Tutorat

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Appellation en anglais

Le tutorat, comporte plusieurs appellations en anglais soit :

- Surrogate teaching, est la forme de tutorat la plus connue. Elle consiste à déléguer des responsabilités à des étudiants plus avancés dans un même domaine d'étude; (Briggs, S., 2013)

- Proctoring , le tutorat prend une forme plutôt individualisée, où l'aide est donnée à une seule personne; (Deschênes, A.-J. & al., 2004)

- Co-tutoring, certains auteurs l'appellent de l'aide réciproque. Le tuteur est à un moment donné un tutoré, et vice versa; (Deschênes, A.-J. & al., 2004)

- Online tutoring ou teacherless groups, le tutorat repose ici sur l'autonomie des apprenants. Elle consiste à créer des groupes de discussions en l'absence du professeur mais avec des consignes préalablement prononcées par celui-ci;

- peer learning, peer tutoring, cross-aged tutoring, etc.

Résumé introductif

Stratégies apparentées

Le tutorat à distance, le tutorat enseignant-apprenant en présentiel, le tutorat par les pairs sont des stratégies pédagogiques qui s’apparentent au tutorat.

Le tutorat à distance

Le tutorat à distance se fait entre deux ou plusieurs parties, dont la première sert de guide pour la ou les personnes qu’elle aide à atteindre un objectif d’apprentissage déterminé, et l’autre partie les tutorés, à qui revient d’acquérir des connaissances spécifiques dans un cadre précis. Le tuteur intervient auprès des apprenants sur différents plans : cognitif, motivationnel, socio-affectif et métacognitif et ce, par des moyens de communication synchrone ou asynchrone tels que le téléphone, la messagerie instantanée, le courriel, le forum, les blogs, etc. (Loisier, 2010).

Le tutorat en présentiel

Le tutorat en présentiel (enseignant-élève), quant à lui, se passe entre un enseignant et un ou plusieurs élèves dans un domaine bien précis. Généralement, il s’agit pour le tuteur de revenir sur des notions enseignées qui sont mal comprises par l’élève. L’encadrement se passe un peu comme dans un cours ordinaire, à la différence que le nombre d’apprenants est moindre et que le cadre n’est toujours pas institutionnel.

Le tutorat par les pairs

Le tutorat par les pairs est défini comme étant une interaction entre deux élèves où l'un deux fournit à l'autre un support scolaire. (Dupaul, G. J., 1995) De manière générale, le tutorat permet aux élèves d’avoir un temps d’expérimentation ou d’interrogation, un temps d’entraînement à la maîtrise des connaissances, un moment de discussion ou d’approfondissement sur les thèmes du cours avec un enseignant ou un élève plus expérimenté. (Annoot, 2001)

Exemple de tutorat à distance

Lorsque j’ai parcouru l’ouvrage de Madame Pélissier sur la notion d’aide dans un dispositif de formation en ligne. Celle-ci définit trois types d’intention pour l’aide proactive soit l’aide à intention de pilotage, l’aide à intention de tissage et de modulation ». (Pélissier, 2012) Les deux premières m’ont semblé intéressantes en ce qui a trait au soutien que peut apporter le tuteur dans le cheminement de l’apprenant. Selon cette auteure, le tuteur apporte un soutien à l’apprenant dès le début d’un cours en lui présentant les consignes et les différentes étapes qui composent les tâches qu’il doit réaliser, les objectifs de la tâche et un calendrier (feuille de route) à titre indicatif pour que l’apprenant puisse plus aisément faire la planification et le suivi de son cheminement dans le cours. Cette façon de faire constitue l’aide à intention de pilotage. En ce qui a trait à la deuxième intention soit l’intention de tissage, celle-ci relève du cognitif. Il s’agit du lien que fait l’apprenant entre sa production initiale et celle après correction (la plupart des enseignants utilisent beaucoup la rétroaction comme la principale composante de l’interaction envers les apprenants). L’apprenant regardera la rétroaction du tuteur ainsi que les annotations que ce dernier y a apposées pour ainsi lui permettre de continuer dans le même chemin ou de changer sa manière de faire pour poursuivre son cheminement (les travaux ultérieurs) donc, réfléchir sur les commentaires apposés.

Type de stratégie

Microstratégie

Types des connaissances

L'objectif du tutorat est de soutenir et améliorer la compétence liée au savoir, au savoir-faire et au savoir-être des élèves. Cette stratégie permet de développer des habiletés cognitives liées à l'analyse et à la compréhension de toutes les difficultés liées au domaine scolaire. Selon Bahniuk, Dobos et Hill (1990), le tutorat est un encadrement socio-affectif et scolaire hors classe à travers lequel un tuteur interagit avec un élève sur une base régulière et individuelle dans le but de lui fournir le soutien dont il a besoin. (Duchesne, S. et Larose, S., 2000)

Le tutorat met l’accent sur un problème précis lié à une discipline quelconque. L’apprentissage se fait en petit groupe avec des objectifs d’apprentissage prédéfinis à l’avance par l’enseignant dans le but d’optimiser les conditions d’apprentissage, de stimuler la motivation, de développer des attitudes ainsi que de renforcer l’autonomie des élèves.

Description

Selon le dictionnaire de l’éducation de Legendre (1993, p. 1378), « le tuteur est un guide, un instructeur qui enseigne à une seule personne ou à un petit groupe d’élèves à la fois ; c’est un conseiller d’élèves » et il définit le tutorat comme étant « une intervention auprès d’une ou d’un élève ou d’un groupe d’élève visant son développement personnel et social […] en l’invitant à assumer ses responsabilités relativement à sa propre formation ». Donc, le tuteur servira de guide pour l’apprenant en difficulté. Sa guidance et son intervention aideront l’apprenant en difficulté à développer les trois types de savoirs soit le savoir, le savoir-faire et le savoir-être. Le tutorat est alors, par définition, une relation formative entre un enseignant et un apprenant en apprentissage. Le tutorat est, depuis longtemps, une pratique répandue dans plusieurs domaines de la vie et ses stratégies ne se limitent pas seulement dans le milieu scolaire. Depuis longtemps, le tutorat est utilisé pour transmettre les connaissances entre génération. Autrefois, c’était les aînés qui agissaient comme tuteur envers les jeunes. Les jeunes copiaient les actes des aînés et les aînés les corrigeaient si nécessaire. Comme autrefois, le rôle du tuteur d’aujourd’hui est d’amener les tutorés à atteindre un but fixé et ainsi à construire des connaissances et des compétences. Il doit les guider vers l’autonomie en leur apprenant à auto-évaluer et à réguler leur activité.

Dans le milieu scolaire, le tutorat est à l’ordre du jour et se retrouve dans toutes les disciplines enseignées. En effet, les matières enseignées ont chacune des caractéristiques propres, elles supposent des modes de raisonnement particuliers et des types d’appropriation distincts. (Baudrit, 1997, page 12) Inévitablement, dans chacune d’elles, on retrouvera des apprenants éprouvant des difficultés d’apprentissage qui auront besoin d’un tuteur pour vaincre leurs difficultés. Selon Joan Gaustad (1992) le tutorat a longtemps été reconnu comme étant supérieur à l’enseignement de groupe, surtout pour les étudiants ayant des besoins spéciaux. En tutorat, l’enseignement est adapté au rythme de l’apprenant, à son style d’apprentissage et à son niveau de compréhension. Toutes ambiguïtés ou difficultés perçues par l’apprenant sont immédiatement identifiées et corrigées pour ainsi permettre une meilleure compréhension des notions enseignées. Les commentaires et la correction sont immédiats. Donc, avec les dire de Gaustad, on peut dire premièrement, que le tutorat favorise un enseignement plus individualisé, dans une relation adaptée de personne à personne (one-to-one), deuxièmement, que le tutorat permet aussi d’individualiser et de personnaliser les apprentissages - il permet de favoriser l’activité de l’apprenant, troisièmement, qu’il augmente de manière très importante le temps d’apprentissage et l’implication dans la tâche des apprenants; et pour finir qu’il vise également à développer l’autonomie chez les élèves.

Aujourd’hui, avec le développement des NTIC, il devient de plus en plus facile entre un tuteur et un apprenant de communiquer et d’échanger par rapport à un sujet donné ou un sujet d’étude, grâce au tutorat à distance et en ligne. Les échanges entre les acteurs se feront essentiellement en ligne soit par des courriels, soit par vidéoconférence, par Skype, ou toutes autres formes de réseaux sociaux comme les blogues, les conférences télématiques, etc. Le tuteur sert alors de guide, de soutien et de conseiller auprès des apprenants dans la réalisation de leurs apprentissages. Il les aidera à atteindre un objectif d’apprentissage déterminé. Les apprenants, quant à eux devront acquérir les connaissances spécifiques dans ce qui leur est enseigné. Le tutorat enseignant-apprenant quant à lui se passe entre un enseignant et un ou plusieurs élèves ou apprenants, dans un domaine bien précis. Le tutorat permet donc d’avoir un encadrement socio-affectif et scolaire plus efficient, car l’enseignant interagira avec l’élève dans le seul et unique but de lui fournir un soutien, une aide plus concrète ainsi qu’un encadrement plus personnalisé. Lorsque l’apprenant éprouve des difficultés sur certaines notions enseignées, l’enseignant peut alors revenir sur celles-ci et amener l’apprenant à en concevoir une meilleure compréhension.

La technologie dans l’encadrement

Tout le monde le sait que de nos jours, les technologies sont omniprésentes dans la vie quotidienne de chacun et qu’il est important pour les enseignants et les tuteurs de les intégrer à leur pratique pour ainsi former les apprenants quant à leur utilisation, pour que celles-ci soient adéquate. Ces technologies soutiennent l’enseignement et sont là pour aider les apprenants à mieux s’approprier les notions enseignées et non pas pour en être une nuisance. Il est facile d’intégrer les technologies dans le pilotage d’une activité quelconque, mais la difficulté se situe plutôt dans l’intégration de ces technologies dans le soutien aux apprentissages. L’enseignant ou le tuteur doit être capable de les intégrer de façon à aider ses apprenants dans leurs apprentissages et non l’inverse. En effet, les apprenants seront beaucoup plus motivés et un bon usage pourra leur donner le goût d’apprendre. En voici quelques exemples :

1.- Le Forum télématique

Le forum télématique est un lieu où l’apprenant peu échanger et confronter des représentations sur différents sujets. Cet espace de travail collaboratif est considéré comme étant un soutien pour enrichir les conduites cognitives, métacognitives et sociales chez les apprenants. Toutefois, les interactions doivent être de qualité entre les pairs pour que ceux-ci puissent engendrer des bénéfices cognitifs profitables. En effet, si les interactions sont de qualités, cela produira des effets positifs sur la perception qu’ils ont de leurs compétences par rapport avec celle des autres. Selon Ducrey (1996), la coopération amènerait de meilleures performances que d’autres formes d’interactions, telle que la compétition. (Dubois, L & Dagau, P.-C., 2000)

Dans les forums, les apprenants sont amenés à partager avec leurs pairs (membres d’un même groupe) des informations, des ressources, des savoirs, des réflexions... ils pourront ainsi modifier leur relation au savoir en diversifiant les sources d’information, en réalisant un projet commun au bénéfice de tous. D’après Brown et Campione (1995), « les forums favoriseraient l’acquisition de connaissances déclaratives, ainsi que le développement de stratégies de compréhension en lecture et de stratégies de raisonnement ». (Dubois, L & Dagau, P.-C., 2000)

En ce qui a trait au sociocognitif, le forum amène chez les apprenants quelquefois des points de vue différents et conflictuels, donc en cherchant à comprendre et à se faire comprendre, les apprenants amélioreront leur compréhension du sujet abordé. Juste le fait d’accepter le point de vue d’une autre personne, de construire une réflexion, de débattre sur des arguments solides et valides, d’échanger et de coopérer pour une construction commune des idées, les apprenants développeront une attitude d’ouverture aux autres. Sur ce point, Perret Clermont affirme que « le conflit sociocognitif engendré par la mise en présence de centrations différentes semble être le processus des évolutions individuelles constatées ». (Dubois, L & Dagau, P.-C., 2000)

Pour conclure, lorsque les apprenants utilisent les forums, ils renforcent leur apprentissage en expliquant aux autres leurs découvertes et leurs questionnements. Ils échangent leur point de vue avec d’autres ce qui permet de réguler, de valider leurs représentations mentales. La nécessité de les communiquer les oblige à les expliquer, à les justifier, ce qui permet par la même occasion de les clarifier pour eux-mêmes.

2.- Le tableau blanc interactif (TBI)

Dans plusieurs situations, le tableau blanc interactif est un excellent outil pour soutenir l’apprentissage des apprenants. En effet, il permet aux apprenants de bien suivre le déroulement du cours donné par l’enseignant ou le tuteur. Lorsque celui-ci l’utilise, le TBI permet alors de créer un contexte chez les apprenants et de développer la métacognition de ceux-ci.

Le TBI favorise effectivement entre les tuteurs et les apprenants une interaction. De ce fait, lorsque le tuteur utilise cet outil, l’apprenant est plus attentif et sa concentration est meilleure. Deuxièmement, tout au long du cours le tuteur peut enregistrer ce qu’il fait avec ses apprenants afin de le visualiser avec eux et ainsi créer des liens plus forts entre ce qu’ils doivent apprendre et ce qu’ils ont déjà appris. La visualisation créera un lien plus fort entre ce qu’ils doivent apprendre et ce qu’ils ont déjà appris, en plus cela permettra au tuteur de mieux établir leur progression en ce qui a trait à leur apprentissage. (Jeunier, B & al., 2005)

Conditions favorisant l’apprentissage

C’est seulement lorsque l’enseignant s’aperçoit que l’apprenant éprouve des difficultés qui font obstacles à son cheminement que le tutorat sera profitable à celui-ci. Il convient de préciser que pour une bonne réussite d’un programme de tutorat, il faut d’abord que l’enseignant évalue le degré de difficulté de l’élève concerné. Lorsque le problème ou la difficulté est identifié, le tuteur aura comme rôle de guider l’apprenant pour résoudre la difficulté ou le problème. L’enseignant quant à lui jouera le rôle de superviseur et devra s’assurer que l’évolution du tutoré. Dans le cas contraire, il devra revoir avec le tuteur ce qu’il y a lieu de faire pour atteindre les objectifs fixés. Le tuteur doit se concentrer sur l’élément qui cause problème afin d’y apporter des réponses justes et efficaces.

Rendre l’apprenant acteur de ses apprentissages est aujourd’hui connu de tous les enseignants. Cette expression sous-entend des finalités éducatives et remet en question l’acte d’apprendre. Il faut mettre l’apprenant dans des situations d’autonomie où il prend en charge ses actions et ses progrès dans la classe. Cela permet à l’enseignant d’identifier les besoins de l’apprenant et de construire un projet d’apprentissage. Rendre les apprenants acteurs sous-entend de mettre les apprenants dans des situations problèmes où ils vont devoir chercher, résoudre le problème, communiquer... Ces situations permettent à l’enseignant d’identifier ainsi les différents besoins des apprenants en prenant en compte leur différente potentialité, pour mettre en place des activités variées et ainsi donner à tous les moyens de progresser. Les activités autour de la manipulation permettent aux apprenants de se sentir acteurs, en ce sens qu’après la manipulation, ils construisent la règle qu’ils viennent de découvrir par eux-mêmes, ce qui a un aspect motivant pour continuer à s’investir dans les apprentissages. Le constructivisme, le cognitivisme, ou encore le socio-constructivisme sont autant de théories sur l’apprentissage sur lesquelles peuvent s’appuyer les enseignants, pour mettre en œuvre les conditions qui permettent à l’apprenant d’apprendre par lui-même. (Zehnder, 2003)

Une des conditions favorisant l’apprentissage est la proximité entre le tuteur et le tutoré. Cette proximité permet un échange plus détendu entre les acteurs, le tutoré peut ainsi poser des questions qu’il n’oserait pas dans une autre situation. Selon Joan Gaustad (1993) : « One-to-one tutoring has long been recognized as superior to group instruction, especially for students with special needs. Tutoring can adapt instruction to the learner's pace, learning style, and level of understanding. Feedback and correction are immediate. Basic misunderstandings can be quickly identified and corrected, practice provided, and more difficult material introduced as soon as the student is ready. » Comme obstacles, on peut citer l’incompatibilité d’humeur entre les différents acteurs, les contraintes administratives comme par exemple l’affectation à chaque tuteur d’un cadre adéquat dans lequel il pourrait s’exercer. Par exemple, on pourrait citer la Coca-Cola Value Youth Programm(VYP), ce programme a été développé aux États-Unis par l’Association pour la Recherche du Développement Interculturel(IDRA), et dont le but était de donner des chances égales aux apprenants pour ainsi contrer le décrochage scolaire chez les jeunes d’origine hispanique, qui constituait des populations à risque pour la communauté américaine. Dans cette optique, chaque élève en difficulté devait se faire assister par un tuteur sélectionné parmi les meilleurs élèves de chaque école où le programme devait se tenir, et à qui une brève formation a été donnée dans le but de les aider à mieux gérer la communication et les relations interpersonnelles avec leurs tutorés. (Garza, 1995)

Selon John Hattie, l’efficacité du tutorat sur l’acquisition de connaissances chez l’apprenant est de 0,77, ce qui est considéré comme étant une influence relativement forte (Corwin, 2018).

Niveau d’expertise des apprenants

Le tutorat concerne tous les apprenants ayant des difficultés quelconques en cours de formation. Les besoins peuvent se faire ressentir en amont comme tout au long de la formation. Le tutorat est une intervention supplémentaire afin d’aider les élèves en difficulté en cours de formation. (Steve Bissonnette, Mario Richard, Clermont Gauthier et Carl Bouchard, 2010)

Type de guidage

Le guidage se fait par un accompagnement pédagogique.

Dans une situation de tutorat, le tuteur doit avoir une certaine expertise sur la discipline qui occasionne une difficulté quelconque chez l’apprenant, son expertise doit être supérieure à celui du tutoré. (Annoot, 2001) Le tuteur aura comme objectif de guider le tutoré dans son cheminement, d’amener celui-ci vers une autonomie dans son apprentissage. Le tutoré, dans la plupart des cas, se contentera d’écouter et de suivre le cheminement proposé par le tuteur en faisant des rapprochements avec les méthodes utilisées en classe avec son enseignant.

Type de regroupement des apprenants

Dans un processus de tutorat on peut retrouver différents types de regroupement. On peut y retrouver des scénarios où les tuteurs seront assignés à des élèves de façon provisoire ou sur une plus longue durée pour ainsi aider des jeunes en difficulté qui ont besoin d’aide à compléter l'enseignement reçu dans le cadre scolaire. Le tutorat peut se faire individuellement (face-à-face) ou en petits groupes.

Selon Deschênes (2001), le tuteur devra jouer auprès de ces élèves le rôle d’une personne ressource et de facilitateur en relations interpersonnelles. Il devra également être en mesure de créer un environnement de parité entre lui et son tutoré, de façon à l’encourager, à le stimuler, à le motiver, etc. Le travail effectué pendant les séances de tutorat peut se diviser en deux catégories : travail sur la matière principale (devoirs de maison, sujets d’étude ou exercices préparés) et d’autres activités d’apprentissage qui aideront les élèves à devenir des apprenants compétents.

Milieu d’intervention

Le tutorat est une pratique que l’on observe de plus en plus dans tous les niveaux d’apprentissage en milieu scolaire soit, au primaire, en passant par le secondaire jusqu’à l’université. (Hendickx, 2001)

Conseils pratiques et exemples d’utilisation

La réussite d’un processus de tutorat dépend du suivi régulier des activités effectuées par le tuteur avec son élève avec l’enseignant de la discipline concernée. Cette stratégie permet d’éviter les égarements et corriger plus concrètement les difficultés du tutoré.

Bibliographie

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Baudrit, A. (1997); «L’efficacité du tutorat: un jeu subtil de plusieurs dimensions » ; chapitre 1 page 12 ; Récupéré du site http://superieur.deboeck.com/resource/extra/9782804155988/TUTO_-_Ch1.pdf

Bissonnette, S., Richard, M., Gauthier, C., et Bouchard, C. (2010); « Quelles sont les stratégies d’enseignement efficaces favorisant les apprentissages fondamentaux auprès des élèves en difficulté de niveau élémentaire? Résultats d’une méga-analyse »; Revue de recherche appliquée sur l’apprentissage; Vol. 3, article 1; récupéré du site http://www.ccl-cca.ca/pdfs/JARL/Jarl-Vol3Article1.pdf

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Dubois, L & Dagau, P.- C. (2000); « L’apprentissage coopératif »; Récupéré du site http://www.edunet.ch/classes/c9/didact/cooperation.htm

Deschênes, A-J (2001); « L’encadrement-programme aux études supérieures en formation à distance à la Télé-Université »; Revue de l’éducation à distance; Printemps 2003 Vol. 18, No 1, 19-41. Récupéré du site http://www.researchgate.net/.../54905cf80cf2d1800d86524a.pdf

Duchesne, S. et Larose, S. (2000); « Les comportements interpersonnels de tuteurs-enseignants et l'intégration des élèves aux études collégiales »; Revue des sciences de l'éducation, vol. 26, n° 3, 2000, p. 571-572 ; récupéré du site http://www.erudit.org/revue/rse/2000/v26/n3/000291ar.pdf

Dupaul, George J. (1995); « Peer Tutoring-Procedure for Use in General Education Method »; Communiqué (N.A.S.P.), Vol.23 (1995); récupéré du site http://aqps.qc.ca/uploads/documents/bulletins/08/08-03-02.htm

Garza, E. (1995); « Youth Leadership* IDRA Focus »; récupéré du site https://archive.org/stream/ERIC_ED389497/ERIC_ED389497_djvu.txt

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Webographie

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Veille informationnelle (ressources disponibles pour améliorer la fiche)

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Roscoe, R. D., et Chi, M. T. (2008). Tutor learning: The role of explaining and responding to questions. Instructional Science, 36(4), 321-350.