Différences entre versions de « Discussion:Simulation »

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Bonjour,
 
  
Votre fiche avance bien! Si vous permettez, j’aimerais  vous suggérer quelques pistes d’amélioration pour la bonifier.
 
  
Section Stratégies apparentées : J’y verrais aussi le jeu sérieux
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== Historique des modifications de la catégorisation de la fiche ==
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Indiquer ici tout changement de la sous-catégorie de la fiche, dans l'ordre antéchronologique (le plus récent en en haut) selon le format suivant :
  
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'''Nouveau statut''' : nom de la sous-catégorie (par ex. à commenter) + signature automatique. ''Au besoin, inscrire les motifs de cette modification.''
  
Section Description : On pourrait y ajouter un volet historique. J’ai lu dans le livre de Gilles Chamberland, que la simulation était beaucoup utilisée lors de la 2e guerre mondiale pour la formation des militaires. Après, ces stratégies se sont perpétués dans le temps de par leur efficacité« Si c’est bon pour la formation des militaires, ce doit l’être également pour l’industrie. »  On assiste au cours des années suivantes à un renouveau scolaire, où on veut mettre l’apprenant davantage en action. On est plus favorable au développement global de l’individu qu’à l’apprentissage par mémorisation.
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== Évaluation globale ==
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Mon évaluation globale de cette fiche : '''Texte bien écrit qui fait référence à de bonnes sources fiables, mais qui comporte tout de même un certain niveau de biais (minimal) en raison du fait que certaines informations clés ne soit documentées que par l'apport d'un seul auteur.'''Et409059  
  
L’apprentissage par l’imitation (simulation) fait partie de nos plus vieilles stratégies cognitives. Même l’homme préhistorique a dû s’adonner à des simulations du style « faire semblant » pour apprendre des gestes primitifs de chasse par exemple, avec un entraînement à les poser et les perfectionner.  
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'''1. Présentation du travail'''
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La structure globale de ce travail est efficiente, ce qui permet au lecteur d’orienter son énergie sur le développement des connaissances en regard du sujet abordé. Les références sont rédigées et présentées selon les normes de l’APA et le format du travail répond aux exigences de ce présent travail. De manière générale, la syntaxe est adéquate.
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La webographie est exhaustive, ce qui  permet au lecteur de détenir un regard plus global sur cette stratégie d’apprentissage.
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'''2. La pertinence et la qualité du contenu'''
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L’organisation globale des contenus abordés pour chaque thème démontre une hiérarchie de type simple vers le complexe, soit du global au spécifique. Ce qui permet une construction progressive des connaissances. Cependant, à certaines reprises, lors de la lecture, il est possible de remarquer qu’un grand nombre d’informations se retrouvent dans un seul paragraphe, ce qui peut apporter une charge cognitive considérable pour le lecteur.  Traiter un sujet par paragraphe ou optimiser les titres, les sous-titres ou la numérotation sont des moyens pour faciliter la compréhension.  
  
Référence : Chamberland, G., & Provost, G. (1996). Jeu, simulation et jeu de rôle. Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.
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Voilà! J'espère que mes commentaires seront utiles! Bonne continuité!
  
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--[[Utilisateur:Et428954|Genevieve Robichaud]] ([[Discussion utilisateur:Et428954|discussion]]) 1 juin 2015 à 11:08 (EDT)
  
Section Niveau d’expertise des apprenants : Comme vous le dites dans votre fiche, la réussite d’une simulation dépend de son aspect près de la réalité. Oui la simulation peut être à tous les niveaux de complexité, mais elle doit rejoindre les compétences de l’apprenant, et emmener l’aspect du «connu» (ce qu’il sait déjà). Une simulation trop simple risque de fausser la réalité. Une simulation trop complexe risque de créer une certaine confusion chez l’apprenant.
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== Commentaires détaillées par section ==
  
  
Finalement, voici un exemple de simulation très intéressant que tu pourrais insérer dans ta fiche. Dans le cadre de mon baccalauréat à l’UQAR, j’ai réalisé cette simulation de gestion stratégique d’une entreprise. Cette simulation a été réalisée par une université d’Alabama. Ce fut une de mes plus grandes expériences universitaires. http://www.bsg-online.com/
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=== Appellation en anglais ===
  
  
Bonne continuité!
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=== Stratégies apparentées ===
Jessica Lavoie
 
  
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Bonjour,
  
Bonjour! Votre description de cette stratégie rejoint bien celle-ci : Les environnements d'apprentissage de type simulation sont donc des environnements basés sur l’exploitation d’une réalité simulée. Autrement dit, selon Tchounikine (p. 36, 2009), « des environnements permettant l’immersion de l’apprenant dans un monde virtuel présentant des propriétés conçues pour favoriser l’atteinte d’objectifs pédagogiques données » .
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Votre fiche avance bien! Si vous permettez, j’aimerais  vous suggérer quelques pistes d’amélioration pour la bonifier.
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Section Stratégies apparentées : J’y verrais aussi le jeu sérieux ... Jessica Lavoie
  
Tchounikine P. (2009). Précis de recherche en Ingénierie des EIAH. Récupéré le 12 avril 2013 sur le site HAL (hyper articles en ligne) : http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/42/98/59/PDF/PrecisV1.pdf
 
  
Par contre, il aurait peut-être été pertinent de mentionner que la simulation est un type d'environnements d’apprentissage par la découverte fondé sur une approche constructiviste de l’apprentissage. L’apprenant apprend en construisant de nouvelles connaissances en faisant des liens avec celles dont il dispose déjà. Cette philosophie veut donc que la meilleure façon de promouvoir l’apprentissage soit de placer l’apprenant dans contexte d’apprentissage significatif et authentique qui ressemble le plus possible à une situation réelle. Cela améliorerait la motivation des apprenants et leur prédisposition à l’apprentissage, puisqu’ils ont la chance d’apprécier l’utilité des tâches proposées. Ce type de système a surtout comme objectif d’amener l’apprenant à questionner son raisonnement. Ainsi, le système exploite les erreurs de l’apprenant constructivement en l’amenant à découvrir la cause de ses erreurs afin qu’il opère les ajustements nécessaires (Bourdeau et al., 2010).
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Bonjour,
  
Bourdeau, J. Pelleu-Tchétagni J. et Psyché V., (Août 2010). Le domaine des environnements d’apprentissage à base de connaissances. Québec, Canada : Éditions Télé-Université, Université du Québec à Montréal, 47 pages. Récupéré le 21 mars 2013 sur le site du cours : http://aris.teluq.uquebec.ca/LinkClick.aspx?fileticket=
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Merci pour cette version préliminaire sur la simulation. Je me permets d’ajouter quelques pistes de réflexion :
WvT4o1L83Fk%3d&tabid=39445&language=fr-CA
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Dans la section stratégies apparentées, il pourrait être intéressant d’ajouter une information concernant les différences/similitudes avec la stratégie jeu de simulation. De plus, si vous avez des sources mentionnant les principales différences avec les stratégies déjà mentionnés dans votre fiche, cela pourrait ajouter une précision supplémentaire. Autrement, votre fiche est bien structurée et est facilement compréhensible pour le lecteur. Bonne continuation ! Marie Ouellette
  
D'autre part, je crois que vous avez vu juste pour le type de guidage. Ce type d’environnement devrait idéalement intégrer un conseiller pour faire la critique constructive, sans jugement et sans évaluation, des hypothèses exprimées par l’apprenant. L’objectif étant d’amener l’apprenant à reconnaitre les faiblesses de l’argumentation de ses hypothèses (Bourdeau et al., 2010).
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Il existe certains points communs entre le simulateur et le jeu sérieux. Selon Sutton-Smith, 2001; Salen-Zimmerman, 2003, la situation proposée doit déboucher sur une solution (ou plusieurs), elle ne génère aucun gain (sinon celui d’apprendre), l’apprentissage se fait uniquement par le jeu et doit permettre à l’apprenant/joueur d’atteindre une habileté par une série de progression dans les connaissances, les concepts, les compétences ou les capacités. --[[Utilisateur:Ndenis|Ndenis]] ([[Discussion utilisateur:Ndenis|discussion]]) 9 novembre 2015 à 13:33 (EST)
  
Pour conclure, voici aussi deux exemples de simulation réalisés pour le milieu collégial québécois sur lesquels j'ai travaillé :
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=== Type de stratégie ===
  
# La première, très simple à comprendre et à utiliser porte sur la communication dans un contexte de relation d’aide s’adressant à une clientèle de disciplines variées : psychologie, soins infirmiers, techniques d’éducation à l’enfance et techniques policières. http://secra.ccdmd.qc.ca/sites/scenarios/fr/
 
# La deuxième, demande plus de connaissances et de temps d'apprentissage et permet de vivre le quotidien d'un représentant itinérant qui parcourt les commerces de détail. http://vendeur.ccdmd.qc.ca/connexion
 
  
J'espère que ces références et ces commentaires vous seront utiles. Bonne poursuite! Christine Blais 7 novembre 2014 à 10:00 (EDT)
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=== Type de connaissances ===
  
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Il aurait été pertinent de documenter cette section en y indiquant les types de connaissances que cette stratégie peut développer. Voici un texte intéressant au sujet des stratégies pédagogique, issue d’une revue intitulée « ''Pédagotrucs'' », réalisé par Mercier, Nollet et Pineault (janvier 2002) du Gégep de Rimouski https://www.cegep-rimouski.qc.ca/pages/cegep/documents/pedagotrucs/no02.pdf. Ces auteurs nous indiquent que la simulation est un des meilleurs moyens d’acquérir des connaissances procédurales.--[[Utilisateur:Et434391|Et434391]] ([[Discussion utilisateur:Et434391|discussion]]) 6 janvier 2016 à 21:40 (EST) 
  
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Il serait intéressant dans cette section de spécifier de manière plus exhaustive les connaissances développées par ce type de stratégie.
  
Bonjour,
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Voilà deux exemples d'études sur le sujet:
  
Merci pour cette version préliminaire sur la simulation.  
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Lazarowitz et Huppert (1993) ont étudié l'impact de l'usage des simulations informatiques dans le développement des compétences procédurales d’une classe d’élèves en biologie. Les résultats indiquent  que l’usage de la simulation informatique active certaines compétences spécifiques : observer, mesurer, communiquer, classifier, prédire, contrôler des variables, formuler des hypothèses, interpréter des données et expérimenter.
  
Je me permets d’ajouter quelques pistes de réflexion :
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Lazarowitz, R. et Huppert, J. (1993).''Science process skills of 10th-grade biology students in a computer-assisted learning setting''. Journal of Computing In Education. p. 366-382. En ligne.
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« http://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/08886504.1993.10782057#.VWxgCc9_Oko » consulté le 25 mai 2015
  
Dans la section stratégies apparentées, il pourrait être intéressant d’ajouter une information concernant les différences/similitudes avec la stratégie jeu de simulation.  
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De plus, Monaghan et Clement (1999 cité par Ghinea et Chen, 2006)  démontrent par les résultats de leur étude que l’apprentissage par la simulation  permet de créer un conflit cognitif important, ce qui permet aux apprenants de tester, d'évaluer et de reconstruire leur propre savoir en regard des phénomènes étudiés.  
  
De plus, si vous avez des sources mentionnant les principales différences avec les stratégies déjà mentionnés dans votre fiche, cela pourrait ajouter une précision supplémentaire.
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Ghinea, G. et Chen, S. (2006). ''Digital Multimedia Perception and Design''. Hershey PA : Idea Group Pub. P. 138. En ligne.
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« https://books.google.ca/books?id=lTF8Mnpqc2cC&printsec=frontcover&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false" consulté le 26 mai 2015
  
Autrement, votre fiche est bien structurée et est facilement compréhensible pour le lecteur.
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=== Description ===
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Bonjour,  
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il est intéressant de savoir comment cette stratégie se caractérise. Toutefois, j'aurais apprécié en savoir davantage au sujets des types de simulations faisant partie du modèle dynamique. J'aurais aimé avoir un exemple de chaque type afin de m'aider à me les représenter et à les différencier entre eux. --[[Utilisateur:Et434391|Et434391]] ([[Discussion utilisateur:Et434391|discussion]]) 6 janvier 2016 à 21:47 (EST)<br />
  
Bonne continuation !
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Bonjour,
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Votre fiche est bien avancée et très intéressante.
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J'aimerais vous suggérer ceci, selon : Fernandez, Julio. ''Réussir une activité de simulation''. Les éditions coopératives Albert Saint-Martin de Montréal : Montréal, 1988.
  
Marie Ouellette
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Il y a quatre étapes dans une simulation:
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-la mise en situation: afin de créer des conditions et de permettre aux participants de s'impliquer et jouer
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-l'exercice de simulation: afin de vivre la réalité simulée
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-l'élaboration: permet de réaliser un travail de formation, grâce aux savoirs et savoir-faire acquis, ainsi qu'à l'expérience de la simulation
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-la mise au point: c'est l'étape de conceptualisation, permettant de relier les acquis avec les théories
  
== Évaluation globale du contenu de la fiche descriptive ==
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Bonne continuité!
  
Mon évaluation globale de cette fiche : '''Texte bien écrit qui fait référence à de bonnes sources fiables, mais qui comporte tout de même un certain niveau de biais (minimal) en raison du fait que certaines informations clés ne soit documentées que par l'apport d'un seul auteur.'''
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On pourrait y ajouter un volet historique. J’ai lu dans le livre de Gilles Chamberland, que la simulation était beaucoup utilisée lors de la 2e guerre mondiale pour la formation des militaires. Après, ces stratégies se sont perpétués dans le temps de par leur efficacité.  « Si c’est bon pour la formation des militaires, ce doit l’être également pour l’industrie. »  On assiste au cours des années suivantes à un renouveau scolaire, où on veut mettre l’apprenant davantage en action. On est plus favorable au développement global de l’individu qu’à l’apprentissage par mémorisation.
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L’apprentissage par l’imitation (simulation) fait partie de nos plus vieilles stratégies cognitives. Même l’homme préhistorique a dû s’adonner à des simulations du style « faire semblant » pour apprendre des gestes primitifs de chasse par exemple, avec un entraînement à les poser et les perfectionner.
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Référence : Chamberland, G., & Provost, G. (1996). Jeu, simulation et jeu de rôle. Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.  
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Jessica Lavoie
  
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::Bonjour! Votre description de cette stratégie rejoint bien celle-ci : Les environnements d'apprentissage de type simulation sont donc des environnements basés sur l’exploitation d’une réalité simulée. Autrement dit, selon Tchounikine (p. 36, 2009), « des environnements permettant l’immersion de l’apprenant dans un monde virtuel présentant des propriétés conçues pour favoriser l’atteinte d’objectifs pédagogiques données » .
  
J'ai bien aimé lire cette fiche concernant la notion de simulation. L'information présentée me semble être pertinente, mais pourrait probablement être bonifiée par l'apport d'autres auteurs, comme par exemple, dans la section Description.
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Tchounikine P. (2009). Précis de recherche en Ingénierie des EIAH. Récupéré le 12 avril 2013 sur le site HAL (hyper articles en ligne) : http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/42/98/59/PDF/PrecisV1.pdf
  
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Par contre, il aurait peut-être été pertinent de mentionner que la simulation est un type d'environnements d’apprentissage par la découverte fondé sur une approche constructiviste de l’apprentissage. L’apprenant apprend en construisant de nouvelles connaissances en faisant des liens avec celles dont il dispose déjà. Cette philosophie veut donc que la meilleure façon de promouvoir l’apprentissage soit de placer l’apprenant dans contexte d’apprentissage significatif et authentique qui ressemble le plus possible à une situation réelle. Cela améliorerait la motivation des apprenants et leur prédisposition à l’apprentissage, puisqu’ils ont la chance d’apprécier l’utilité des tâches proposées. Ce type de système a surtout comme objectif d’amener l’apprenant à questionner son raisonnement. Ainsi, le système exploite les erreurs de l’apprenant constructivement en l’amenant à découvrir la cause de ses erreurs afin qu’il opère les ajustements nécessaires (Bourdeau et al., 2010).
  
Dans l'information que vous présentez, il est question des aspects dynamique, réel et simplifié de la simulation. Je suggère d'insérer l'apport d'autres auteurs, comme Sauvé et Kaufman (2010), car en plus des aspects déjà mentionné dans votre fiche, ils traitent du caractère éducatif que doit posséder la simulation.
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Bourdeau, J. Pelleu-Tchétagni J. et Psyché V., (Août 2010). Le domaine des environnements d’apprentissage à base de connaissances. Québec, Canada : Éditions Télé-Université, Université du Québec à Montréal, 47 pages. Récupéré le 21 mars 2013 sur le site du cours : http://aris.teluq.uquebec.ca/LinkClick.aspx?fileticket=
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WvT4o1L83Fk%3d&tabid=39445&language=fr-CA [Utilisateur:Et402341|Christine Blais]]
  
  
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::::J'ai bien aimé lire cette fiche concernant la notion de simulation. L'information présentée me semble être pertinente, mais pourrait probablement être bonifiée par l'apport d'autres auteurs, comme par exemple, dans la section Description. Dans l'information que vous présentez, il est question des aspects dynamique, réel et simplifié de la simulation. Je suggère d'insérer l'apport d'autres auteurs, comme Sauvé et Kaufman (2010), car en plus des aspects déjà mentionné dans votre fiche, ils traitent du caractère éducatif que doit posséder la simulation.
 
Peut-être s'agit-il d'une préférence personnelle, mais j'aime qu'un texte, surtout dans un Wiki, soit bien divisé pour ne pas que la personne qui consulte la fiche perde du temps à chercher l'information essentielle de la section. En ce sens, je suggère que dans la section Description, on trouve un segment de ce genre :  
 
Peut-être s'agit-il d'une préférence personnelle, mais j'aime qu'un texte, surtout dans un Wiki, soit bien divisé pour ne pas que la personne qui consulte la fiche perde du temps à chercher l'information essentielle de la section. En ce sens, je suggère que dans la section Description, on trouve un segment de ce genre :  
 
  
 
Les attributs essentiels de la simulation sont:
 
Les attributs essentiels de la simulation sont:
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5) le caractère éducatif.
 
5) le caractère éducatif.
  
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Selon moi, une présentation par énumération facilite la recherche d'information pour le lecteur. Il faudrait justifier entre parenthèses quels auteurs soutiennent l'information mentionnée, tel que démontré au point 1. Une brève description de chacun des attributs pourrait aussi être pertinente. Et409059
  
Selon moi, une présentation par énumération facilite la recherche d'information pour le lecteur. Il faudrait justifier entre parenthèse quels auteurs soutiennent l'information mentionnée, tel que démontré au point 1. Une brève description de chacun des attributs pourrait aussi être pertinente.
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::Votre fiche est très intéressante puisque le vocabulaire est clair et concis. Toutefois, dans la partie Description pourrait être étoffée; je suis demeurée avec des questions en suspens. Selon moi, il manque les étapes à mettre en place lorsque l'on choisit la simulation comme microstratégie. En fait, doit-elle être précédée d'une partie théorique? Quels sont les obstacles à considérer si l'on souhaite mettre cette stratégie en place? - Marie-Eve Bélanger (et419913)15 fev 2015.
  
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::Voilà un ajout afin d'enrichir cette section.
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Gredler (2004) indique qu'une  simulation efficiente doit proposer de résoudre un problème mal défini. Ce dernier souligne quatre principales caractéristiques des simulations en éducation:
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* ''an adequate model of the complex real-world situation with which the student interacts (fidelity or validity)'',
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* ''a defined role for each participant, with responsibilities and constraints''
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* ''a data-rich environment that permits students to execute a range of strategies''
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* ''feedback for participant actions in the form of changes in the problem or situation''
  
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Gredler, M. (2004). ''Games and simulations and their relationships to Learning''. Dans Jonassen, D.H (Ed.), Handbook of research for educational communications and technology, 2nd edition.  Mahwah (NJ) : Laurence Erlbaum Associates.  P. 571-581.
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Cette référence est présente dans votre bibliographie:
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Guéraud, V., Pernin, J. P., Cagnat, J. M., & Cortés, G. (1999). Environnements d’apprentissage basés sur la simulation. Sciences et techniques éducatives, 6, 95-141.
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Il serait intéressant d'inclure dans la descrition les différents objectifs de la simulation (comprendre, construire et apprendre) qui sont défénis dans cette référence.--[[Utilisateur:Et431528|Et431528]] ([[Discussion utilisateur:Et431528|discussion]]) 19 août 2016 à 20:50 (EDT)
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Bonjour, je suggère d'améliorer cette phrase: "La simulation permet aux étudiants de mettre en pratique leurs habiletés et leurs apprentissages dans un environnement plus encadré par des règles que dans le jeu de rôle ou dans une situation réelle (Hertel et Millis, 2002; Chamberland et Provost, 1996). Par exemple: ... dans un environnement encadré par des règles comparativement au jeu de rôle ou une situation réelle. --Et017373 27 octobre 2016 à 21:37 (EDT)
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=== Conditions favorisant l’apprentissage ===
 
Dans le même ordre d'idée, peut-être serait-il pertinent de mettre quelques termes en gras dans la section Condition favorisant l'apprentissage. Comme cette section est en lien avec la section Condition d'apprentissage de ce Wiki qui répertorie 8 conditions d'apprentissage (Motiver les apprenant - Activer les connaissances antérieures - Présenter les connaissances - Mettre en pratique - Centrer sur les compétences - Réguler l'apprentissage - Intégrer les connaissances), je crois qu'il serait intéressant de rendre bien visible les conditions d'apprentissage favorisées par la simulation. Voici un exemple à partir d'un extrait du texte déjà présent sur la fiche:
 
Dans le même ordre d'idée, peut-être serait-il pertinent de mettre quelques termes en gras dans la section Condition favorisant l'apprentissage. Comme cette section est en lien avec la section Condition d'apprentissage de ce Wiki qui répertorie 8 conditions d'apprentissage (Motiver les apprenant - Activer les connaissances antérieures - Présenter les connaissances - Mettre en pratique - Centrer sur les compétences - Réguler l'apprentissage - Intégrer les connaissances), je crois qu'il serait intéressant de rendre bien visible les conditions d'apprentissage favorisées par la simulation. Voici un exemple à partir d'un extrait du texte déjà présent sur la fiche:
  
  
"l'attrait de la simulation pour l'apprenant, l'augmentation de sa '''motivation''', une meilleure compréhension des phénomènes, une plus grande aptitude à l'adaptation pour des problèmes similaires dans d'autres contextes, etc"(De Jong T. 1991).
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"l'attrait de la simulation pour l'apprenant, l'augmentation de sa '''motivation''', une meilleure compréhension des phénomènes, une plus grande aptitude à l'adaptation pour des problèmes similaires dans d'autres contextes, etc"(De Jong T. 1991).
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Mes félicitations pour l'ébauche de cette fiche sur la simulation, qui, je sais pas expérience, n'a certainement pas été une tâche facile à réaliser. Si le coeur vous en dit, je vous invite à aller commenter ma fiche sur Taxonomie de Bloom! Et409059
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*  Voici la notice complète pour la source que je suggère : Sauvé, L. et Kaufman, D. (2010). Jeux et simulations éducatifs : études de cas et leçons apprises. Québec : Presses de l'Université du Québec
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::Cette section est excellente! Votre paragraphe sur les points clés est à mon avis utile si l'on souhaite mettre cette stratégie en place. J'ai aussi apprécié votre mise en garde au sujet des scénarios complexes de simulation, mais qui doivent demeurer réalistes. - Marie-Eve Bélanger (et419913) 15 fev 2015
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=== Niveau d’expertise des apprenants ===
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Comme vous le dites dans votre fiche, la réussite d’une simulation dépend de son aspect près de la réalité. Oui la simulation peut être à tous les niveaux de complexité, mais elle doit rejoindre les compétences de l’apprenant, et emmener l’aspect du «connu» (ce qu’il sait déjà). Une simulation trop simple risque de fausser la réalité. Une simulation trop complexe risque de créer une certaine confusion chez l’apprenant. Jessica Lavoie
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=== Type de guidage ===
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D'autre part, je crois que vous avez vu juste pour le type de guidage. Ce type d’environnement devrait idéalement intégrer un conseiller pour faire la critique constructive, sans jugement et sans évaluation, des hypothèses exprimées par l’apprenant. L’objectif étant d’amener l’apprenant à reconnaitre les faiblesses de l’argumentation de ses hypothèses (Bourdeau et al., 2010). [Utilisateur:Et402341|Christine Blais]]
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Cette référence est présente dans votre bibliographie:
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Guéraud, V., Pernin, J. P., Cagnat, J. M., & Cortés, G. (1999). Environnements d’apprentissage basés sur la simulation. Sciences et techniques éducatives, 6, 95-141.
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Elle permet de préciser les types de guidages qui s'appliquent à cette stratégie (les simulations [[Types de guidage|guidées par le formateur, guidées par les apprenants et guidées par les outils]]). Il serait intéressant de compléter cette section en utilisant cette référence. --[[Utilisateur:Et431528|Et431528]] ([[Discussion utilisateur:Et431528|discussion]]) 19 août 2016 à 20:50 (EDT)
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=== Type de regroupement des apprenants ===
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Dans cette section, il aurait été intéressant d'avoir des exemples concrets d'une utilisation de cette stratégie selon le type de regroupement. Par exemple, lorsqu'il est mention du jeu de rôle, il serait pertinent selon moi de le contextualiser à une situation spécifique afin que le lecteur peu familier avec la simulation puisse se faire une représentation mentale de celle-ci. Et418676 (27 décembre 2014)
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=== Milieu d’intervention ===
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Bonjour!
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Vos exemples sont très bons et on imagine bien comment le stratégie de simulation pourrait se dérouler. J'ajouterais un lien, question que les visiteurs du wiki aient un bel exemple de simulation. Je vous propose d'ajouter un lien vers de l'information sur le [http://www2.ulaval.ca/notre-universite/le-projet-sante/un-projet-davenir-pour-la-sante/le-centre-apprentiss.html Centre Apprentiss de la Faculté de médecine de l'Université Laval].
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Marie-Eve Bélanger (et419913)
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=== Conseils pratiques  ===
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Finalement, voici un exemple de simulation très intéressant que tu pourrais insérer dans ta fiche. Dans le cadre de mon baccalauréat à l’UQAR, j’ai réalisé cette simulation de gestion stratégique d’une entreprise. Cette simulation a été réalisée par une université d’Alabama. Ce fut une de mes plus grandes expériences universitaires. http://www.bsg-online.com/
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Bonne continuité!  Jessica Lavoie
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Pour conclure, voici aussi deux exemples de simulation réalisés pour le milieu collégial québécois sur lesquels j'ai travaillé :
  
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# La première, très simple à comprendre et à utiliser porte sur la communication dans un contexte de relation d’aide s’adressant à une clientèle de disciplines variées : psychologie, soins infirmiers, techniques d’éducation à l’enfance et techniques policières. http://secra.ccdmd.qc.ca/sites/scenarios/fr/
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# La deuxième, demande plus de connaissances et de temps d'apprentissage et permet de vivre le quotidien d'un représentant itinérant qui parcourt les commerces de détail. http://vendeur.ccdmd.qc.ca/connexion
  
Mes félicitations pour l'ébauche de cette fiche sur la simulation, qui, je sais pas expérience, n'a certainement pas été une tâche facile à réaliser. Si le coeur vous en dit, je vous invite à aller commenter ma fiche sur Taxonomie de Bloom!
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J'espère que ces références et ces commentaires vous seront utiles. Bonne poursuite! --[[Utilisateur:Et402341|Christine Blais]]
  
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Comme vous le mentionnez, les simulations peuvent présenter une vision simpliste de la réalité et amener les apprenants à détenir une vision erronée des comportements à adopter dans le contexte réel. De ce fait, certains auteurs (Richoux, Salvetat et Beaufils, 2002) soulignent l’importance de proposer plusieurs modèles explicatifs d'un phénomène donné. Afin d'éviter de désorienter l'apprenant dans l’apprentissage, les modèles proposés ne doivent être ni trop réductionnistes ni trop complexes.
  
Voici la notice complète pour la source que je suggère : Sauvé, L. et Kaufman, D. (2010). Jeux et simulations éducatifs : études de cas et leçons apprises. Québec : Presses de l'Université du Québec
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Richoux B., Salvetat C. et Beaufils D. (2002). ''Simulation numérique dans l'enseignement de la physique : enjeux, conditions''. Bulletin de l'Union des Physiciens, 842. P. 497-522.En ligne.
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"http://www.udppc.asso.fr/bupdoc/consultation/article-bup.php?ID_fiche=14435" consulté le 27 mai 2015
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=== Références ===
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Indiquez ici :
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* les ressources informationnelles qui sont citées dans le texte de la fiche mais qui ne figurent pas dans les références bibliographiques,
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* les ressources informationnelles douteuses ou incomplètes.
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Il vaut mieux faire '''directement dans le texte de la fiche''' (à l'endroit approprié) les actions suivantes concernant les références
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* suppressions,
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* ajouts,
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* corrections (italiques, orthographe, style APA...),
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* déplacements (dans les autres sections des références).
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Certaines références sont incomplètes. À titre d'exemple, une maison d'édition est présentée en tant qu'auteur d'un article. (Spriger-Verlag. (2013). La simulation en santé : De la théorie à la pratique. (pp. 3-11) ). Les pages cités (3-11) ne correspondent pas à un chapitre de l'ouvrage cité, ce qui rend hasardeux l'identification du véritable auteur.
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Cette référence est mentionnée, mais absente de la bilbiographie : Chamberland, Gilles, & Guy Provost. Jeu, simulation et jeu de rôle, Les Presses de l’Université du Québec, 2000. ProQuest Ebook Central, https://ebookcentral.proquest.com/lib/teluq-ebooks/detail.action?docID=3257708.

Version actuelle datée du 19 juin 2021 à 15:55


Historique des modifications de la catégorisation de la fiche

Indiquer ici tout changement de la sous-catégorie de la fiche, dans l'ordre antéchronologique (le plus récent en en haut) selon le format suivant :

Nouveau statut : nom de la sous-catégorie (par ex. à commenter) + signature automatique. Au besoin, inscrire les motifs de cette modification.

Évaluation globale

Mon évaluation globale de cette fiche : Texte bien écrit qui fait référence à de bonnes sources fiables, mais qui comporte tout de même un certain niveau de biais (minimal) en raison du fait que certaines informations clés ne soit documentées que par l'apport d'un seul auteur.Et409059

1. Présentation du travail La structure globale de ce travail est efficiente, ce qui permet au lecteur d’orienter son énergie sur le développement des connaissances en regard du sujet abordé. Les références sont rédigées et présentées selon les normes de l’APA et le format du travail répond aux exigences de ce présent travail. De manière générale, la syntaxe est adéquate. La webographie est exhaustive, ce qui permet au lecteur de détenir un regard plus global sur cette stratégie d’apprentissage.

2. La pertinence et la qualité du contenu L’organisation globale des contenus abordés pour chaque thème démontre une hiérarchie de type simple vers le complexe, soit du global au spécifique. Ce qui permet une construction progressive des connaissances. Cependant, à certaines reprises, lors de la lecture, il est possible de remarquer qu’un grand nombre d’informations se retrouvent dans un seul paragraphe, ce qui peut apporter une charge cognitive considérable pour le lecteur. Traiter un sujet par paragraphe ou optimiser les titres, les sous-titres ou la numérotation sont des moyens pour faciliter la compréhension.

Voilà! J'espère que mes commentaires seront utiles! Bonne continuité!

--Genevieve Robichaud (discussion) 1 juin 2015 à 11:08 (EDT)

Commentaires détaillées par section

Appellation en anglais

Stratégies apparentées

Bonjour,

Votre fiche avance bien! Si vous permettez, j’aimerais vous suggérer quelques pistes d’amélioration pour la bonifier. Section Stratégies apparentées : J’y verrais aussi le jeu sérieux ... Jessica Lavoie


Bonjour,

Merci pour cette version préliminaire sur la simulation. Je me permets d’ajouter quelques pistes de réflexion : Dans la section stratégies apparentées, il pourrait être intéressant d’ajouter une information concernant les différences/similitudes avec la stratégie jeu de simulation. De plus, si vous avez des sources mentionnant les principales différences avec les stratégies déjà mentionnés dans votre fiche, cela pourrait ajouter une précision supplémentaire. Autrement, votre fiche est bien structurée et est facilement compréhensible pour le lecteur. Bonne continuation ! Marie Ouellette

Il existe certains points communs entre le simulateur et le jeu sérieux. Selon Sutton-Smith, 2001; Salen-Zimmerman, 2003, la situation proposée doit déboucher sur une solution (ou plusieurs), elle ne génère aucun gain (sinon celui d’apprendre), l’apprentissage se fait uniquement par le jeu et doit permettre à l’apprenant/joueur d’atteindre une habileté par une série de progression dans les connaissances, les concepts, les compétences ou les capacités. --Ndenis (discussion) 9 novembre 2015 à 13:33 (EST)

Type de stratégie

Type de connaissances

Il aurait été pertinent de documenter cette section en y indiquant les types de connaissances que cette stratégie peut développer. Voici un texte intéressant au sujet des stratégies pédagogique, issue d’une revue intitulée « Pédagotrucs », réalisé par Mercier, Nollet et Pineault (janvier 2002) du Gégep de Rimouski https://www.cegep-rimouski.qc.ca/pages/cegep/documents/pedagotrucs/no02.pdf. Ces auteurs nous indiquent que la simulation est un des meilleurs moyens d’acquérir des connaissances procédurales.--Et434391 (discussion) 6 janvier 2016 à 21:40 (EST)

Il serait intéressant dans cette section de spécifier de manière plus exhaustive les connaissances développées par ce type de stratégie.

Voilà deux exemples d'études sur le sujet:

Lazarowitz et Huppert (1993) ont étudié l'impact de l'usage des simulations informatiques dans le développement des compétences procédurales d’une classe d’élèves en biologie. Les résultats indiquent que l’usage de la simulation informatique active certaines compétences spécifiques : observer, mesurer, communiquer, classifier, prédire, contrôler des variables, formuler des hypothèses, interpréter des données et expérimenter.

Lazarowitz, R. et Huppert, J. (1993).Science process skills of 10th-grade biology students in a computer-assisted learning setting. Journal of Computing In Education. p. 366-382. En ligne. « http://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/08886504.1993.10782057#.VWxgCc9_Oko » consulté le 25 mai 2015

De plus, Monaghan et Clement (1999 cité par Ghinea et Chen, 2006) démontrent par les résultats de leur étude que l’apprentissage par la simulation permet de créer un conflit cognitif important, ce qui permet aux apprenants de tester, d'évaluer et de reconstruire leur propre savoir en regard des phénomènes étudiés.

Ghinea, G. et Chen, S. (2006). Digital Multimedia Perception and Design. Hershey PA : Idea Group Pub. P. 138. En ligne. « https://books.google.ca/books?id=lTF8Mnpqc2cC&printsec=frontcover&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false" consulté le 26 mai 2015

Description

Bonjour, il est intéressant de savoir comment cette stratégie se caractérise. Toutefois, j'aurais apprécié en savoir davantage au sujets des types de simulations faisant partie du modèle dynamique. J'aurais aimé avoir un exemple de chaque type afin de m'aider à me les représenter et à les différencier entre eux. --Et434391 (discussion) 6 janvier 2016 à 21:47 (EST)

Bonjour, Votre fiche est bien avancée et très intéressante. J'aimerais vous suggérer ceci, selon : Fernandez, Julio. Réussir une activité de simulation. Les éditions coopératives Albert Saint-Martin de Montréal : Montréal, 1988.

Il y a quatre étapes dans une simulation: -la mise en situation: afin de créer des conditions et de permettre aux participants de s'impliquer et jouer -l'exercice de simulation: afin de vivre la réalité simulée -l'élaboration: permet de réaliser un travail de formation, grâce aux savoirs et savoir-faire acquis, ainsi qu'à l'expérience de la simulation -la mise au point: c'est l'étape de conceptualisation, permettant de relier les acquis avec les théories

Bonne continuité!

On pourrait y ajouter un volet historique. J’ai lu dans le livre de Gilles Chamberland, que la simulation était beaucoup utilisée lors de la 2e guerre mondiale pour la formation des militaires. Après, ces stratégies se sont perpétués dans le temps de par leur efficacité. « Si c’est bon pour la formation des militaires, ce doit l’être également pour l’industrie. » On assiste au cours des années suivantes à un renouveau scolaire, où on veut mettre l’apprenant davantage en action. On est plus favorable au développement global de l’individu qu’à l’apprentissage par mémorisation. L’apprentissage par l’imitation (simulation) fait partie de nos plus vieilles stratégies cognitives. Même l’homme préhistorique a dû s’adonner à des simulations du style « faire semblant » pour apprendre des gestes primitifs de chasse par exemple, avec un entraînement à les poser et les perfectionner. Référence : Chamberland, G., & Provost, G. (1996). Jeu, simulation et jeu de rôle. Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec. Jessica Lavoie

Bonjour! Votre description de cette stratégie rejoint bien celle-ci : Les environnements d'apprentissage de type simulation sont donc des environnements basés sur l’exploitation d’une réalité simulée. Autrement dit, selon Tchounikine (p. 36, 2009), « des environnements permettant l’immersion de l’apprenant dans un monde virtuel présentant des propriétés conçues pour favoriser l’atteinte d’objectifs pédagogiques données » .

Tchounikine P. (2009). Précis de recherche en Ingénierie des EIAH. Récupéré le 12 avril 2013 sur le site HAL (hyper articles en ligne) : http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/42/98/59/PDF/PrecisV1.pdf

Par contre, il aurait peut-être été pertinent de mentionner que la simulation est un type d'environnements d’apprentissage par la découverte fondé sur une approche constructiviste de l’apprentissage. L’apprenant apprend en construisant de nouvelles connaissances en faisant des liens avec celles dont il dispose déjà. Cette philosophie veut donc que la meilleure façon de promouvoir l’apprentissage soit de placer l’apprenant dans contexte d’apprentissage significatif et authentique qui ressemble le plus possible à une situation réelle. Cela améliorerait la motivation des apprenants et leur prédisposition à l’apprentissage, puisqu’ils ont la chance d’apprécier l’utilité des tâches proposées. Ce type de système a surtout comme objectif d’amener l’apprenant à questionner son raisonnement. Ainsi, le système exploite les erreurs de l’apprenant constructivement en l’amenant à découvrir la cause de ses erreurs afin qu’il opère les ajustements nécessaires (Bourdeau et al., 2010).

Bourdeau, J. Pelleu-Tchétagni J. et Psyché V., (Août 2010). Le domaine des environnements d’apprentissage à base de connaissances. Québec, Canada : Éditions Télé-Université, Université du Québec à Montréal, 47 pages. Récupéré le 21 mars 2013 sur le site du cours : http://aris.teluq.uquebec.ca/LinkClick.aspx?fileticket= WvT4o1L83Fk%3d&tabid=39445&language=fr-CA [Utilisateur:Et402341|Christine Blais]]


J'ai bien aimé lire cette fiche concernant la notion de simulation. L'information présentée me semble être pertinente, mais pourrait probablement être bonifiée par l'apport d'autres auteurs, comme par exemple, dans la section Description. Dans l'information que vous présentez, il est question des aspects dynamique, réel et simplifié de la simulation. Je suggère d'insérer l'apport d'autres auteurs, comme Sauvé et Kaufman (2010), car en plus des aspects déjà mentionné dans votre fiche, ils traitent du caractère éducatif que doit posséder la simulation.

Peut-être s'agit-il d'une préférence personnelle, mais j'aime qu'un texte, surtout dans un Wiki, soit bien divisé pour ne pas que la personne qui consulte la fiche perde du temps à chercher l'information essentielle de la section. En ce sens, je suggère que dans la section Description, on trouve un segment de ce genre :

Les attributs essentiels de la simulation sont:


1) un modèle de réalité défini comme un système (Chamberland et Provost (1996), Sauvé et Kaufman, 2010);

2) un modèle dynamique;

3) un modèle simplifié;

4) un modèle fidèle, juste et valide;

5) le caractère éducatif.

Selon moi, une présentation par énumération facilite la recherche d'information pour le lecteur. Il faudrait justifier entre parenthèses quels auteurs soutiennent l'information mentionnée, tel que démontré au point 1. Une brève description de chacun des attributs pourrait aussi être pertinente. Et409059

Votre fiche est très intéressante puisque le vocabulaire est clair et concis. Toutefois, dans la partie Description pourrait être étoffée; je suis demeurée avec des questions en suspens. Selon moi, il manque les étapes à mettre en place lorsque l'on choisit la simulation comme microstratégie. En fait, doit-elle être précédée d'une partie théorique? Quels sont les obstacles à considérer si l'on souhaite mettre cette stratégie en place? - Marie-Eve Bélanger (et419913)15 fev 2015.
Voilà un ajout afin d'enrichir cette section.

Gredler (2004) indique qu'une simulation efficiente doit proposer de résoudre un problème mal défini. Ce dernier souligne quatre principales caractéristiques des simulations en éducation:

  • an adequate model of the complex real-world situation with which the student interacts (fidelity or validity),
  • a defined role for each participant, with responsibilities and constraints
  • a data-rich environment that permits students to execute a range of strategies
  • feedback for participant actions in the form of changes in the problem or situation

Gredler, M. (2004). Games and simulations and their relationships to Learning. Dans Jonassen, D.H (Ed.), Handbook of research for educational communications and technology, 2nd edition. Mahwah (NJ) : Laurence Erlbaum Associates. P. 571-581.


Cette référence est présente dans votre bibliographie: Guéraud, V., Pernin, J. P., Cagnat, J. M., & Cortés, G. (1999). Environnements d’apprentissage basés sur la simulation. Sciences et techniques éducatives, 6, 95-141.

Il serait intéressant d'inclure dans la descrition les différents objectifs de la simulation (comprendre, construire et apprendre) qui sont défénis dans cette référence.--Et431528 (discussion) 19 août 2016 à 20:50 (EDT)

Bonjour, je suggère d'améliorer cette phrase: "La simulation permet aux étudiants de mettre en pratique leurs habiletés et leurs apprentissages dans un environnement plus encadré par des règles que dans le jeu de rôle ou dans une situation réelle (Hertel et Millis, 2002; Chamberland et Provost, 1996). Par exemple: ... dans un environnement encadré par des règles comparativement au jeu de rôle ou une situation réelle. --Et017373 27 octobre 2016 à 21:37 (EDT)

Conditions favorisant l’apprentissage

Dans le même ordre d'idée, peut-être serait-il pertinent de mettre quelques termes en gras dans la section Condition favorisant l'apprentissage. Comme cette section est en lien avec la section Condition d'apprentissage de ce Wiki qui répertorie 8 conditions d'apprentissage (Motiver les apprenant - Activer les connaissances antérieures - Présenter les connaissances - Mettre en pratique - Centrer sur les compétences - Réguler l'apprentissage - Intégrer les connaissances), je crois qu'il serait intéressant de rendre bien visible les conditions d'apprentissage favorisées par la simulation. Voici un exemple à partir d'un extrait du texte déjà présent sur la fiche:


"l'attrait de la simulation pour l'apprenant, l'augmentation de sa motivation, une meilleure compréhension des phénomènes, une plus grande aptitude à l'adaptation pour des problèmes similaires dans d'autres contextes, etc"(De Jong T. 1991).


Mes félicitations pour l'ébauche de cette fiche sur la simulation, qui, je sais pas expérience, n'a certainement pas été une tâche facile à réaliser. Si le coeur vous en dit, je vous invite à aller commenter ma fiche sur Taxonomie de Bloom! Et409059

  • Voici la notice complète pour la source que je suggère : Sauvé, L. et Kaufman, D. (2010). Jeux et simulations éducatifs : études de cas et leçons apprises. Québec : Presses de l'Université du Québec
Cette section est excellente! Votre paragraphe sur les points clés est à mon avis utile si l'on souhaite mettre cette stratégie en place. J'ai aussi apprécié votre mise en garde au sujet des scénarios complexes de simulation, mais qui doivent demeurer réalistes. - Marie-Eve Bélanger (et419913) 15 fev 2015

Niveau d’expertise des apprenants

Comme vous le dites dans votre fiche, la réussite d’une simulation dépend de son aspect près de la réalité. Oui la simulation peut être à tous les niveaux de complexité, mais elle doit rejoindre les compétences de l’apprenant, et emmener l’aspect du «connu» (ce qu’il sait déjà). Une simulation trop simple risque de fausser la réalité. Une simulation trop complexe risque de créer une certaine confusion chez l’apprenant. Jessica Lavoie


Type de guidage

D'autre part, je crois que vous avez vu juste pour le type de guidage. Ce type d’environnement devrait idéalement intégrer un conseiller pour faire la critique constructive, sans jugement et sans évaluation, des hypothèses exprimées par l’apprenant. L’objectif étant d’amener l’apprenant à reconnaitre les faiblesses de l’argumentation de ses hypothèses (Bourdeau et al., 2010). [Utilisateur:Et402341|Christine Blais]]


Cette référence est présente dans votre bibliographie: Guéraud, V., Pernin, J. P., Cagnat, J. M., & Cortés, G. (1999). Environnements d’apprentissage basés sur la simulation. Sciences et techniques éducatives, 6, 95-141.

Elle permet de préciser les types de guidages qui s'appliquent à cette stratégie (les simulations guidées par le formateur, guidées par les apprenants et guidées par les outils). Il serait intéressant de compléter cette section en utilisant cette référence. --Et431528 (discussion) 19 août 2016 à 20:50 (EDT)


Type de regroupement des apprenants

Dans cette section, il aurait été intéressant d'avoir des exemples concrets d'une utilisation de cette stratégie selon le type de regroupement. Par exemple, lorsqu'il est mention du jeu de rôle, il serait pertinent selon moi de le contextualiser à une situation spécifique afin que le lecteur peu familier avec la simulation puisse se faire une représentation mentale de celle-ci. Et418676 (27 décembre 2014)

Milieu d’intervention

Bonjour! Vos exemples sont très bons et on imagine bien comment le stratégie de simulation pourrait se dérouler. J'ajouterais un lien, question que les visiteurs du wiki aient un bel exemple de simulation. Je vous propose d'ajouter un lien vers de l'information sur le Centre Apprentiss de la Faculté de médecine de l'Université Laval. Marie-Eve Bélanger (et419913)


Conseils pratiques

Finalement, voici un exemple de simulation très intéressant que tu pourrais insérer dans ta fiche. Dans le cadre de mon baccalauréat à l’UQAR, j’ai réalisé cette simulation de gestion stratégique d’une entreprise. Cette simulation a été réalisée par une université d’Alabama. Ce fut une de mes plus grandes expériences universitaires. http://www.bsg-online.com/ Bonne continuité! Jessica Lavoie

Pour conclure, voici aussi deux exemples de simulation réalisés pour le milieu collégial québécois sur lesquels j'ai travaillé :

  1. La première, très simple à comprendre et à utiliser porte sur la communication dans un contexte de relation d’aide s’adressant à une clientèle de disciplines variées : psychologie, soins infirmiers, techniques d’éducation à l’enfance et techniques policières. http://secra.ccdmd.qc.ca/sites/scenarios/fr/
  2. La deuxième, demande plus de connaissances et de temps d'apprentissage et permet de vivre le quotidien d'un représentant itinérant qui parcourt les commerces de détail. http://vendeur.ccdmd.qc.ca/connexion

J'espère que ces références et ces commentaires vous seront utiles. Bonne poursuite! --Christine Blais

Comme vous le mentionnez, les simulations peuvent présenter une vision simpliste de la réalité et amener les apprenants à détenir une vision erronée des comportements à adopter dans le contexte réel. De ce fait, certains auteurs (Richoux, Salvetat et Beaufils, 2002) soulignent l’importance de proposer plusieurs modèles explicatifs d'un phénomène donné. Afin d'éviter de désorienter l'apprenant dans l’apprentissage, les modèles proposés ne doivent être ni trop réductionnistes ni trop complexes.

Richoux B., Salvetat C. et Beaufils D. (2002). Simulation numérique dans l'enseignement de la physique : enjeux, conditions. Bulletin de l'Union des Physiciens, 842. P. 497-522.En ligne. "http://www.udppc.asso.fr/bupdoc/consultation/article-bup.php?ID_fiche=14435" consulté le 27 mai 2015

Références

Indiquez ici :

  • les ressources informationnelles qui sont citées dans le texte de la fiche mais qui ne figurent pas dans les références bibliographiques,
  • les ressources informationnelles douteuses ou incomplètes.


Il vaut mieux faire directement dans le texte de la fiche (à l'endroit approprié) les actions suivantes concernant les références

  • suppressions,
  • ajouts,
  • corrections (italiques, orthographe, style APA...),
  • déplacements (dans les autres sections des références).


Certaines références sont incomplètes. À titre d'exemple, une maison d'édition est présentée en tant qu'auteur d'un article. (Spriger-Verlag. (2013). La simulation en santé : De la théorie à la pratique. (pp. 3-11) ). Les pages cités (3-11) ne correspondent pas à un chapitre de l'ouvrage cité, ce qui rend hasardeux l'identification du véritable auteur.

Cette référence est mentionnée, mais absente de la bilbiographie : Chamberland, Gilles, & Guy Provost. Jeu, simulation et jeu de rôle, Les Presses de l’Université du Québec, 2000. ProQuest Ebook Central, https://ebookcentral.proquest.com/lib/teluq-ebooks/detail.action?docID=3257708.