances métacognitives|métacognitives]]
# Les connaissances préalables de l’apprenant,
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<p style="font-weight: bold; line-height: 1.1em; margin: 5px 0; text-align: center; background: #DFEDFF; padding: 2px 10px 2px 5px;">Appellation en anglais</p>
# L'information dont l'apprenant dispose,
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''Collaborative learning''<br>
# Les représentations mentales que l'apprenant élabore.
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Ainsi, en suivant ces éléments, « l’apprentissage collaboratif s’appuie sur les propositions psychocognitives pour élaborer des démarches d’apprentissage mieux adaptées au fonctionnement cognitif des apprenants, des démarches qui respectent les étapes de l’apprentissage et qui sont calquées sur le processus de traitement de l’information » (Henri et Lundgren-Cayrol, 2000, p.16).
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Le constructivisme influence aussi l’apprentissage collaboratif. Il y a deux principes fondamentaux à la base de la pédagogie de l’interaction humaine du constructivisme :
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# Les connaissances sont construites par l’apprenant en fonction de trois principaux éléments : la structure du domaine étudié, l’expérience de l’apprenant et le contexte dans lequel les connaissances seront utilisées.
 
# Les connaissances font l’objet d’une négociation dans le cadre d’interactions marquées par la collaboration et la coopération entre les différents acteurs de la formation (Henri et Lundgren-Cayrol, 2000, p.12).
 
  
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== Description ==
 
== Description ==
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Lebow (1991) explique que l’apprentissage collaboratif puise sa fondation sur sept valeurs tirées du constructivisme : collaboration, autonomie, réflexivité, générativité, engagement actif, pertinence personnelle et pluralisme. 
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L’apprentissage collaboratif est basé sur le constructivisme, la psychologie cognitiviste et le socioconstructivisme.  Ainsi, les apprenants s’engagent dans un processus dynamique et réflexif de construction de leurs connaissances dans lequel ils développent une interdépendance positive (Blasco-Arcas, Hernandez-Ortega & Sese, 2013, p.105). Les apprenants bénéficient des apports, des connaissances, des points de vue des autres, « de la synergie du groupe et de l’aide d’un formateur facilitant les apprentissages individuels et collectifs » (Walckiers et De Praetere, 2004, p.57). Ce processus fait que les apprenants engagés dans un apprentissage collaboratif amène les apprenants à des niveaux plus élevés d’acquisition et d’apprentissage au niveau des connaissances (Jeonghyum et Jisu, 2014).
  
L’apprentissage collaboratif est basé sur le constructivisme, le psychognitivisme et le sociocontructivisme. 
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Blasco-Arcas et ''al''. (2013) ont relevé plusieurs avantages de l'utilisation de la stratégie d’apprentissage collaboratif :
Lebow (2001) explique que l’apprentissage collaboratif puise sa fondation sur sept valeurs tirées du constructivisme : collaboration, autonomie, réflexivité, générativité, engagement actif, pertinence personnelle et pluralisme.  Ainsi, l’apprenant doit s’engager dans un processus dynamique et réflexif où il construira les connaissances.
 
 
 
Au travers de ce processus, les apprenants apprennent les uns des autres et développent une interdépendance positive (Blasco-Arcas, Hernandez-Ortega & Sese, 2013, p.105). Les apprenants bénéficient des apports, des connaissances, des points de vue des autres, « de la synergie du groupe et de l’aide d’un formateur facilitant les apprentissages individuels et collectifs » (Walckiers et De Praetere, 2004, p.57).
 
 
 
Avec l’apprentissage collaboratif, les apprenants sont en mesure de construire les connaissances par rapport au contenu de la formation. Ce processus fait que les apprenants engagés dans un apprentissage collaboratif amène les apprenants à des niveaux plus élevés d’acquisition et d’apprentissage au niveau des connaissances (Jeonghyum et Jisu, 2014).  
 
 
 
Blasco-Arcas, Hernandez-Ortega et Sese (2013) ont relevé plusieurs avantages de l'utilisation de la stratégie d’apprentissage collaboratif :
 
 
 
 
* Augmenter l’habileté de pensée critique.
 
* Augmenter l’habileté de pensée critique.
 
* Encourager les apprenants à participer à donner la réponse, expliquer et justifier leur opinion.
 
* Encourager les apprenants à participer à donner la réponse, expliquer et justifier leur opinion.
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Il faut aussi noter que l'apprentissage collaboratif et l'apprentissage coopératif se distinguent sur plusieurs aspects. Le tableau 1, tiré de la page sur l'[[apprentissage coopératif]] (2017), résume les principales différences.
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=== Distinguer===
 
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L'apprentissage collaboratif et l'apprentissage coopératif se distinguent sur plusieurs aspects.  
===Distinctions===
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Le tableau 1, tiré de la page sur l'[[apprentissage coopératif]] (2017), résume les principales différences.
  
 
'''Tableau 1.''' Ressemblances et différences entre l'apprentissage coopératif l'apprentissage collaboratif<br />
 
'''Tableau 1.''' Ressemblances et différences entre l'apprentissage coopératif l'apprentissage collaboratif<br />
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Voici une [[carte conceptuelle]] et les explications par Victor Garretas Ruiz :  
 
Voici une [[carte conceptuelle]] et les explications par Victor Garretas Ruiz :  
 
http://edutechwiki.unige.ch/fmediawiki/images/a/ae/Garretv0_apprentissage_collaboratif_video_v1.mp4
 
http://edutechwiki.unige.ch/fmediawiki/images/a/ae/Garretv0_apprentissage_collaboratif_video_v1.mp4
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# La motivation (Knowles, 1990, p. 70-75).
 
# La motivation (Knowles, 1990, p. 70-75).
  
Ainsi, le niveau d’expertise de l’apprenant doit être d’un apprenant expert et probablement d’un adulte puisque celui-ci, « en raison de son expérience et de sa situation de vie, apprend de manière plus autonome que les plus jeunes et s’attend à ce que ses apprentissages soient immédiatement transférables » (Henri et Lundgren Cayrol , 2000, p.28). Par contre, il ne faut pas exclure la possibilité d’utiliser cette stratégie avec des apprenants plus jeunes, car les systèmes d’éducation essaient de développer chez les élèves des apprenants autonomes et responsables de leurs apprentissages. Il faudra donc s’assurer que l’apprenant soit assez autonome et mature afin d’entreprendre un apprentissage collaboratif.
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Ainsi, dans le cas d'un apprenant adulte, « en raison de son expérience et de sa situation de vie, il apprend de manière plus autonome que les plus jeunes et s’attend à ce que ses apprentissages soient immédiatement transférables » (Henri et Lundgren Cayrol , 2000, p.28). Par contre, il ne faut pas exclure la possibilité d’utiliser cette stratégie avec des apprenants plus jeunes, car les systèmes d’éducation essaient de développer chez les élèves des apprenants autonomes et responsables de leurs apprentissages.
  
 
== Type de guidage ==
 
== Type de guidage ==
 
 
'''Rôle de l'enseignant'''
 
'''Rôle de l'enseignant'''
 
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Le rôle de l’enseignant dérive du socioconstructivisme. L’enseignant encadre, aide et guide les apprenants. Celui-ci « adapte ses interventions selon le degré d’autonomie du groupe et son objectif ultime est de remettre le plus possible aux apprenants le contrôle de leur apprentissage » (Henri et Lundgren-Cayrol, 2000, p.18).  L’enseignant doit être disponible pour les apprenants lorsque ceux-ci rencontrent des difficultés. L’enseignant doit être prêt à donner une intervention pédagogique qui soit effective, appropriée et qui aide l’apprenant è poursuivre son cheminement (Jeonghyum et Jisu, 2014). Henri et Lundgren-Cayrol (2000) nous rappellent que « sans négliger de fournir un soutien aux apprentissages individuels, le formateur s’intéressera surtout à la coordination des actions du groupe et aux processus collectifs » (p.19).<br>
Le rôle de l’enseignant dérive du socioconstructivisme. L’enseignant joue le rôle de facilitateur et est une autre ressource disponible pour l’apprenant. L’enseignant encadre, aide et guide les apprenants. Celui-ci « adapte ses interventions selon le degré d’autonomie du groupe et son objectif ultime est de remettre le plus possible aux apprenants le contrôle de leur apprentissage » (Henri et Lundgren-Cayrol, 2000, p.18).  L’enseignant doit être disponible pour les apprenants lorsque ceux-ci rencontrent des difficultés. L’enseignant doit être prêt à donner une intervention pédagogique qui soit effective, appropriée et qui aide l’apprenant è poursuivre son cheminement (Jeonghyum et Jisu, 2014). Henri et Lundgren-Cayrol (2000) nous rappellent que « sans négliger de fournir un soutien aux apprentissages individuels, le formateur s’intéressera surtout à la coordination des actions du groupe et aux processus collectifs » (p.19).
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'''Rôle de l'apprenant'''
 
'''Rôle de l'apprenant'''
 
 
Les apprenants ne sont pas tous au même niveau et n’apprennent pas tous au même rythme. Par contre, les perceptions des apprenants sont influencées par les connaissances des membres du groupe et les opinions (Jeonghyum et Jisu, 2014). D’ailleurs, les apprenants sont responsables de leur propre apprentissage et d’atteindre le but et les objectifs fixés. C’est pour cette raison que les apprenants qui participent à l’apprentissage collaboratif doivent être matures et autonomes. Les apprenants sont aussi responsables de l’atteinte du but fixé par le groupe (Henri et Lundgren-Cayrol, 2000).
 
Les apprenants ne sont pas tous au même niveau et n’apprennent pas tous au même rythme. Par contre, les perceptions des apprenants sont influencées par les connaissances des membres du groupe et les opinions (Jeonghyum et Jisu, 2014). D’ailleurs, les apprenants sont responsables de leur propre apprentissage et d’atteindre le but et les objectifs fixés. C’est pour cette raison que les apprenants qui participent à l’apprentissage collaboratif doivent être matures et autonomes. Les apprenants sont aussi responsables de l’atteinte du but fixé par le groupe (Henri et Lundgren-Cayrol, 2000).
  
 
D’après Henri et Lundren-Cayrol (2000), les tâches de l’apprenant sont :
 
D’après Henri et Lundren-Cayrol (2000), les tâches de l’apprenant sont :
 
 
* d’explorer les connaissances d’un domaine pour en dégager la structure plutôt que l’assimilation d’un contenu dont les composantes et la structure sont imposées ;  
 
* d’explorer les connaissances d’un domaine pour en dégager la structure plutôt que l’assimilation d’un contenu dont les composantes et la structure sont imposées ;  
 
* de réaliser ses apprentissages dans des situations réelles, authentiques ;  
 
* de réaliser ses apprentissages dans des situations réelles, authentiques ;  
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== Type de regroupement des apprenants ==
 
== Type de regroupement des apprenants ==
 
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Les apprenants travaillent en groupe en mode présentiel ou virtuel. Ceux-ci travaillent en collaboration afin d’atteindre un but commun donné par les membres du groupe.  Le groupe travaillera à atteindre le but au travers des activités, mais chaque membre du groupe de manière individuelle va chercher à atteindre ce but par lui-même. Le résultat de cette collaboration donnera plusieurs productions, dont « une production collective et les productions individuelles des apprenants » (Henri & Lundgren-Cayrol, 2000, p.32-33). D’ailleurs, la collaboration valorise une interdépendance entre les membres à caractère associatif puisque le plus important pour les membres « c’est de mettre en commun leurs idées, de faire part de leurs réalisations et de trouver auprès du groupe inspiration, soutien et appui » (Henri & Lundgren-Cayrol, 2000, p.35).
Les apprenants travaillent en groupe en mode présentiel ou virtuel. Ceux-ci travaillent en collaboration afin d’atteindre un but commun donné par les membres du groupe.  Le groupe travaillera à atteindre le but au travers des activités, mais chaque membre du groupe de manière individuelle va chercher à atteindre ce but par lui-même. Le résultat de cette collaboration donnera plusieurs productions dont « une production collective et les productions individuelles des apprenants » (Henri & Lundgren-Cayrol, 2000, p.32-33). D’ailleurs, la collaboration valorise une interdépendance entre les membres à caractère associatif puisque le plus important pour les membres « c’est de mettre en commun leurs idées, de faire part de leurs réalisations et de trouver auprès du groupe inspiration, soutien et appui » (Henri & Lundgren-Cayrol, 2000, p.35).
 
  
  
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== Milieu d’intervention ==
 
== Milieu d’intervention ==
 
 
La stratégie d’apprentissage collaboratif peut être utilisée en salle de classe,  dans des environnements d’apprentissage virtuels ou lors de conférences afin de faire participer les participants.
 
La stratégie d’apprentissage collaboratif peut être utilisée en salle de classe,  dans des environnements d’apprentissage virtuels ou lors de conférences afin de faire participer les participants.
  
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Quelques exemples tels que la vidéo conférence, le brainstorming collaboratif, l’écriture collaborative et autres sont expliqués et démontrés sur la page suivante [https://missmoocparis.wordpress.com/2016/02/12/lapprentissage-collaboratif/ L'apprentissage collaboratif] pour l’utilisation de l’apprentissage collaboratif lors de conférences.
 
Quelques exemples tels que la vidéo conférence, le brainstorming collaboratif, l’écriture collaborative et autres sont expliqués et démontrés sur la page suivante [https://missmoocparis.wordpress.com/2016/02/12/lapprentissage-collaboratif/ L'apprentissage collaboratif] pour l’utilisation de l’apprentissage collaboratif lors de conférences.
  
== Conseils pratiques ==
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== Exemples d'utilisation ==
Dans la mesure du possible, fournir  des conseils, des « trucs »  ou des « astuces » en lien avec des exemples issus de la pratique « réelle » de cette stratégie.
 
  
 
== Bibliographie ==
 
== Bibliographie ==
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[[Catégorie:Toutes_les_fiches]]
 
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[[Catégorie:Bon_début]]
 
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Version actuelle datée du 13 mars 2022 à 14:05

Résumé introductif
L’ apprentissage collaboratif est fondé sur sept valeurs tirées du constructivisme : collaboration, autonomie, réflexivité, générativité, engagement actif, pertinence personnelle et pluralisme. Ainsi, l’apprenant doit s’engager dans un processus dynamique et réflexif où il construira les connaissances.

Les apprenants doivent construire les connaissances et les apprentissages en puisant dans les ressources de l'environnement d'apprentissage en incluant le formateur, qui joue le rôle de facilitateur et constitue l'une des ressources disponibles pour l’apprenant. Chacun des apprenants peut être une source d’information, de motivation, d’interaction et d’entraide. Dans l’apprentissage collaboratif, il y a un partage de connaissances, d'expériences et d’autorité.

L’apprentissage collaboratif englobe toute activité d’apprentissage qui est réalisée par un groupe d’apprenants ayant un but commun, qui explorent un sujet, qui veulent améliorer des compétences.


Description

Lebow (1991) explique que l’apprentissage collaboratif puise sa fondation sur sept valeurs tirées du constructivisme : collaboration, autonomie, réflexivité, générativité, engagement actif, pertinence personnelle et pluralisme. L’apprentissage collaboratif est basé sur le constructivisme, la psychologie cognitiviste et le socioconstructivisme. Ainsi, les apprenants s’engagent dans un processus dynamique et réflexif de construction de leurs connaissances dans lequel ils développent une interdépendance positive (Blasco-Arcas, Hernandez-Ortega & Sese, 2013, p.105). Les apprenants bénéficient des apports, des connaissances, des points de vue des autres, « de la synergie du groupe et de l’aide d’un formateur facilitant les apprentissages individuels et collectifs » (Walckiers et De Praetere, 2004, p.57). Ce processus fait que les apprenants engagés dans un apprentissage collaboratif amène les apprenants à des niveaux plus élevés d’acquisition et d’apprentissage au niveau des connaissances (Jeonghyum et Jisu, 2014).

Blasco-Arcas et al. (2013) ont relevé plusieurs avantages de l'utilisation de la stratégie d’apprentissage collaboratif :

  • Augmenter l’habileté de pensée critique.
  • Encourager les apprenants à participer à donner la réponse, expliquer et justifier leur opinion.
  • Faire des apprenants des agents actifs dans leur apprentissage en collaboration dans la création de leurs propres connaissances.
  • Permettre aux apprenants d’approfondir les sujets et le contenu d’apprentissage tout en leur permettant de créer des liens entre les nouvelles associations et les connaissances antérieures.
  • Accroître le niveau d’engagement, de participation, de satisfaction des apprenants et leur permettre de faire des apprentissages supérieurs.
  • Augmente les chances que tous les apprenants vont apprendre le contenu puisque tous participeront à atteindre le but commun.


Distinguer

L'apprentissage collaboratif et l'apprentissage coopératif se distinguent sur plusieurs aspects. Le tableau 1, tiré de la page sur l'apprentissage coopératif (2017), résume les principales différences.

Tableau 1. Ressemblances et différences entre l'apprentissage coopératif l'apprentissage collaboratif

DIMENSION TRAVAIL D'ÉQUIPE APPRENTISSAGE COLLABORATIF APPRENTISSAGE COOPÉRATIF
Constitution des équipes Libre: homogènes (affinités) Intentionnelle (souvent hétérogènes) Intentionnelle (souvent hétérogènes)
Activités Pas du tout à peu structurées Peu à assez structurées Très structurées
Rôles Pas de rôles; répartition du travail par les coéquipiers Certains rôles définis (par l'enseignant) Rôles très définis (par l'enseignant)
Tâche Décomposition de la tâche en parties Tâches individuelles variant Tâches communes réalisées par tous
But commun Variable Variations individuelles autour d'un but semblable Un seul but commun
Interdépendance positive Variable Modérée à forte Forte
Participation Inégale Semblable Égale
Responsabilité Variable Planifiée Planifiée

Voici une carte conceptuelle et les explications par Victor Garretas Ruiz : http://edutechwiki.unige.ch/fmediawiki/images/a/ae/Garretv0_apprentissage_collaboratif_video_v1.mp4


Conditions favorisant l’apprentissage

Motiver les apprenants : Les apprenants doivent être motivés et intéressés par ce qu’ils auront à apprendre puisqu’ils sont responsables de leur propre apprentissage.

Activer les connaissances antérieures : Grâce aux interactions avec leurs collègues et les ressources, les apprenants devront activer leurs connaissances antérieures afin de pouvoir construire les nouvelles connaissances.

Présenter les connaissances : Comme l’apprentissage se déroule dans un contexte social, « l’apprenant partage et confronte ses idées et ses points de vue avec ceux de ses pairs et ceux de la société » ((Henri & Lundgren-Cayrol, 2000, p.12). C’est à ce moment que l’apprenant doit présenter les connaissances.

Structurer les connaissances : L’apprenant doit trouver un moyen de structurer les connaissances qu’il reçoit de ses collègues, du formateur, et des ressources disponibles afin de pouvoir atteindre le but fixé par le groupe.

Intégrer : Afin d'arriver au but fixé par le groupe, les apprenants doivent intégrer toutes les connaissances (nouvelles ou antérieures).

Selon John Hattie, l’efficacité de l’apprentissage collaboratif sur l’acquisition de connaissances chez l’apprenant est de 0,34, ce qui est considéré comme étant une influence relativement faible (Corwin, 2018).

Niveau d’expertise des apprenants

Cette stratégie s’adresse à des apprenants de niveau expert. D’après Henri et Lundgren Cayrol (2000) « l’apprentissage collaboratif est adapté aux apprenants qui savent faire preuve de maturité et d’autonomie dans leur apprentissage » (p.10) et qui se sentent responsables de leur apprentissage.

L’andragogie explique le niveau d’expertise des apprenants pour l’apprentissage collaboratif. L’andragogie est un modèle qui se rapporte à l’éducation des adultes et repose sur six hypothèses :

  1. Le besoin de savoir la raison de l’apprentissage.
  2. Le concept de soi chez l’apprenant et le concept d’être conscient de la responsabilité de son propre apprentissage.
  3. Le rôle de l’expérience de l’apprenant.
  4. La volonté d’apprendre.
  5. L’orientation donnée par l’apprenant à l’apprentissage.
  6. La motivation (Knowles, 1990, p. 70-75).

Ainsi, dans le cas d'un apprenant adulte, « en raison de son expérience et de sa situation de vie, il apprend de manière plus autonome que les plus jeunes et s’attend à ce que ses apprentissages soient immédiatement transférables » (Henri et Lundgren Cayrol , 2000, p.28). Par contre, il ne faut pas exclure la possibilité d’utiliser cette stratégie avec des apprenants plus jeunes, car les systèmes d’éducation essaient de développer chez les élèves des apprenants autonomes et responsables de leurs apprentissages.

Type de guidage

Rôle de l'enseignant Le rôle de l’enseignant dérive du socioconstructivisme. L’enseignant encadre, aide et guide les apprenants. Celui-ci « adapte ses interventions selon le degré d’autonomie du groupe et son objectif ultime est de remettre le plus possible aux apprenants le contrôle de leur apprentissage » (Henri et Lundgren-Cayrol, 2000, p.18). L’enseignant doit être disponible pour les apprenants lorsque ceux-ci rencontrent des difficultés. L’enseignant doit être prêt à donner une intervention pédagogique qui soit effective, appropriée et qui aide l’apprenant è poursuivre son cheminement (Jeonghyum et Jisu, 2014). Henri et Lundgren-Cayrol (2000) nous rappellent que « sans négliger de fournir un soutien aux apprentissages individuels, le formateur s’intéressera surtout à la coordination des actions du groupe et aux processus collectifs » (p.19).

Rôle de l'apprenant Les apprenants ne sont pas tous au même niveau et n’apprennent pas tous au même rythme. Par contre, les perceptions des apprenants sont influencées par les connaissances des membres du groupe et les opinions (Jeonghyum et Jisu, 2014). D’ailleurs, les apprenants sont responsables de leur propre apprentissage et d’atteindre le but et les objectifs fixés. C’est pour cette raison que les apprenants qui participent à l’apprentissage collaboratif doivent être matures et autonomes. Les apprenants sont aussi responsables de l’atteinte du but fixé par le groupe (Henri et Lundgren-Cayrol, 2000).

D’après Henri et Lundren-Cayrol (2000), les tâches de l’apprenant sont :

  • d’explorer les connaissances d’un domaine pour en dégager la structure plutôt que l’assimilation d’un contenu dont les composantes et la structure sont imposées ;
  • de réaliser ses apprentissages dans des situations réelles, authentiques ;
  • de participer de manière active et soutenue aux interactions de groupe ;
  • de développer progressivement son autonomie et sa capacité d’interagir de manière efficace ;
  • de développer des compétences de haut niveau : analyse, synthèse, résolution de problème et évaluation;
  • [de mettre] en œuvre des stratégies cognitives et métacognitives efficaces pour exploiter les ressources de cognition disponibles dans l’environnement d’apprentissage ;
  • [de s’engager] envers le groupe et poursuive le but commun ;
  • [d’accepter] de fonctionner dans un cadre de soutien mutuel entre apprenants ;
  • [de participer] à la synergie du groupe pour élaborer des connaissances complexes par la discussion et la négociation du sens (p.29).

Type de regroupement des apprenants

Les apprenants travaillent en groupe en mode présentiel ou virtuel. Ceux-ci travaillent en collaboration afin d’atteindre un but commun donné par les membres du groupe. Le groupe travaillera à atteindre le but au travers des activités, mais chaque membre du groupe de manière individuelle va chercher à atteindre ce but par lui-même. Le résultat de cette collaboration donnera plusieurs productions, dont « une production collective et les productions individuelles des apprenants » (Henri & Lundgren-Cayrol, 2000, p.32-33). D’ailleurs, la collaboration valorise une interdépendance entre les membres à caractère associatif puisque le plus important pour les membres « c’est de mettre en commun leurs idées, de faire part de leurs réalisations et de trouver auprès du groupe inspiration, soutien et appui » (Henri & Lundgren-Cayrol, 2000, p.35).


Tableau démontrant les variables pédagogiques et organisationnelles en apprentissage collaboratif (Henri & Lundgren-Cayrol, 2000, p. 37-40)

Variables pédagogiques et organisationnelles Aprentissage collaboratif
But de la formation
  • Apprenant définit son but et ses objectifs personnels.
  • Apprenant donne un sens à sa formation en se donnant des objectifs qui incluent le développement de ses stratégies d'apprentissage et de ses habiletés de collaboration.
Atteinte du but
  • Partagé par le groupe d'apprenants.
  • Tous y travaillent afin de l'atteindre en accommodant leurs propres intérêts, buts et objectifs.
Contenu de formation, objet à connaître
  • À explorer: l'apprenant explore le contenu afin d'en comprendre la structure et se l'approprier.
  • Démarche qui se fait de façon individuelle et en groupe.
Contrôle et autonomie
  • Dépend de la maturité et de l'autonomie de l'apprenant.
  • Formateur encourage le fonctionnement autonome de l'apprenant et du groupe.
Formule pédagogique
  • Apprentissage est le résultat du travail individuel qui est soutenu par des activités de groupe ou d'équipe.
  • Apprenant partage des ressources avec le groupe.
  • Apprenant utilise le travail réalisé en groupe afin d'apprendre.
Activité pédagogique
  • Structure souple et ouverte.
  • Parcours d'exploration et découverte libres.
Tâche et sous-tâches
  • Réalisées par l'apprenant à sa manière.
  • Les mêmes tâches ou une tâche semblable à celle réalisée de manière individuelle est complétée en groupe.
Interdépendance sociale et cognitive
  • Encouragée à l'aide du partage des ressources.
Composition des équipes
  • Choisie par les apprenants en accord avec le formateur.
Organisation du groupe et des équipes
  • Souple et organisée par les apprenants.
Participation
  • Volontaire et spontanée.

Milieu d’intervention

La stratégie d’apprentissage collaboratif peut être utilisée en salle de classe, dans des environnements d’apprentissage virtuels ou lors de conférences afin de faire participer les participants.

En salle de classe, les apprenants devront fixer un but commun et tous travailler de manière individuelle afin d’atteindre ce but. Ils auront aussi à mettre leurs connaissances et les ressources trouvées en commun afin de s’entraider.

Dans des environnements d’apprentissage virtuels, « les apprenants peuvent travailler ensemble pour découvrir de nouveaux univers de connaissances, tout en gardant l’entière responsabilité de leur apprentissage et de leur autoformation. Dans ce contexte, le groupe joue un rôle actif de soutien » (Henri & Lundgren-Cayrol, 2000, p.6). Les apprenants travaillent activement au sein du groupe (échanges, travaux de groupe, discussion, partage, négociation et validation de nouvelles connaissances) afin de construire leurs propres connaissances. Les apprenants participent à un processus qui permettra de développer des habiletés de collaboration tout en utilisant des stratégies cognitives et métacognitives de haut niveau.

Quelques exemples tels que la vidéo conférence, le brainstorming collaboratif, l’écriture collaborative et autres sont expliqués et démontrés sur la page suivante L'apprentissage collaboratif pour l’utilisation de l’apprentissage collaboratif lors de conférences.

Exemples d'utilisation

Bibliographie

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Henri, F., & Lundgren-Cayrol, K. (2000). Apprentissage collaboratif à distance : pour comprendre et concevoir les environnements d'apprentissage virtuels. Québec,Canada : Presses de l'Université du Québec. Retrieved from http://ebookcentral.proquest.com.tlqprox.teluq.uquebec.ca

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Webographie

Miss MOOC. (2016, 12 février). Un nouveau modèle émerge: la co construction du savoir [Billet de blogue].Repéré à https://missmoocparis.wordpress.com/2016/02/12/lapprentissage-collaboratif/

Veille informationnelle (ressources disponibles pour améliorer la fiche)

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Greenwald, S., Kulik, A., Kunert, A., Beck, S., Frohlich, B., Cobb, S., ... & Snyder, A. (2017). Technology and applications for collaborative learning in virtual reality.

Grosjean, S. (2004, 2004-10-21). L'apprentissage collaboratif à distance : Du scénario pédagogique à la dynamique interactionnelle. Paper presented at the Technologies de l'Information et de la Connaissance dans l'Enseignement Supérieur et l'Industrie, Compiègne, France. Récupéré de https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00000718

Henri, F. et Pudelko, B. (2006). Le concept de communauté virtuelle dans une perspective d’apprentissage social in Daele, A. et Charlier, B. (2006). Comprendre les communautés virtuelles d’enseignants : Pratiques et recherches, L’Harmattan, Paris, pp.105-126.
Les auteurs présentent 4 principaux types de communautés en mettant en relation 3 composantes jugées principales: l'intention, les modalités de rassemblement et l'évolution des buts et des modalités de rassemblement. Cette typologie peut-elle aider à mieux saisir les conditions de la collaboration et dela situer dans le cadre d'activités autodirigées par les apprenants.

Kukulska‐Hulme, A., & Viberg, O. (2018). Mobile collaborative language learning: State of the art. British Journal of Educational Technology, 49(2), 207-218.

Kulikovskikh, I. M., Prokhorov, S. A., & Suchkova, S. A. (2017). Promoting collaborative learning through regulation of guessing in clickers. Computers in Human Behavior, 75, 81-91. Récupéré de http://www.sciencedirect.com.tlqprox.teluq.uquebec.ca/science/article/pii/S0747563217303047?via%3Dihub

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Bruillard, É. et Baron, G.L.(2009) « Travail et apprentissage collaboratifs dans l’enseignement supérieur : opinions, réalités et perspectives », Quaderni, 69. p. 105-113. Récupéré le 10 octobre 2017 de http://quaderni.revues.org/327 ; DOI : 10.4000/quaderni.327

Cornell University. (2012). Collaborative Learning: Group Work. Centre for teaching inovation Consulté le 3 mai 2018: https://www.cte.cornell.edu/teaching-ideas/engaging-students/collaborative-learning.html. Dans cet article, l'impact de l'apprentissage collaboratif ou du travail en groupe est décrit, ainsi que des exemples d'activités collaboratives et de travail en groupe.

Daele, A. (2005, 28 octobre). Apprentissage collaboratif à distance. Récupéré le 10 octobre 2017 de https://fr.slideshare.net/doremido/apprentissage-collaboratif-distance-et-communauts-dapprentissage-presentation

Docendi (2017). Pourquoi l'apprentissage collaboratif transforme l'expérience [de l'] apprenant? Consulté le 3 mai 2018: https://www.docendi.com/blog/pourquoi-lapprentissage-collaboratif-transforme-experience-apprenant/
Dans cet article, on explique pourquoi l'apprentissage collaboratif transforme l'apprentissage de l'apprenant, par exemple en l'amenant à remettre en cause ses propres savoirs.

Lamothe, D. (2005). Collaborative Learning. Consulté le 3 mai 2018: https://www.youtube.com/watch?v=rWEwv_qobpU Ce bref vidéo compare l'enseignement traditionnel à l'apprentisage collaboratif dans un context d'apprentissage hybride. Les avantages de l'apprentissage collaboratif sont décrits.