Différences entre versions de « Apprentissage social »

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== Appellation en anglais ==
 
  
Préciser les termes anglais utilisés pour nommer cette stratégie.  
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== Description ==
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L'apprentissage social (ou vicariant) est fondé sur l’observation réfléchie d’un modèle remplissant certaines conditions. Bandura (1980) soutient qu’à partir de l’observation d’autrui, l’individu se fait une idée sur la façon dont les nouveaux comportements sont produits. Ensuite, il se sert de cette information pour guider son action de reproduction du comportement, ce qui lui permet d’éviter beaucoup d'épreuves inutiles. Il s’agit d’un travail d’observation active qui permet à l’individu d’extraire les règles sous-jacentes aux styles de comportement observés pour construire des modalités comportementales proches de celles du modèle et de les dépasser en générant de nouvelles compétences et nouveaux comportements, bien au-delà de ce qui ont été observés. Ainsi, l’apprentissage social se met en place grâce à la mobilisation de quatre opérations :
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* '''L’attention :''' avant d’imiter un modèle, l’apprenant doit impérativement commencer par une observation attentive.
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* '''La rétention :''' la rétention se fait par l’utilisation des images mentales qui permettent de répéter (mentalement ou physiquement) des fragments du comportement observé.
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* '''La reproduction :''' une fois que le comportement à imiter est observé, puis retenu, l’apprenant doit le reproduire. Pour cela, il faut qu’il soit capable d’une auto-observation pour réguler son comportement et corriger sa démarche.
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* '''La motivation :''' l’apprentissage doit être motivant pour que l’apprenant fasse l’effort. La motivation peut avoir différentes sources : récompenses symboliques ou concrètes, sentiment d’auto-efficacité, etc.
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Pour Bandura (1980), le modelage ne peut constituer le seul processus en jeu dans l’apprentissage. Il définit deux autres processus constituant les piliers de l’apprentissage social : '''la symbolisation et l’autorégulation'''. Le premier concept renvoie à la capacité de l’individu d’analyser ses propres expériences, communiquer, créer, imaginer, anticiper et évaluer ses propres actions. Tandis que le deuxième renvoie au rôle des processus autorégulateurs dans la mise en exergue du rôle de l’action. Ce concept, appelé plus tard « agentivité humaine », renvoie à la capacité humaine à influer intentionnellement sur le cours de sa vie et de ses actions. Pour Bandura (1986), cette agentivité humaine est basée sur un facteur clé qui est le sentiment d’efficacité personnelle.
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L’apprentissage social suggère un « déterminisme réciproque » (reciprocal determinism, Bandura). L’environnement et les comportements s’influencent de façon réciproque.  
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== Stratégies apparentées ==
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La stratégie d’apprentissage social s’adresse à des apprenants [[Niveau d'expertise des apprenants|débutants]] ou [[Niveau d'expertise des apprenants|intermédiaires]] dans le domaine d’apprentissage. Ainsi, Sheffield (1961) soutient que le recours à un modèle expert semble favorable au développement d'une représentation optimale de la tâche à reproduire. Toutefois, d’autres auteurs (Zelaznik et al.,1978; Bird et Rikli, 1983) soutiennent, au contraire, que c’est l'observation d'un modèle variable (et donc novice) qui favorise l'apprentissage par observation. Dans le même ordre d’idée, Adams (1986) suggère que, lors d’une observation d’un modèle novice, l’observateur peut tirer profit des erreurs commises par le modèle.
  
Identifier les stratégies similaires, notamment en ce qui concerne les domaines d’apprentissage et les conditions d’apprentissage visées. Préciser, au besoin, les similitudes et les différences. Identifier les synonymes s’il y a lieu.
 
 
== Type de stratégie ==
 
  
Déterminer si la stratégie est une microstratégie ou une macrostratégie ou les deux.  
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L’apprentissage social peut mettre en œuvre trois types de stratégies de guidage :
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* Les stratégies [[Types de guidage|guidées par l’enseignant]] : cette stratégie convient bien à des apprenants novices. Dans ce cas, l’enseignant sert de modèle aux apprenants qui procèdent par observation ou imitation (apprentissage par modelage) dans l’acquisition des compétences visées. L’enseignant accompagne alors les apprenants dans leurs activités en apportant le support nécessaire.
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* Les stratégies [[Types de guidage|guidées par les pairs]] : cette stratégie convient aux apprenants peu importe leur niveau d’expertise (débutants, intermédiaires ou experts) à condition de former des dyades ou des petits groupes à hétérogénéité restreinte. Les apprenants confrontent leurs points de vue, leurs connaissances et leurs stratégies dans le cadre des activités de résolution de problèmes et d’étude par des cas afin de valider leurs connaissances. Cette confrontation permet l’émergence d’un conflit sociocognitif favorisant l’apprentissage. 
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* Les stratégies [[Types de guidage|guidées par les outils]] : cette stratégie convient aux apprenants peu importe leur niveau d’expertise. L’apprentissage social fait une exploitation extensive des outils technologiques comme les réseaux sociaux, les wikis, les forums et le partage des vidéos. Un des exemples-phares d’apprentissage social via les outils sont les Communautés de pratique virtuelle où les participants peuvent interagir pour mettre en commun et partager leurs expériences et leurs connaissances afin d’apprendre et d'acquérir de nouvelles connaissances.
  
== Types de connaissances ==  
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Décrire les connaissances visées. Expliquer en quoi cette stratégie est adaptée à ce type de connaissances. Donner des exemples des contenus ou champs disciplinaires dans lesquels la stratégie a été utilisée.
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== Bibliographie ==
  
== Description ==
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Adams J. A. (1986). Use of the model's knowledge of results to increase the observer's performance, ''Journal of Human Movement Studies'', 12, 89-98.
  
Décrire la démarche d’enseignement-apprentissage proposée par la stratégie, notamment : la problématique et les origines de conception de cette stratégie, ses principales étapes, les conditions de la mise en œuvre, les médias qui peuvent être utilisés pour supporter la stratégie.  
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Bandura A. (1980). ''L’apprentissage social''. Bruxelles, Belgique : Mardaga.
  
== Conditions favorisant l’apprentissage ==
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Bandura, A. (1986). The explanatory and predictive scope of self-efficacy theory. ''Journal of Clinical and Social Psychology'', 4, 359-373.
  
Identifier, expliquer et justifier les conditions d’apprentissage que la stratégie vise à favoriser. Décrire quelle est la preuve empirique de l’efficacité de la stratégie.  
+
Bird A. M., Rikli R.(1983) Observational learning and practice variability, ''Research Quarterly for Exercise and Sport'', 54, 1-4.
  
== Niveau d’expertise des apprenants ==
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Bourgeois, E. & Nizet, J. (1997). ''Apprentissage et formation des adultes''. Paris: PUF.
  
Identifier si la stratégie est adaptée aux apprenants débutants, intermédiaires ou novices dans un domaine. Décrire comment la stratégie prend en considération le niveau des connaissances des apprenants dans le domaine ciblé. Donner des exemples.  
+
Doise, W. & Mugny, G. (1981). ''Le développement social de l'intelligence''. Paris: InterEditions.
  
== Type de guidage ==
+
Gaonac'h, D. & C. Golder (1995). ''Manuel de psychologie pour l'enseignement''. Paris, Hachette.
  
Décrire quel est le type de guidage et de support offert par la stratégie. Faire les liens avec le niveau d’expertise des apprenants en décrivant comment et pourquoi le type offert est censé favoriser l’apprentissage de ces apprenants.  
+
Henri, F., & Lundgren-Cayrol, K. (2001). ''Apprentissage collaboratif à distance: pour comprendre et concevoir les environnements d'apprentissage virtuels''. Québec : Presses Universitaires du Québec.
  
== Type de regroupement des apprenants ==
+
National Research Council. (1961). Student Response in Programmed Instruction. Washington, DC: The National Academies Press, 34-54
  
Décrire le type de regroupement préconisé par la stratégie et comment on peut le réaliser. Donner des exemples.  
+
Newell, K. M. (1991). Motor skill acquisition. ''Annual review of psychology'',42(1), 213-237
  
== Milieu d’intervention ==
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Schmidt, R. A., & Lee, T. (1988). Motor control and learning. Human kinetics.
  
Décrire dans quel milieu éducatif la stratégie a été utilisée. Donner des exemples.  
+
Scully D. M., Newell K. M. (1985) Observational learning and the acquisitionof motor skills: Toward a visual perception perspective, ''Journal of Human Movement Studies'', 11, 169-186.
  
== Conseils pratiques ==
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Thomas, R. M., & Michel, C. (1994). ''Théories du développement de l'enfant: études comparatives''. Bruxelles, Beligique : De Boeck Supérieur.
  
Dans la mesure du possible, fournir des conseils, des « trucs » ou des « astuces » en lien avec des exemples issus de la pratique « réelle » de cette stratégie.  
+
Zelaznik H. N., Shapiro D. C, Newell K. M.(1978) On the structure of the motor recognition memory, ''Journal of Motor Behavior'', 8, 313-323.
  
== Ressources informationnelles utilisées dans la fiche ==
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== Webographie==
Ici figurent toutes les ressources informationnelles qui ont été lues et utilisées par les contributeurs successifs pour rédiger la fiche. Ces ressources ont être puisées dans celles qui ont été prédéterminées ci-dessous, dans la section : Ressources informationnelles disponibles. Toutefois, chaque contributeur peut choisir d'utiliser d'autres ressources, du moment qu'elles sont pertinentes pour la thématique traitée, crédibles et présentant un contenu de qualité.
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Site Cursus : http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/5274/apprentissage-social-retour-aux-sources/#.VYHdkfl_Oko consulté le 17 juin 2015
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Site Symetrix : http://www.symetrix.fr/8-bonnes-pratiques-social-learning-reussi/ consulté le 06 juillet 2015
  
Les  références utilisées doivent être placées dans la bonne section : soit dans la  bibliographie (articles, livres, chapitres) soit dans la webographie (ressources électroniques diverses, cependant les articles des revues électroniques ou des chapitres publiés en ligne doivent être placés dans la bibliographie).
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== Veille informationnelle (ressources disponibles pour améliorer la fiche) ==
  
=== Bibliographie ===
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Akers, Ronald L. Social learning and social structure: A general theory of crime and deviance. Transaction Publishers, 2011.
  
Dans cette section figurent les articles des revues (y compris les revues en ligne, les livres ou les chapitres de livres (y compris ceux qui sont disponibles en ligne). L'hyperlien peut être indiqué si possible. Les ressources doivent être citées selon les normes APA. Pour ce faire, utilisez le guide suivant : Couture, M. (2013, mise à jour). Adaptation française des normes bibliographiques de l'APA. Récupéré du site http://benhur.teluq.uqam.ca/~mcouture/apa/Auteurs.htm
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Bandura, A. (1969). Social-learning theory of identificatory processes. Handbook of socialization theory and research, 213, 262.
  
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Bourgeois, E. & Nizet, J. (1997). Apprentissage et formation des adultes. Paris: PUF.
  
=== Webographie===
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Ormrod, J. E., & Davis, K. M. (2004). Human learning. Merrill.
Placez dans cette section des ressources informationnelles complémentaires disponibles sur le web. Chaque ressource doit être décrite brièvement. Indiquez l'hyperlien (bien évidemment)et la date de consultation. Tâchez de citer vos ressources selon les normes APA. Pour y parvenir, utilisez le guide du professeur Couture, notamment cette section du guide en ligne  : Couture, M. (2013, mise à jour). Adaptation française des normes bibliographiques de l'APA. Récupéré du site http://benhur.teluq.uqam.ca/~mcouture/apa/docsweb.htm
 
  
== Ressources informationnelles disponibles pour rédiger et améliorer la fiche ==
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Orellana I, « L’émergence de la communauté d’apprentissage ou l’acte de recréer des relations dialogiques et dialectiques de transformation du rapport au milieu de vie », dans L. Sauvé, I. Orellana et E. Van Steenberghe (dir.), Éducation et environnement. Un croisement de savoirs, Cahiers scientifiques de l’ACFAS, no 104
  
Ici figurent  les références sélectionnées sur la stratégie dont traite la fiche et, éventuellement, des sujets plus généraux, mais liés de près à la thématique de la fiche. Si vous utilisez ces ressources pour rédiger votre contribution, vous devez les citer dans votre texte et, de plus, les déplacer dans la section " Ressources informationnelles utilisées". Vous pouvez aussi, comme tout autre contributeur au Wiki-TEDia, ajouter ici toutes les ressources informationnelles que vous connaissez, que vous avez trouvées sur le web ou en lisant d'autres écrits, même si vous ne les utilisez pas. '''Cette section fait donc office de veille sur la thématique couverte par la fiche.'''
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Wenger, E. (2000). Communities of practice and social learning systems. Organization, 7(2), 225-246.
  
Veillez à placer les ressources proposées dans la bonne section : soit dans la  bibliographie (articles, livres, chapitres) ou dans la webographie (ressources électroniques diverses, cependant les articles des revues électroniques ou des chapitres publiés en ligne doivent être placés dans la bibliographie).
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Webb, N.M. (1989). Peer interaction and learning in small groups. International Journal of Educational Research, 13, 21-40.
  
=== Bibliographie ===
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Webb, N. & Palincsar, A.S. (1996). Group processes in the classroom. In D. Berliner and R. Calfee (Eds.), Handbook of Educational Psychology, Third Edition (pp. 841-873). New York: Macmillan.
  
Placez dans cette section les articles des revues (y compris les revues en ligne, les livres ou les chapitres de livres (y compris ceux qui sont disponibles en ligne). Indiquez l'hyperlien si possible. Citez vos ressources selon les normes APA. Pour ce faire, utilisez le guide suivant : Couture, M. (2013, mise à jour). Adaptation française des normes bibliographiques de l'APA. Récupéré du site http://benhur.teluq.uqam.ca/~mcouture/apa/Auteurs.htm
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http://www.learning-theories.com/social-learning-theory-bandura.html
  
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http://www.instructionaldesign.org/theories/social-learning.html
  
=== Webographie===
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http://www.children.gov.on.ca/htdocs/English/topics/youthandthelaw/roots/volume5/chapter08_social_learning.aspx
Dans cette section figurent des ressources informationnelles complémentaires disponibles sur le web. L'hyperlien doit être indiqué, de même que  la date de consultation. Les ressources doivent être citées selon les normes APA. Pour cela, utilisez le guide du professeur Couture, notamment cette section du guide en ligne : Couture, M. (2013, mise à jour). Adaptation française des normes bibliographiques de l'APA. Récupéré du site http://benhur.teluq.uqam.ca/~mcouture/apa/docsweb.htm
 
  
[[Catégorie:En_rédaction]]
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http://c4lpt.co.uk/social-learning-handbook/100-examples-of-use-of-social-media-for-learning
[[Catégorie:Toutes_les_fiches]]
 

Version actuelle datée du 24 mars 2021 à 10:41


Description

L'apprentissage social (ou vicariant) est fondé sur l’observation réfléchie d’un modèle remplissant certaines conditions. Bandura (1980) soutient qu’à partir de l’observation d’autrui, l’individu se fait une idée sur la façon dont les nouveaux comportements sont produits. Ensuite, il se sert de cette information pour guider son action de reproduction du comportement, ce qui lui permet d’éviter beaucoup d'épreuves inutiles. Il s’agit d’un travail d’observation active qui permet à l’individu d’extraire les règles sous-jacentes aux styles de comportement observés pour construire des modalités comportementales proches de celles du modèle et de les dépasser en générant de nouvelles compétences et nouveaux comportements, bien au-delà de ce qui ont été observés. Ainsi, l’apprentissage social se met en place grâce à la mobilisation de quatre opérations :

  • L’attention : avant d’imiter un modèle, l’apprenant doit impérativement commencer par une observation attentive.
  • La rétention : la rétention se fait par l’utilisation des images mentales qui permettent de répéter (mentalement ou physiquement) des fragments du comportement observé.
  • La reproduction : une fois que le comportement à imiter est observé, puis retenu, l’apprenant doit le reproduire. Pour cela, il faut qu’il soit capable d’une auto-observation pour réguler son comportement et corriger sa démarche.
  • La motivation : l’apprentissage doit être motivant pour que l’apprenant fasse l’effort. La motivation peut avoir différentes sources : récompenses symboliques ou concrètes, sentiment d’auto-efficacité, etc.

Pour Bandura (1980), le modelage ne peut constituer le seul processus en jeu dans l’apprentissage. Il définit deux autres processus constituant les piliers de l’apprentissage social : la symbolisation et l’autorégulation. Le premier concept renvoie à la capacité de l’individu d’analyser ses propres expériences, communiquer, créer, imaginer, anticiper et évaluer ses propres actions. Tandis que le deuxième renvoie au rôle des processus autorégulateurs dans la mise en exergue du rôle de l’action. Ce concept, appelé plus tard « agentivité humaine », renvoie à la capacité humaine à influer intentionnellement sur le cours de sa vie et de ses actions. Pour Bandura (1986), cette agentivité humaine est basée sur un facteur clé qui est le sentiment d’efficacité personnelle.

L’apprentissage social suggère un « déterminisme réciproque » (reciprocal determinism, Bandura). L’environnement et les comportements s’influencent de façon réciproque.


La stratégie d’apprentissage social s’adresse à des apprenants débutants ou intermédiaires dans le domaine d’apprentissage. Ainsi, Sheffield (1961) soutient que le recours à un modèle expert semble favorable au développement d'une représentation optimale de la tâche à reproduire. Toutefois, d’autres auteurs (Zelaznik et al.,1978; Bird et Rikli, 1983) soutiennent, au contraire, que c’est l'observation d'un modèle variable (et donc novice) qui favorise l'apprentissage par observation. Dans le même ordre d’idée, Adams (1986) suggère que, lors d’une observation d’un modèle novice, l’observateur peut tirer profit des erreurs commises par le modèle.


L’apprentissage social peut mettre en œuvre trois types de stratégies de guidage :

  • Les stratégies guidées par l’enseignant : cette stratégie convient bien à des apprenants novices. Dans ce cas, l’enseignant sert de modèle aux apprenants qui procèdent par observation ou imitation (apprentissage par modelage) dans l’acquisition des compétences visées. L’enseignant accompagne alors les apprenants dans leurs activités en apportant le support nécessaire.
  • Les stratégies guidées par les pairs : cette stratégie convient aux apprenants peu importe leur niveau d’expertise (débutants, intermédiaires ou experts) à condition de former des dyades ou des petits groupes à hétérogénéité restreinte. Les apprenants confrontent leurs points de vue, leurs connaissances et leurs stratégies dans le cadre des activités de résolution de problèmes et d’étude par des cas afin de valider leurs connaissances. Cette confrontation permet l’émergence d’un conflit sociocognitif favorisant l’apprentissage.
  • Les stratégies guidées par les outils : cette stratégie convient aux apprenants peu importe leur niveau d’expertise. L’apprentissage social fait une exploitation extensive des outils technologiques comme les réseaux sociaux, les wikis, les forums et le partage des vidéos. Un des exemples-phares d’apprentissage social via les outils sont les Communautés de pratique virtuelle où les participants peuvent interagir pour mettre en commun et partager leurs expériences et leurs connaissances afin d’apprendre et d'acquérir de nouvelles connaissances.

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Bibliographie

Adams J. A. (1986). Use of the model's knowledge of results to increase the observer's performance, Journal of Human Movement Studies, 12, 89-98.

Bandura A. (1980). L’apprentissage social. Bruxelles, Belgique : Mardaga.

Bandura, A. (1986). The explanatory and predictive scope of self-efficacy theory. Journal of Clinical and Social Psychology, 4, 359-373.

Bird A. M., Rikli R.(1983) Observational learning and practice variability, Research Quarterly for Exercise and Sport, 54, 1-4.

Bourgeois, E. & Nizet, J. (1997). Apprentissage et formation des adultes. Paris: PUF.

Doise, W. & Mugny, G. (1981). Le développement social de l'intelligence. Paris: InterEditions.

Gaonac'h, D. & C. Golder (1995). Manuel de psychologie pour l'enseignement. Paris, Hachette.

Henri, F., & Lundgren-Cayrol, K. (2001). Apprentissage collaboratif à distance: pour comprendre et concevoir les environnements d'apprentissage virtuels. Québec : Presses Universitaires du Québec.

National Research Council. (1961). Student Response in Programmed Instruction. Washington, DC: The National Academies Press, 34-54

Newell, K. M. (1991). Motor skill acquisition. Annual review of psychology,42(1), 213-237

Schmidt, R. A., & Lee, T. (1988). Motor control and learning. Human kinetics.

Scully D. M., Newell K. M. (1985) Observational learning and the acquisitionof motor skills: Toward a visual perception perspective, Journal of Human Movement Studies, 11, 169-186.

Thomas, R. M., & Michel, C. (1994). Théories du développement de l'enfant: études comparatives. Bruxelles, Beligique : De Boeck Supérieur.

Zelaznik H. N., Shapiro D. C, Newell K. M.(1978) On the structure of the motor recognition memory, Journal of Motor Behavior, 8, 313-323.

Webographie

Site Cursus : http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/5274/apprentissage-social-retour-aux-sources/#.VYHdkfl_Oko consulté le 17 juin 2015

Site Symetrix : http://www.symetrix.fr/8-bonnes-pratiques-social-learning-reussi/ consulté le 06 juillet 2015

Veille informationnelle (ressources disponibles pour améliorer la fiche)

Akers, Ronald L. Social learning and social structure: A general theory of crime and deviance. Transaction Publishers, 2011.

Bandura, A. (1969). Social-learning theory of identificatory processes. Handbook of socialization theory and research, 213, 262.

Bourgeois, E. & Nizet, J. (1997). Apprentissage et formation des adultes. Paris: PUF.

Ormrod, J. E., & Davis, K. M. (2004). Human learning. Merrill.

Orellana I, « L’émergence de la communauté d’apprentissage ou l’acte de recréer des relations dialogiques et dialectiques de transformation du rapport au milieu de vie », dans L. Sauvé, I. Orellana et E. Van Steenberghe (dir.), Éducation et environnement. Un croisement de savoirs, Cahiers scientifiques de l’ACFAS, no 104

Wenger, E. (2000). Communities of practice and social learning systems. Organization, 7(2), 225-246.

Webb, N.M. (1989). Peer interaction and learning in small groups. International Journal of Educational Research, 13, 21-40.

Webb, N. & Palincsar, A.S. (1996). Group processes in the classroom. In D. Berliner and R. Calfee (Eds.), Handbook of Educational Psychology, Third Edition (pp. 841-873). New York: Macmillan.

http://www.learning-theories.com/social-learning-theory-bandura.html

http://www.instructionaldesign.org/theories/social-learning.html

http://www.children.gov.on.ca/htdocs/English/topics/youthandthelaw/roots/volume5/chapter08_social_learning.aspx

http://c4lpt.co.uk/social-learning-handbook/100-examples-of-use-of-social-media-for-learning