Différences entre versions de « "Les accommodements en enseignement" »

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Source de l'histoire[modifier]
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== Source de l'histoire ==
  
Cette histoire, dont l’auteur a été témoin, est inspirée d’un cas réel ayant eu lieu dans une école professionnelle ou la présence au cours est un critère important.
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J’ai été témoin d’une discussion entre l’orthopédagogue et la direction d’une école. Ils parlaient des différents moyens d’adaptation qui étaient mis en place pour plusieurs élèves. Des moyens souvent justifiés, mais à l’occasion, offerts à outrance. Ils déploraient que les moyens d’adaptations étaient parfois trop accessibles. À ce moment, leurs propos ont bifurqué au sujet de rencontres qu’ils avaient eues lors de formation à l’université, au sujet de l’accueil des stagiaires. Certaines discussions concernaient des étudiants en enseignement qui réussissaient à profiter de moyens d’adaptation que les universités acceptaient de mettre en place pour eux. Ils trouvaient ces opportunités inadmissibles pour des étudiants en enseignement.
Protagoniste[modifier]
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Un professeur en enseignement de la didactique avait aussi mis entre parenthèses ce même phénomène lors d’un cours. Il invitait les élèves de la classe à s’auto-questionner sur leurs aptitudes réelles à devenir enseignants. Il se disait outré de constater les accommodements qui devaient être mis en place par le module d’enseignement suite à des demandes administratives de l’université.
  
Monsieur C. directeur académique, responsable de la discipline. Il fut enseignant dans cet établissement et a exercé la profession au cœur de cette formation technique pendant vingt ans.
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== Protagoniste ==
L’Élève X. Élève adulte qui, arrivé à la fin de sa session, prend une décision qui peut l’amener à échouer à son cours.
 
Un professeur qui se retrouve au milieu de la situation et reste neutre.
 
Voici ce qui s'est passé...[modifier]
 
  
Un matin, le professeur d’une des classes sur les techniques particulières à la profession n’est pas rentré au travail. Il s’agissait de la dernière classe de la session. Monsieur C. Directeur académique, à contacter un autre enseignant qui est arrivé pour remplacer son collègue. Celui-ci en vérifiant les plans de cours s’est rendu compte que les élèves allaient travailler sur un projet qu’il devait planifier chez eux les jours précédents. En accueillant les élèves, il leur a donc expliqué ce qu’il attendait d’eux. À ce moment, il s’est rendu compte que l’enseignant responsable de la classe n’avait pas remis les consignes nécessaires la semaine précédente. De plus, un des élèves qui avait déjà atteint le maximum d’absence autorisée a dit que dans ces conditions il refusait de rentrer en classe. L’enseignant a été chercher le Directeur académique pour avoir des conseils sur la conduite à suivre. Il avait besoin de savoir comment organiser sa classe, mais surtout les conséquences pour l’élève qui refusait de rentrer en classe. Mr C a expliqué à l’enseignant comment organiser la classe et demander à tous les élèves de rentrer en classe après leur avoir expliqué les nouveaux objectifs de la classe. L’élève récalcitrant a maintenu sa décision devant les autres élèves, l’enseignant et Mr C qui lui a expliqué les conséquences s’il ne rentrait pas en classe. Ne pas rentrer en classe amenait l’élève à ne plus être autorisé à passer l’examen final et donc à échouer à son cours. L’élève a maintenu sa décision de ne pas rentrer en classe et il a échoué à son cours
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Un directeur d’école, l’orthopédagogue et un professeur universitaire.
Questions[modifier]
 
  
Si vous étiez dans la situation du Directeur académique;
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== Voici ce qui s'est passé... ==
Quelle aurait été votre réaction lorsque l’enseignant vous a demandé conseil?
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Auriez-vous maintenu la classe?
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Leurs propos se résument par des inquiétudes liées aux différents moyens d’adaptation mis en place dans le milieu universitaire pour certains élèves en enseignement. Certains se plaignent de recevoir des stagiaires qui n’ont pas le profil de l’emploi, que les compétences et les aptitudes ne sont pas au rendez-vous. Leur réflexion s’appuyait sur un parallèle qu’ils faisaient avec un chirurgien ou bien un pilote d’avion. « Est-ce que l’on accepterait de se faire opérer par un chirurgien ayant le Parkinson ? Ou bien, voudrions-nous être passagers d’un avion piloté par un pilote présentant une déficience visuelle ? ».
Vu la situation, auriez-vous offert le choix à l’élève de ne pas assister à cette classe sans pénalité?
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De mon côté, j’ai pu observer une concordance entre mes observations et leur discussion. Quelques étudiants ont droit au tiers du temps en surplus du temps accordé pour les périodes d’examen (à cause d’un diagnostic de TDAH et/ou dyslexie). Ils peuvent faire leur passation dans un autre local, loin des dérangements. À plusieurs reprises, tout au cours des sessions, certains étudiants ne font pas partie du groupe lors des examens. Par exemple, pour la passation d’une évaluation à laquelle on accorde trois heures, ils auront droit à quatre heures. Voici des exemples de services d’aide offerts à différents endroits et un article intéressant expliquant la hausse de la clientèle présentant un TDAH dans la communauté universitaire et les possibilités d’accommodations.
Après que l’élève est décidé à ne pas rentrer en classe, auriez-vous fait une exception au niveau du nombre d’absences et donc permis à l’élève de se présenter à son examen?
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Exemples de moyens mis en place dans différentes universités : https://www.aide.ulaval.ca/cms/.../tdah_traitements_et_ressources https://www.usherbrooke.ca/etudiants/vie-etudiante/nota-bene/chroniques-du-nota-bene/chroniques-trucs-et-astuces/chroniques-trucs-et-astuces-details/article/20712/ Revue internationale de Pédagogie de l’enseignement Supérieur : http://ripes.revues.org/416
Si la situation ne s’était pas passée devant les autres élèves auriez-vous agi différemment
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Si vous étiez dans la situation de l’élève;
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== Questions ==
Comment auriez-vous réagi à cette situation?
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Selon vous, si la discussion avait eu lieu en privé, est-ce que l’élève aurait eu une réaction différente?
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Si vous étiez en pouvoir de décision au ministère de l’Éducation, accepteriez-vous la mise en place de ces moyens d’adaptation dans les différentes facultés d’enseignement des universités? • Quelle est votre opinion personnelle à ce sujet ? Expliquez pourquoi ? • Est-ce que votre position serait différente, si l’histoire impliquait des élèves étudiant dans un autre domaine ?
Si vous étiez dans la situation de l’enseignant;
 
Auriez-vous décidé d’intervenir d’une façon ou d’une autre? Comment et pourquoi?
 
 
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Version actuelle datée du 17 novembre 2016 à 16:42

Source de l'histoire

J’ai été témoin d’une discussion entre l’orthopédagogue et la direction d’une école. Ils parlaient des différents moyens d’adaptation qui étaient mis en place pour plusieurs élèves. Des moyens souvent justifiés, mais à l’occasion, offerts à outrance. Ils déploraient que les moyens d’adaptations étaient parfois trop accessibles. À ce moment, leurs propos ont bifurqué au sujet de rencontres qu’ils avaient eues lors de formation à l’université, au sujet de l’accueil des stagiaires. Certaines discussions concernaient des étudiants en enseignement qui réussissaient à profiter de moyens d’adaptation que les universités acceptaient de mettre en place pour eux. Ils trouvaient ces opportunités inadmissibles pour des étudiants en enseignement. Un professeur en enseignement de la didactique avait aussi mis entre parenthèses ce même phénomène lors d’un cours. Il invitait les élèves de la classe à s’auto-questionner sur leurs aptitudes réelles à devenir enseignants. Il se disait outré de constater les accommodements qui devaient être mis en place par le module d’enseignement suite à des demandes administratives de l’université.

Protagoniste

Un directeur d’école, l’orthopédagogue et un professeur universitaire.

Voici ce qui s'est passé...

Leurs propos se résument par des inquiétudes liées aux différents moyens d’adaptation mis en place dans le milieu universitaire pour certains élèves en enseignement. Certains se plaignent de recevoir des stagiaires qui n’ont pas le profil de l’emploi, que les compétences et les aptitudes ne sont pas au rendez-vous. Leur réflexion s’appuyait sur un parallèle qu’ils faisaient avec un chirurgien ou bien un pilote d’avion. « Est-ce que l’on accepterait de se faire opérer par un chirurgien ayant le Parkinson ? Ou bien, voudrions-nous être passagers d’un avion piloté par un pilote présentant une déficience visuelle ? ». De mon côté, j’ai pu observer une concordance entre mes observations et leur discussion. Quelques étudiants ont droit au tiers du temps en surplus du temps accordé pour les périodes d’examen (à cause d’un diagnostic de TDAH et/ou dyslexie). Ils peuvent faire leur passation dans un autre local, loin des dérangements. À plusieurs reprises, tout au cours des sessions, certains étudiants ne font pas partie du groupe lors des examens. Par exemple, pour la passation d’une évaluation à laquelle on accorde trois heures, ils auront droit à quatre heures. Voici des exemples de services d’aide offerts à différents endroits et un article intéressant expliquant la hausse de la clientèle présentant un TDAH dans la communauté universitaire et les possibilités d’accommodations. Exemples de moyens mis en place dans différentes universités : https://www.aide.ulaval.ca/cms/.../tdah_traitements_et_ressources https://www.usherbrooke.ca/etudiants/vie-etudiante/nota-bene/chroniques-du-nota-bene/chroniques-trucs-et-astuces/chroniques-trucs-et-astuces-details/article/20712/ Revue internationale de Pédagogie de l’enseignement Supérieur : http://ripes.revues.org/416

Questions

• Si vous étiez en pouvoir de décision au ministère de l’Éducation, accepteriez-vous la mise en place de ces moyens d’adaptation dans les différentes facultés d’enseignement des universités? • Quelle est votre opinion personnelle à ce sujet ? Expliquez pourquoi ? • Est-ce que votre position serait différente, si l’histoire impliquait des élèves étudiant dans un autre domaine ? D'autres histoires des valeurs[modifier]

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