Différences entre versions de « Apprentissage expérientiel »

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== Type de regroupement des apprenants ==
 
== Type de regroupement des apprenants ==
Décrire le type de regroupement préconisé par la stratégie et comment on peut le réaliser. Donner des exemples.
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Un seul étudiant peut vivre une expérience, mais celle-ci sera plus riche si elle est vécue par plusieurs participants.
  
 
== Milieu d’intervention ==
 
== Milieu d’intervention ==

Version du 6 janvier 2017 à 09:49


Appellation en anglais

Experiential learning

Stratégies apparentées

Apprentissage basé sur les cas
Apprentissage en équipe


Type de stratégie

Macrostratégie

Type de connaissances

Cette stratégie implique que l’expérience proposée aux étudiants doive se rapprocher le plus possible de la réalité qu'il aura à vivre lorsqu’il sera sur le marché du travail (Mandeville, 2004), ceux-ci auront à acquérir des connaissances procédurales, conceptuelles et factuelle.

Description

C’est une stratégie dont David A. Kolb a conçu le modèle au début des années 80 en se basant sur les travaux de Dewey, Lewis et Piaget (Chartier). Cette stratégie, axée sur le processus d’apprentissage plutôt que sur les résultats, place directement les apprenants dans des situations reflétant le plus fidèlement possible la réalité afin qu’ils puissent réaliser leurs apprentissages. Ces apprenant sont pleinement impliqués dans leur processus d’apprentissage et se sentent responsables de leurs actions.

Le cycle de l’apprentissage proposé par Kolb (1984) est composé de quatre phases : l’expérimentation concrète, l’observation réfléchie, la conceptualisation et l’expérimentation active. Chacune de ces phases correspond à une manière distincte d’utiliser son expérience. Kolb (1984) considère qu’un apprentissage est complet seulement lorsque ces quatre phases sont vécues.

Les quatre phases de l'apprentissage, selon Kolb (1984)


L’expérience concrète représente le moment où l’étudiant effectue une tâche, vit une expérience. Celle-ci se doit d’être le plus près possible de la réalité vécue dans le monde du travail. Lors de cette expérience, l’étudiant doit utiliser les connaissances qu’il possède, son savoir-faire et son savoir-vivre pour vivre l’expérience qui lui est proposée.

L’observation réfléchie amène l’étudiant à réfléchir sur l’expérience qu’il a vécu. Il doit prendre du recul et rapporter comment il a vécu l’expérience : attitude, aptitude. Le professeur peut guider l’étudiant ou lui proposer des outils pour l’aider dans sa démarche.

La conceptualisation permet à l’étudiant de construire des concepts généraux, issus de l’expérience vécue précédemment, ceux-ci devraient s’appliquer à des situations différentes.

Lors de la dernière étape, celle de l’expérimentation active l’étudiant devra déduire des hypothèses qui pourront être confirmées dans une nouvelle expérience concrète.

À la fin du cycle, l’étudiant a vécu une « une démarche consciente impliquant une réorganisation ou un changement des idées (…) à la lumière de nouvelles prises de consciences. Celles-ci se manifestent sous forme de changement significatif pour la personne au niveau des connaissances, de ses habiletés, de ses valeurs, de ses attitudes, de ses habitudes et, éventuellement, au niveau de l’image de soi » (Côté, 1998).

Structure du processus d’apprentissage

Selon David Kolb (1984), le cycle d’apprentissage correspond à quatre processus d’apprentissage particuliers. C’est l’utilisation de ces quatre processus d’apprentissage qui permet à l’étudiant de compléter l’acquisition de ses connaissances. Le processus d’apprentissage se décompose en deux dimensions : la préhension et la transformation des connaissances qui se divisent elles aussi en deux modes distincts.
La première dimension, la préhension, qui représente la façon dont l’expérience est captée par l’étudiant, comprend deux modes dialectiquement opposés : la perception et la compréhension. La perception réfère au côté réaliste de l’expérience : un objet que l’étudiant peut voir, un son qui peut être entendu, tandis que la compréhension fait référence aux sentiments, au ressenti de l’étudiant. La dimension préhension touche les étapes de l’expérience concrète et de la conceptualisation du cycle de l’apprentissage expérientiel.

La dimension transformation consiste en la manière utilisée par l’étudiant pour transformer ce qu’il a capté lors de l’expérience concrète en connaissance. Cette dimension comprend, elle aussi, deux modes dialectiquement opposés : intension et l’extension. Le mode Intension est associé aux réflexions intérieures de l’étudiant à propos de son expérience et le mode Extension reflète plutôt la relation que l’apprenant a avec le monde extérieur. Cette dimension est étroitement associée aux étapes de l’observation réfléchie et de l’expérimentatiive du modèle de l’apprentissage expérientiel.

Tout au long de son apprentissage, l’étudiant passe d’un mode à l’autre en alternance. Les deux modes sont de valeurs égales dans l’tissage, aucun n’a plus de valeur qu’un autre.

Toujours selon Kolb (1984), la connaissance résulte de la combinaison de la captation de l’expérience et de sa transformation. Et, comme il y a deux modes différents de préhension et de transformation, il en résulte quatre formes élémentaires de connaissances : perception, intention, compréhension et extension.

Les quatre modes élémentaires de connaissance, selon Kolb (1984)

Conditions favorisant l’apprentissage

« L’apprentissage est le processus par lequel la connaissance est créée à travers la transformation de l’expérience » (Kolb, 1984). Le modèle décrit par David Kolb (1984) définit comme suit les caractéristiques qui décrivent l’apprentissage expérientiel.

  • L’apprentissage c’est le processus de création de connaissance.
  • L’apprentissage doit être considéré comme un processus continu basé sur l’expérience et non comme un résultat à atteindre.
  • L’objectif de l’enseignement est de stimuler la recherche et de raffiner le processus de captation de connaissances, et non de mémoriser une tonne de connaissances.
  • Le processus d’apprentissage demande la résolution de conflits de deux modes opposés d’adaptation au monde : l’expérience concrète/l’abstrait, l’intériorité/l’extériorité.
  • Apprendre, n’est pas du ressort d’une seule spécialisation du royaume des fonctions de cognition et de perception. Apprendre, demande la participation de tout le corps : réflexion, sensation, perception et comportement.
  • L’apprentissage est le processus d’adaptation majeur de l’humain.
  • L’apprentissage demande des interactions entre les personnes et l’environnement.

Niveau d’expertise des apprenants

La formation utilisant la stratégie expérientielle s’adresse à tous les niveaux d’expertise. Lors de la planification de l’expérience à faire vivre par les étudiants, le formateur devra tenir compte de leur niveau d’expertise. L’expérience sera plus simple pour un débutant et augmentera en difficulté tout au long de la formation. Un apparentant expert verra, lui aussi, une progression dans la difficulté du problème à résoudre, mais le point de départ sera plus compliqué que pour un débutant.

Type de guidage

La phase expérimentation, doit être vécue avec un minimum de guidage pour laisser l’étudiant vivre pleinement son expérience.

Cependant, les étapes de l’observation réfléchie, de la conceptualisation et l’émission d’hypothèse peuvent être supportées par des outils fournis pour par l’enseignant pour aider l’étudiant dans sa démarche. Aussi, l’enseignant peut très bien agir comme guide pour aider les étudiants à compléter ces phases.

Type de regroupement des apprenants

Un seul étudiant peut vivre une expérience, mais celle-ci sera plus riche si elle est vécue par plusieurs participants.

Milieu d’intervention

Décrire dans quel milieu éducatif la stratégie a été utilisée. Donner des exemples.

Conseils pratiques

Dans la mesure du possible, fournir des conseils, des « trucs » ou des « astuces » en lien avec des exemples issus de la pratique « réelle » de cette stratégie.

Ressources informationnelles utilisées dans la fiche

Ici figurent toutes les ressources informationnelles qui ont été lues et utilisées par les contributeurs successifs pour rédiger la fiche. Ces ressources ont être puisées dans celles qui ont été pré-déterminées ci-dessous, dans la section : Ressources informationnelles disponibles. Toutefois, chaque contributeur peut choisir d'utiliser d'autres ressources, du moment qu'elles sont pertinentes pour la thématique traitées, crédibles et présentent un contenu de qualité. Les références utilisées doivent être placées dans la bonne section : soit dans la bibliographie (articles, livres, chapitres) soit dans la webographie (ressources électroniques diverses, cependant les articles des revues électroniques ou des chapitres publiées en ligne doivent être placées dans la bibliographie).

Bibliographie

Placez dans cette section les articles des revues (y compris les revues en ligne, les livres ou les chapitres de livres (y compris ceux qui sont disponibles en ligne). Indiquez l'hyperlien si possible. Citez vos ressources selon les normes APA. Pour ce faire, utilisez le guide suivant : Couture, M. (2013, mise à jour). Adaptation française des normes bibliographiques de l'APA. Récupéré du site http://benhur.teluq.uquebec.ca/~mcouture/apa/Presentation.htm

Webographie

Placez dans cette section des ressources informationnelles complémentaires disponibles sur le web. Chaque ressources doit être décrite brièvement.Indiquez l'hyperlien (bien évidemment)et la date de consultation. Tâchez de citer vos ressources selon les normes APA. Pour y parvenir, utilisez le guide du professeur Couture, notamment cette section du guide en ligne : Couture, M. (2013, mise à jour). Adaptation française des normes bibliographiques de l'APA. Récupéré du site http://benhur.teluq.uquebec.ca/~mcouture/apa/Presentation.htm

Ressources informationnelles disponibles pour rédiger et améliorer la fiche

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