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== Appellation en anglais ==
 
== Appellation en anglais ==
Préciser les termes anglais utilisés pour nommer cette stratégie.
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Positive feedback <br>
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Positive social reinforcement
  
 
== Résumé introductif ==
 
== Résumé introductif ==
Consultez ce document qui propose l'exemple du contenu d'une fiche, et la façon d'en résumer les sections : https://wiki.teluq.ca/wikitedia/uploads/Exemple_d%27utilisation_du_guide_de_r%C3%A9daction_de_r%C3%A9sum%C3%A9.doc
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La stratégie de la rétroaction positive (SRP) est une technique d'intervention basée sur les principes du conditionnement opérant (Skinner, 1979) et qui intègre certaines composantes de la théorie de Bandura (1997) sur le sentiment d’efficacité personnelle, dont la persuasion verbale. <br><br>
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L’efficacité de la SRP repose sur l’hypothèse que l'attention sociale d'une personne peut avoir une valeur renforçante auprès d'une autre personne ou d'un groupe et ainsi faciliter l’apprentissage de comportements souhaités et la mobilisation de ses ressources motivationnelles vers l’atteinte d’objectifs déterminés. <br><br>
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Il s'agit pour le formateur de fournir une attention verbale ou non verbale au sujet lorsque celui-ci présente un ou des comportements appropriés (renforcement positif) et à ignorer les comportements non appropriés (extinction).<br><br>
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L’utilisation judicieuse de la SRP nécessite l’appropriation de certains principes et techniques d’interaction interpersonnelle et de groupe. Dans cette fiche, nous nous référons surtout à la technique d’intervention dite du renforcement social de Forget, Otis et Leduc (1988) : <br>
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''Le renforcement social est une technique d'intervention basée sur les principes du conditionnement opérant et qui intègre les procédés de    renforcement positif et d'extinction. Cette technique suppose que l'attention sociale d'une personne peut avoir une valeur renforçante auprès d'une autre personne ou d'un groupe. Il s'agit alors pour l'intervenant de fournir une attention verbale ou non verbale au sujet lorsque celui-ci présente un ou des comportements appropriés (renforcement positif) et à ignorer les comportements non appropriés (extinction). Ce qui suppose qu’il faut minimiser les erreurs, car trop les accentuées entraîne des effets secondaires indésirables tels que l'aversion et l’évitement (P. 200)''
  
 
== Stratégies apparentées ==
 
== Stratégies apparentées ==
Identifier les stratégies similaires, notamment en ce qui concerne les domaines d’apprentissage  et les conditions d’apprentissage visées. Préciser, au besoin, les similitudes et les différences. Identifier les synonymes s’il y a lieu.
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'''Synonymes :'''<br>
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* La persuasion verbale (feed-back évaluatifs, encouragements, avis de personnes signifiantes)
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* Feedback positif
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* Le renforcement social différentiel (RSD)
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'''Apparenté :'''<br>
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Certaines techniques liées au conditionnement opérant (théorie béhavioriste) : <br>
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* Contingence de renforcement
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* Intervalle et proportion des renforçateurs
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* Renforçateurs multiples
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* Le façonnement (shaping)<br>
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Certaines techniques liées à la théorie sociale cognitive (Bandura, 1997):<br>
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* Le sentiment d’efficacité personnelle
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* L’imitation sociale
  
 
== Type de stratégie ==
 
== Type de stratégie ==
Déterminer le type de stratégie et expliquer brièvement pourquoi on catégorise la stratégie en tant que modèle, macrostratégie ou microstratégie. Une stratégie peut appartenir à plus d'une catégorie, et le cas échéant, il faudra l'expliquer brièvement. Ne pas oublier indiquer les hyperliens correspondants aux pages concernées.
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La SRP est une macrostratégie car elle peut être utilisée comme une approche d’intervention guidant l’ensemble des interventions durant une formation. Par exemple, dans le cas de Clubs de recherche d’emploi où les participants doivent apprendre des techniques de recherche d’emploi et développer leur motivation et leur confiance en soi, cette stratégie est transversale à l’ensemble du programme. <br>
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Par ailleurs, l’utilisation de la SRP peut être aussi ramenée à des activités spécifiques d’apprentissage, en ce sens elle est aussi une microstratégie. Par exemple, pour l’apprentissage d’une tâche spécifique, comme la rédaction d’un curriculum vitae.
  
 
== Type de connaissances ==
 
== Type de connaissances ==
Décrire les connaissances visées. Expliquer en quoi cette stratégie est adaptée à ce type de connaissances. Donner des exemples des contenus ou champs disciplinaires dans lesquels la stratégie a été utilisée.
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Les apprentissages sont surtout de l’ordre de comportements observables. Les personnes doivent démontrer l’acquisition de « savoir-faire ». On parle alors de '''connaissances procédurales'''. Dans le cas de situations plus complexes, les apprenants doivent en situation réelle reproduire et adapter les procédures dans des contextes variées et différents de ceux vécus lors des exercices en groupe et sous la supervision des formateurs. Il s’agit ici de '''compétences''', puisqu’il est question de « savoir-agir » en situation complexe.
  
 
== Description ==
 
== Description ==
Décrire la démarche d’enseignement-apprentissage proposée par la stratégie, notamment :  la problématique et les origines de conception de cette stratégie, ses principales étapes, les conditions de la mise en œuvre, les médias qui peuvent être utilisés pour supporter la stratégie.
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La théorie sur le conditionnement opérant est à la base de la SRP, laquelle stratégie se veut une opérationnalisation du renforcement positif dans un contexte humain et social.<br>
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Selon cette théorie, l’apprentissage est avant tout une modification d’un comportement observable par l’utilisation du renforcement positif ou négatif. Un renforcement positif est un ajout d’un stimulus (un « renforçateur » matériel ou social jugé gratifiant par le receveur) ou un renforcement négatif (le retrait d’un stimulus perçu préalablement gratifiant). Pour la SRP, les stratégies d’intervention se basent sur le renforcement positif dont les renforçateurs sont sociaux.<br>
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Certaines conditions sont nécessaires pour que le renforcement social soit efficace. Dans les sections suivantes, nous aborderons ces principales conditions, soit la contingence, l'intervalle et la proportion des renforcements. Nous apporterons aussi des précisions sur l'importance des renforçateurs multiples, de même que sur les procédures particulières pour que le renforcement positif soit significatif. Enfin, nous conclurons par quelques commentaires sur l'extinction et le renforcement négatif.<br>
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===== Contingence de renforcement =====
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La contingence de renforcement est l'intervalle entre le comportement et le renforcement. Idéalement, le renforcement doit se faire immédiatement après l'émission du comportement cible. Azrin et Holtz (1966) ont d'ailleurs démontré que l'intensité d'une réponse est inversement proportionnelle au temps qui sépare le comportement de sa conséquence.<br>
 
   
 
   
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Bien entendu, il est toujours possible de renforcer un comportement qui a été mis ultérieurement en ravivant la mémoire du client sur les comportements spécifiques que nous voulons renforcer. Il faut se rappeler toutefois que plus nous intervenons rapidement, plus le renforçateur est efficace. Ainsi, à titre d'exemple, lors de simulations d'entrevues sur vidéo, le retour doit se faire immédiatement après le visionnement, et non pas le lendemain ou après avoir visionné les cassettes de deux ou trois autres participants.<br>
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===== Intervalle et proportion des renforçateurs =====
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En situation d'animation de groupe, les comportements-cibles ne peuvent pas tous être contrôlés. Il est difficile d'établir un programme de renforcement continu où toutes les réponses désirées sont renforcées. Dans la mesure du possible, le formateur fait en sorte que chacun des participants reçoive beaucoup plus d'attention au début de l'apprentissage d'un nouveau comportement, pour ensuite offrir des renforçateurs intermittents, c'est-à-dire sur une base non régulière, autant en fonction du temps dans l'apparition des réponses désirées (renforcement à intervalle) qu'en fonction du nombre de réponses désirées émises (renforcement a proportion).<br>
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Par exemple, le formateur peut décider de féliciter l'ensemble des participants pour leur ponctualité, a tous les matins de la première semaine. Dans la deuxième semaine, il ne félicite qu'a deux occasions et n'en fait mention qu'une seule fois, à la fin du programme. Il s'agit alors d'un programme de renforcement à intervalles, puisque le temps est la variable principale qui détermine le moment d'émettre le renforçateur.<br>
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===== Renforçateurs multiples =====
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Une autre façon d'éviter au renforcement de perdre son efficacité consiste à diversifier les sources de renforcements. Cette stratégie a été désignée par Aynon et Azrin (1968) sous le nom de règle de renforcement multiple.<br>
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Dans des situations de groupe, les formateurs et les membres du groupe agissent comme principaux agents de renforcement en promouvant une diversité de formes d'encouragement pour chaque participant. Mais il ne s'agit pas des seules sources de renforcement; d'autres stimuli de l'environnement peuvent aussi agir comme renforçateurs. Il en est ainsi des résultats des démarches de recherche d'emploi. Prenons l'exemple d'un participant qui contacte une connaissance et obtient une piste d'emploi. La conséquence de son action est un renforcement positif intermittent.<br>
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===== Extinction =====
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La punition n'est pas utilisée avec la SRP, car elle entraîne des effets secondaires indésirables, tels que l'aversion et l'évitement (Azrin et Holz, 1966). Pour diminuer la fréquence d'apparition d'un comportement, il est préférable d'utiliser l'extinction. Par exemple, si un participant arrive en retard, il ne sera pas réprimandé devant tout le groupe, non plus qu'on lui fera mention de l'importance d'être à l'heure. Le formateur ignore les comportements jugés inappropriés de façon à ce qu'ils s'éteignent d'eux-mêmes.<br>
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===== Façonnement =====
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Pour l’apprentissage de comportements qui apparaissent rarement dans le répertoire du participant, il est quand même possible d’utiliser la SRP en renforçant les approximations qui vont dans le sens du comportement terminal désiré. Ainsi, pour enseigner ce comportement, nous devons récompenser les comportements les plus prêts ou les approximations du comportement désiré (Hansen et al., 1980).<br>
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==== Procédures de rétroaction ====
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* Faire valoir d’abord des points positifs retenus de l’entrevue, ensuite les points à améliorer
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* Mettre l’accent sur le comportement et non pas sur le caractère de la personne
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* Se centrer sur le comportement contrôlable et non pas sur des caractéristiques innées (ex. défaut d’élocution)
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* Être précis et concret et non pas émettre un commentaire général
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* Éviter le langage technique
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* Être personnel, aidant plutôt qu’agressant, en évitant tout jugement moral ou de valeur
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* Chercher une communication claire entre le donneur et le receveur.  (AFPA, 1987)
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== Conditions favorisant l’apprentissage ==
 
== Conditions favorisant l’apprentissage ==
Identifier, expliquer  et justifier les conditions d’apprentissage que la stratégie vise à favoriser. Décrire quelle est la preuve empirique de l’efficacité de la stratégie.
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La rétroaction positive est une stratégie qui s’inscrit dans un contexte global d’intervention. Son efficacité demande une constance dans son application. <br><br>
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Il est important que le formateur soit spécifique dans sa rétroaction en décrivant clairement le comportement ou l'attitude jugée positive. Il importe d'éviter les « compliments » qui sonnent non-authentiques.
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Chaque personne est différente : un « renforçateur » peut être positif pour une personne et non pour l’autre. Il est donc important d’adapter la stratégie des «renforçateurs sociaux» en fonction des profils personnels des apprenants.
  
 
== Niveau d’expertise des apprenants ==
 
== Niveau d’expertise des apprenants ==
Identifier si la stratégie est adaptée aux apprenants débutants, intermédiaires ou novices dans un domaine. Décrire comment la stratégie prend en considération le niveau des connaissances des apprenants dans le domaine ciblé. Donner des exemples.
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La SRP a été utilisée autant auprès d’enfants que d’adultes. Elle est particulièrement appropriée pour des connaissances relativement standardisées axées sur des processus cognitifs liés à l’application de procédures.
  
 
== Type de guidage ==
 
== Type de guidage ==
Décrire quel est le type de guidage et de support offert par la stratégie.  Faire les liens avec le niveau d’expertise des apprenants en décrivant comment et pourquoi le type offert est censé favoriser l’apprentissage de ces apprenants.
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La SRP s’inscrit dans une dynamique positive d'entraide. Son efficacité repose en grande partie sur le style d'animation adopté par le formateur. Celui-ci doit maitriser les procédures de renforcement décrite à la section ''Description''. <br>
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Les animateurs canalisent les énergies du groupe vers des tâches précises en fonction d'un ordre de présentation des activités et d'un échéancier préalablement établi. L'animateur est, à la fois, l'expert en lien avec le domaine de connaissances de la formation, le facilitateur et le motivateur positif qui supporte et conseille tout au long de la formation. Ces principales tâches sont les suivantes :
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* Animer le groupe en respectant les principes de la SRP et ceux s’y rapportant, par exemple la brève explication, la modélisation, la rotation systématique, etc.
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* Être garant de la dynamique de groupe, veiller à maintenir la motivation de chacun et un climat positif d'entraide.<br>
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Exemple de guidage lors du déroulement d’une activité demandant le rappel des consignes de la rétroaction positive : <br>
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* Faire valoir d’abord des points positifs retenus de l’entrevue, ensuite les points à améliorer 
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* Mettre l’accent sur le comportement et non pas sur le caractère de la personne 
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* Se centrer sur le comportement contrôlable et non pas sur des caractéristiques innées (ex. défaut d’élocution) 
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* Être précis et concret et non pas émettre un commentaire général 
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* Éviter le langage technique 
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* Être personnel, aidant plutôt qu’agressant, en évitant tout jugement moral ou de valeur 
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* Chercher une communication claire entre le donneur et le receveur
  
 
== Type de regroupement des apprenants ==
 
== Type de regroupement des apprenants ==
Décrire le type de regroupement préconisé par la stratégie et comment on peut le réaliser. Donner des exemples.
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En tant que macrostratégie, la SRP peut s’appliquer en milieu scolaire comme méthode pédagogique et aussi en formation des adultes dans différents contextes axés sur l’apprentissage de tâches précises tout comme le renforcement de comportements spécifiques ou les changements d'attitudes. <br>
  
 
== Milieu d’intervention ==
 
== Milieu d’intervention ==
Décrire dans quel milieu éducatif la stratégie a été utilisée. Donner des exemples.
 
  
== Exemples d'utilisation ==
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La rétroaction positive est utilisée en contexte scolaire lors d’interactions enseignant-élèves comme une des stratégies de communication à adopter pour encourager le maintien de comportements adéquats. Elle est aussi mise de l’avant dans la relation parent-enfants. <br>
Des exemples issus de la pratique « réelle » de cette stratégie,  dans un contexte ponctuel et précis,  selon des objectifs d'apprentissage ciblés.  
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Les éducateurs spécialisés l’utilisent aussi auprès des personnes éprouvant des difficultés d’adaptation. <br>
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La stratégie a été utilisée dans des contextes d’apprentissage où les apprenants ont la même problématique. Par exemple des chercheurs d’emploi ou des créateurs d’entreprise (travailleurs autonomes).
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== Conseils pratiques et exemples d'utilisation ==
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Une présentation d'un exemple de l'utilisation de la rétroaction positive dans le contexte d'un programme d'aide à l'insertion en emploi appelé « Club de recherche d'emploi » est disponible : [[Fichier:Cas-rétroaction positive-Ross- 2022.pptx]].
  
 
== Bibliographie ==
 
== Bibliographie ==
Ici figurent toutes les ressources informationnelles ((articles, livres, chapitres) qui ont été lues et utilisées par les contributeurs successifs pour rédiger la fiche. Citez vos ressources selon [http://benhur.teluq.uquebec.ca/~mcouture/apa/Presentation.htm les normes APA.] Vous pouvez insérer l'hyperlien vers la ressource.  
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AFPA (1987). Guide du Club de recherche active d'emploi. Document non publié.<br>
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Azrin, N.H. et Holz, W.C. (1966). Punishment, in W.K. Horning (Ed.) : Operant behavior : Areas of research and application (p. 380-447). New York : Appleton Century Crofts.<br>
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Bandura, A. (1976). L’apprentissage social (traductions de : Pinciples of behavior modification, 1969). Bruxelles : Mardaga<br>
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Forget, J., Otis, R. et Leduc, A. (1988). Psychologie de l'apprentissage : théories et applications. Brossard : Behaviora.<br>
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Hansen, J., Warner, R.W. et Elsie J.S. (1982). Group counseling. Chicago: Rand McNally.<br>
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Institut pacifique. (2016). Matériel pédagogique pour l’enseignement de stratégies efficaces - Mes paroles, j’y vois : je m’engage pour une communication positive à l’école. [En ligne] http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/dpse/adaptation_serv_compl/Guide_2016.pdf<br>
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Ross, D., (1995). Analyse du programme des Clubs de recherche d'emploi et pistes de développement. Sherbrooke: Mémoire de maîtrise, Université de Sherbrooke. <br>
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Skinner B.F. (1979). Pour une science du comportement : le behaviorisme. Paris : Delachaux & Niestle.<br>
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Staats, A.W. (1986). Behaviorisme social (traduction A. Leduc). Brossard : Behaviora.
  
 
== Webographie==  
 
== Webographie==  
Placez dans cette section des ressources informationnelles complémentaires disponibles sur le web, qui ne sont pas les articles scientifiques, les livres ou les chapitres de livres. Chaque ressources doit être décrite brièvement. Indiquez l'hyperlien et la date de consultation. Tâchez de [http://benhur.teluq.uquebec.ca/~mcouture/apa/Presentation.htm citer vos ressources selon les normes APA].  
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Dery, M. et Boivin, M. ''Le renforcement positif''. https://prezi.com/w1prv8qy3vz2/le-renforcement-positif/. [Consulté le 30 mars 2022].
  
 
== Veille informationnelle - Ressources disponibles pour rédiger et améliorer la fiche ==
 
== Veille informationnelle - Ressources disponibles pour rédiger et améliorer la fiche ==
 
Cette section sert pour indiquer les sources disponibles sur la stratégie dont traite la fiche et, éventuellement, des sujets plus généraux mais liés de près à la thématique de la fiche. Si vous utilisez ces sources pour rédiger votre contribution, vous devez les citer dans votre texte et, de plus, les déplacer dans la section Bibliographie ou Webographie.  La catégorisation des sources en "webographie" ou "bibliographie" n'est pas obligatoire dans cette section, mais elle tout de même souhaitable.
 
Cette section sert pour indiquer les sources disponibles sur la stratégie dont traite la fiche et, éventuellement, des sujets plus généraux mais liés de près à la thématique de la fiche. Si vous utilisez ces sources pour rédiger votre contribution, vous devez les citer dans votre texte et, de plus, les déplacer dans la section Bibliographie ou Webographie.  La catégorisation des sources en "webographie" ou "bibliographie" n'est pas obligatoire dans cette section, mais elle tout de même souhaitable.
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[[Catégorie:Toutes_les_fiches]]
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[[Catégorie:Microstratégie]]

Version actuelle datée du 4 avril 2022 à 16:36


Appellation en anglais

Positive feedback
Positive social reinforcement

Résumé introductif

La stratégie de la rétroaction positive (SRP) est une technique d'intervention basée sur les principes du conditionnement opérant (Skinner, 1979) et qui intègre certaines composantes de la théorie de Bandura (1997) sur le sentiment d’efficacité personnelle, dont la persuasion verbale.

L’efficacité de la SRP repose sur l’hypothèse que l'attention sociale d'une personne peut avoir une valeur renforçante auprès d'une autre personne ou d'un groupe et ainsi faciliter l’apprentissage de comportements souhaités et la mobilisation de ses ressources motivationnelles vers l’atteinte d’objectifs déterminés.

Il s'agit pour le formateur de fournir une attention verbale ou non verbale au sujet lorsque celui-ci présente un ou des comportements appropriés (renforcement positif) et à ignorer les comportements non appropriés (extinction).

L’utilisation judicieuse de la SRP nécessite l’appropriation de certains principes et techniques d’interaction interpersonnelle et de groupe. Dans cette fiche, nous nous référons surtout à la technique d’intervention dite du renforcement social de Forget, Otis et Leduc (1988) :

Le renforcement social est une technique d'intervention basée sur les principes du conditionnement opérant et qui intègre les procédés de renforcement positif et d'extinction. Cette technique suppose que l'attention sociale d'une personne peut avoir une valeur renforçante auprès d'une autre personne ou d'un groupe. Il s'agit alors pour l'intervenant de fournir une attention verbale ou non verbale au sujet lorsque celui-ci présente un ou des comportements appropriés (renforcement positif) et à ignorer les comportements non appropriés (extinction). Ce qui suppose qu’il faut minimiser les erreurs, car trop les accentuées entraîne des effets secondaires indésirables tels que l'aversion et l’évitement (P. 200)

Stratégies apparentées

Synonymes :

  • La persuasion verbale (feed-back évaluatifs, encouragements, avis de personnes signifiantes)
  • Feedback positif
  • Le renforcement social différentiel (RSD)


Apparenté :

Certaines techniques liées au conditionnement opérant (théorie béhavioriste) :

  • Contingence de renforcement
  • Intervalle et proportion des renforçateurs
  • Renforçateurs multiples
  • Le façonnement (shaping)

Certaines techniques liées à la théorie sociale cognitive (Bandura, 1997):

  • Le sentiment d’efficacité personnelle
  • L’imitation sociale

Type de stratégie

La SRP est une macrostratégie car elle peut être utilisée comme une approche d’intervention guidant l’ensemble des interventions durant une formation. Par exemple, dans le cas de Clubs de recherche d’emploi où les participants doivent apprendre des techniques de recherche d’emploi et développer leur motivation et leur confiance en soi, cette stratégie est transversale à l’ensemble du programme.

Par ailleurs, l’utilisation de la SRP peut être aussi ramenée à des activités spécifiques d’apprentissage, en ce sens elle est aussi une microstratégie. Par exemple, pour l’apprentissage d’une tâche spécifique, comme la rédaction d’un curriculum vitae.

Type de connaissances

Les apprentissages sont surtout de l’ordre de comportements observables. Les personnes doivent démontrer l’acquisition de « savoir-faire ». On parle alors de connaissances procédurales. Dans le cas de situations plus complexes, les apprenants doivent en situation réelle reproduire et adapter les procédures dans des contextes variées et différents de ceux vécus lors des exercices en groupe et sous la supervision des formateurs. Il s’agit ici de compétences, puisqu’il est question de « savoir-agir » en situation complexe.

Description

La théorie sur le conditionnement opérant est à la base de la SRP, laquelle stratégie se veut une opérationnalisation du renforcement positif dans un contexte humain et social.

Selon cette théorie, l’apprentissage est avant tout une modification d’un comportement observable par l’utilisation du renforcement positif ou négatif. Un renforcement positif est un ajout d’un stimulus (un « renforçateur » matériel ou social jugé gratifiant par le receveur) ou un renforcement négatif (le retrait d’un stimulus perçu préalablement gratifiant). Pour la SRP, les stratégies d’intervention se basent sur le renforcement positif dont les renforçateurs sont sociaux.

Certaines conditions sont nécessaires pour que le renforcement social soit efficace. Dans les sections suivantes, nous aborderons ces principales conditions, soit la contingence, l'intervalle et la proportion des renforcements. Nous apporterons aussi des précisions sur l'importance des renforçateurs multiples, de même que sur les procédures particulières pour que le renforcement positif soit significatif. Enfin, nous conclurons par quelques commentaires sur l'extinction et le renforcement négatif.

Contingence de renforcement

La contingence de renforcement est l'intervalle entre le comportement et le renforcement. Idéalement, le renforcement doit se faire immédiatement après l'émission du comportement cible. Azrin et Holtz (1966) ont d'ailleurs démontré que l'intensité d'une réponse est inversement proportionnelle au temps qui sépare le comportement de sa conséquence.

Bien entendu, il est toujours possible de renforcer un comportement qui a été mis ultérieurement en ravivant la mémoire du client sur les comportements spécifiques que nous voulons renforcer. Il faut se rappeler toutefois que plus nous intervenons rapidement, plus le renforçateur est efficace. Ainsi, à titre d'exemple, lors de simulations d'entrevues sur vidéo, le retour doit se faire immédiatement après le visionnement, et non pas le lendemain ou après avoir visionné les cassettes de deux ou trois autres participants.

Intervalle et proportion des renforçateurs

En situation d'animation de groupe, les comportements-cibles ne peuvent pas tous être contrôlés. Il est difficile d'établir un programme de renforcement continu où toutes les réponses désirées sont renforcées. Dans la mesure du possible, le formateur fait en sorte que chacun des participants reçoive beaucoup plus d'attention au début de l'apprentissage d'un nouveau comportement, pour ensuite offrir des renforçateurs intermittents, c'est-à-dire sur une base non régulière, autant en fonction du temps dans l'apparition des réponses désirées (renforcement à intervalle) qu'en fonction du nombre de réponses désirées émises (renforcement a proportion).

Par exemple, le formateur peut décider de féliciter l'ensemble des participants pour leur ponctualité, a tous les matins de la première semaine. Dans la deuxième semaine, il ne félicite qu'a deux occasions et n'en fait mention qu'une seule fois, à la fin du programme. Il s'agit alors d'un programme de renforcement à intervalles, puisque le temps est la variable principale qui détermine le moment d'émettre le renforçateur.

Renforçateurs multiples

Une autre façon d'éviter au renforcement de perdre son efficacité consiste à diversifier les sources de renforcements. Cette stratégie a été désignée par Aynon et Azrin (1968) sous le nom de règle de renforcement multiple.

Dans des situations de groupe, les formateurs et les membres du groupe agissent comme principaux agents de renforcement en promouvant une diversité de formes d'encouragement pour chaque participant. Mais il ne s'agit pas des seules sources de renforcement; d'autres stimuli de l'environnement peuvent aussi agir comme renforçateurs. Il en est ainsi des résultats des démarches de recherche d'emploi. Prenons l'exemple d'un participant qui contacte une connaissance et obtient une piste d'emploi. La conséquence de son action est un renforcement positif intermittent.

Extinction

La punition n'est pas utilisée avec la SRP, car elle entraîne des effets secondaires indésirables, tels que l'aversion et l'évitement (Azrin et Holz, 1966). Pour diminuer la fréquence d'apparition d'un comportement, il est préférable d'utiliser l'extinction. Par exemple, si un participant arrive en retard, il ne sera pas réprimandé devant tout le groupe, non plus qu'on lui fera mention de l'importance d'être à l'heure. Le formateur ignore les comportements jugés inappropriés de façon à ce qu'ils s'éteignent d'eux-mêmes.

Façonnement

Pour l’apprentissage de comportements qui apparaissent rarement dans le répertoire du participant, il est quand même possible d’utiliser la SRP en renforçant les approximations qui vont dans le sens du comportement terminal désiré. Ainsi, pour enseigner ce comportement, nous devons récompenser les comportements les plus prêts ou les approximations du comportement désiré (Hansen et al., 1980).

Procédures de rétroaction

  • Faire valoir d’abord des points positifs retenus de l’entrevue, ensuite les points à améliorer
  • Mettre l’accent sur le comportement et non pas sur le caractère de la personne
  • Se centrer sur le comportement contrôlable et non pas sur des caractéristiques innées (ex. défaut d’élocution)
  • Être précis et concret et non pas émettre un commentaire général
  • Éviter le langage technique
  • Être personnel, aidant plutôt qu’agressant, en évitant tout jugement moral ou de valeur
  • Chercher une communication claire entre le donneur et le receveur. (AFPA, 1987)

Conditions favorisant l’apprentissage

La rétroaction positive est une stratégie qui s’inscrit dans un contexte global d’intervention. Son efficacité demande une constance dans son application.

Il est important que le formateur soit spécifique dans sa rétroaction en décrivant clairement le comportement ou l'attitude jugée positive. Il importe d'éviter les « compliments » qui sonnent non-authentiques. Chaque personne est différente : un « renforçateur » peut être positif pour une personne et non pour l’autre. Il est donc important d’adapter la stratégie des «renforçateurs sociaux» en fonction des profils personnels des apprenants.

Niveau d’expertise des apprenants

La SRP a été utilisée autant auprès d’enfants que d’adultes. Elle est particulièrement appropriée pour des connaissances relativement standardisées axées sur des processus cognitifs liés à l’application de procédures.

Type de guidage

La SRP s’inscrit dans une dynamique positive d'entraide. Son efficacité repose en grande partie sur le style d'animation adopté par le formateur. Celui-ci doit maitriser les procédures de renforcement décrite à la section Description.

Les animateurs canalisent les énergies du groupe vers des tâches précises en fonction d'un ordre de présentation des activités et d'un échéancier préalablement établi. L'animateur est, à la fois, l'expert en lien avec le domaine de connaissances de la formation, le facilitateur et le motivateur positif qui supporte et conseille tout au long de la formation. Ces principales tâches sont les suivantes :

  • Animer le groupe en respectant les principes de la SRP et ceux s’y rapportant, par exemple la brève explication, la modélisation, la rotation systématique, etc.
  • Être garant de la dynamique de groupe, veiller à maintenir la motivation de chacun et un climat positif d'entraide.


Exemple de guidage lors du déroulement d’une activité demandant le rappel des consignes de la rétroaction positive :

  • Faire valoir d’abord des points positifs retenus de l’entrevue, ensuite les points à améliorer
  • Mettre l’accent sur le comportement et non pas sur le caractère de la personne
  • Se centrer sur le comportement contrôlable et non pas sur des caractéristiques innées (ex. défaut d’élocution)
  • Être précis et concret et non pas émettre un commentaire général
  • Éviter le langage technique
  • Être personnel, aidant plutôt qu’agressant, en évitant tout jugement moral ou de valeur
  • Chercher une communication claire entre le donneur et le receveur

Type de regroupement des apprenants

En tant que macrostratégie, la SRP peut s’appliquer en milieu scolaire comme méthode pédagogique et aussi en formation des adultes dans différents contextes axés sur l’apprentissage de tâches précises tout comme le renforcement de comportements spécifiques ou les changements d'attitudes.

Milieu d’intervention

La rétroaction positive est utilisée en contexte scolaire lors d’interactions enseignant-élèves comme une des stratégies de communication à adopter pour encourager le maintien de comportements adéquats. Elle est aussi mise de l’avant dans la relation parent-enfants.
Les éducateurs spécialisés l’utilisent aussi auprès des personnes éprouvant des difficultés d’adaptation.
La stratégie a été utilisée dans des contextes d’apprentissage où les apprenants ont la même problématique. Par exemple des chercheurs d’emploi ou des créateurs d’entreprise (travailleurs autonomes).

Conseils pratiques et exemples d'utilisation

Une présentation d'un exemple de l'utilisation de la rétroaction positive dans le contexte d'un programme d'aide à l'insertion en emploi appelé « Club de recherche d'emploi » est disponible : Fichier:Cas-rétroaction positive-Ross- 2022.pptx.

Bibliographie

AFPA (1987). Guide du Club de recherche active d'emploi. Document non publié.
Azrin, N.H. et Holz, W.C. (1966). Punishment, in W.K. Horning (Ed.) : Operant behavior : Areas of research and application (p. 380-447). New York : Appleton Century Crofts.
Bandura, A. (1976). L’apprentissage social (traductions de : Pinciples of behavior modification, 1969). Bruxelles : Mardaga
Forget, J., Otis, R. et Leduc, A. (1988). Psychologie de l'apprentissage : théories et applications. Brossard : Behaviora.
Hansen, J., Warner, R.W. et Elsie J.S. (1982). Group counseling. Chicago: Rand McNally.
Institut pacifique. (2016). Matériel pédagogique pour l’enseignement de stratégies efficaces - Mes paroles, j’y vois : je m’engage pour une communication positive à l’école. [En ligne] http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/dpse/adaptation_serv_compl/Guide_2016.pdf
Ross, D., (1995). Analyse du programme des Clubs de recherche d'emploi et pistes de développement. Sherbrooke: Mémoire de maîtrise, Université de Sherbrooke.
Skinner B.F. (1979). Pour une science du comportement : le behaviorisme. Paris : Delachaux & Niestle.
Staats, A.W. (1986). Behaviorisme social (traduction A. Leduc). Brossard : Behaviora.

Webographie

Dery, M. et Boivin, M. Le renforcement positif. https://prezi.com/w1prv8qy3vz2/le-renforcement-positif/. [Consulté le 30 mars 2022].

Veille informationnelle - Ressources disponibles pour rédiger et améliorer la fiche

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