Différences entre versions de « Discussion:La conception pédagogique dans l'approche cognitive »

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* Le site le cerveau à tous ses niveaux : http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a03/a_03cr/a3que/a03crque.html
 
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== Citation tirée de Bourgeois & Chapelle ==
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La citation insérée dans le dernier paragraphe de la page me semble problématique. N'ayant pas l'ouvrage duquel elle est tirée sous la main, je me permets simplement de suggérer de la réviser et de modifier la phrase qui l'introduit afin qu'elle soit syntaxiquement fonctionnelle. Il s'agit de cette portion de phrase, plus précisément : Car, même si « il y aussi loin des connaissances de la psychologie scientifique pour ‘apprendre’ au quotidien du ‘faire apprendre’ que des indications chorégraphiques au ballet d’opéra, de la partition musicale au concerto pour violon, ou du traité de l’œnologie au grand vin ».

Version du 17 février 2022 à 13:33

Je n'ose pas m'avancer sur cette correction, alors j'en fais une proposition.

La citation de Reigeluth ici reproduite : « instructional-event theory is the only one that offers guidance about the nature of the instruction itself. The other five all offer guidance about what is commonly called the instructional systems design (or development) process (ISD). »

Ne viendrait-elle pas du Volume III et non du Volume II. À moins que la même citation se retrouve dans les deux volumes à la même page. N'ayant pas eu la chance de consulter le Volume II, je ne peux le confirmer.

Cordialement, Et451896 (discussion) 7 octobre 2017 à 23:09 (EDT)

LE MODÈLE COGNITIVISTE DE L’APPRENTISSAGE : RÔLE DE L’APPRENANT ET RÔLE DE L’ENSEIGNANT

Comme son nom l’indique, le courant cognitiviste s’intéresse à la cognition qui est définie comme : un ensemble de processus au niveau desquels les entrées sensorielles sont transformées, codées, élaborées, stockées, retrouvées et utilisées (Neisser 1967) La cognition recouvre donc l’ensemble des activités qui concourent à la connaissance chez les êtres humains (le Ny, 1992) Selon Raynal et Rieuner 2009, la structure cognitive correspond à l’organisation des contenus de la cognition dans le cerveau humain. Raymond Vienneau, dans son livre apprentissage et enseignement page 121(n bas de page) propose la définition suivante de la structure cognitive : l’ensemble des connaissances déclaratives procédurales et conditionnelles emmagasinées et organisées à l’intérieure de la mémoire à long terme.

Cette définition nous réfère aux trois modèles qui ont constitué le noyau dur du cognitivisme :

'1 le modèle S-SC-R (modèle opérationnel du cognitivisme)'

S (Stimuli de l’environnement) SC(Structure cognitive) R(Réponse ou comportement)

2. le modèle des trois mémoires

En faisant référence au modèle de l’ordinateur et de l’intelligence artificielle, Atkinson et Shiffrin considèrent que l’humain dispose de trois types de mémoires : • Registre sensoriel • Mémoire a court terme • Mémoire a long terme

3. le modèle de traitement de l’information'


C’est un modèle qui complète le modèle d’Atkinson et Shiffrin en ajoutant d’autres composantes :

  • Les récepteurs
  • Le registre sensoriel
  • La mémoire à court terme
  • La mémoire à long terme
  • Le générateur de réponse

La conception cognitiviste de l’enseignement

Le rôle de l’enseignant Le rôle de l’enseignant à l’intérieur du courant cognitiviste, n’est pas un rôle effacé, au contraire, c’est un rôle très actif, qui repose sur la conviction. En fait, le facteur le plus déterminant, influençant la qualité de l’enseignement serait du point de vue de l’école cognitiviste la capacité de transposer la connaissance des théories cognitivistes en actes pédagogiques cohérents et soutenus (Presseau ,2004, page 2) et en parlant du rôle de l’enseignant cognitiviste, Presseau disait "En comprenant mieux comment les élèves apprennent, comment ils traitent l’information dans leur mémoire, comment ils arrivent à les récupérer au moment voulu, l’enseignant qui pratique l’enseignement stratégique est en mesure de mener plusieurs actions pédagogiques qui favorisent les apprentissages et leurs transferts." Le modèle de l’enseignement stratégique proposé par Tardif (1992) intègre les travaux les plus récents de la psychologie cognitive de la motivation scolaire (par exemple la perception entretenue par l’élève au sujet de la contrôlabilité d’une tâche) le rôle déterminant qu’exerce la mémoire et la représentation des connaissances ainsi que les fonctions de la résolution des problèmes et du transfert dans la construction du savoir par l’élève L’enseignant joue un rôle dans la facilitation de l’enregistrement sensoriel en attirant l’attention de l’apprenant sur les idées principales d’un texte, sur les concepts importants ou sur certains mots clés. Selon Salvin (2009), il existe une variété de moyens de communication utilisés, l’activité de l’apprenant de même que l’humour sont autant de moyens qui facilitent le maintien de l’attention. Selon Miller (1956), la capacité de traitement de la mémoire à court terme (MCT) est limitée à 7 ± 2. L’enseignant facilite le travail de la MCT en créant des associations, en utilisant des procédés mnémotechniques ou la répétition. Maximiser la mémorisation et le rappel de la mémoire à long terme(MLT) par l’organisation de l’information, Lieury (1998) utilise l’analogie avec la bibliothèque pour illustrer l’importance de l’organisation de l’information dans la MLT.

Rôle de l’apprenant

L’apprenant peut exercer un contrôle sur son mode d’apprentissage à travers la métacognition et le transfert des connaissances Selon Raynal et Rieuner (2009), les stratégies cognitives sont des stratégies personnelles de traitement de l’information : le cerveau d’un individu efficace pilote consciemment et volontairement ses processus de pensées pour en faire des stratégies cognitives (page 426) Cette capacité générale à gérer son propre processus d’apprentissage à exercer un contrôle conscient sur les étapes de son propre traitement de l’information est désignée par le terme métacognition. Selon Flavell (1977), la métacognition se rapporte à la connaissance qu’on a de ses propres processus cognitifs, de leurs produits et de tout ce qui y touche, par exemple les propriétés pertinentes pour l’apprentissage d’information ou de données. Selon ( Moiresette et Voynaud 2002) , le transfert est la capacité d’apprendre à apprendre et l’autonomie cognitive s’accompagne inévitablement de la capacité à transférer une connaissance ou une habileté acquise à un nouvel apprentissage ou une nouvelle situation d’apprentissage . Le transfert est pour l’apprenant la base fondamentale d’un apprentissage fondamental et responsable.

RÉFÉRENCES :

  • Doré et Mercier, Fondements d’apprentissage et cognition
  • Lechel C, Umbrianco M Recueil de texte le voyage Tèluq ? Raynal F et Rieunier A Pédagogie, dictionnaire des concepts clés : apprentissage, formation, psychologie cognitive 10e éd
  • Reed, Stefen K Cognition : Théories et applications : 3e édition
  • Le site le cerveau à tous ses niveaux : http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a03/a_03cr/a3que/a03crque.html

Citation tirée de Bourgeois & Chapelle

La citation insérée dans le dernier paragraphe de la page me semble problématique. N'ayant pas l'ouvrage duquel elle est tirée sous la main, je me permets simplement de suggérer de la réviser et de modifier la phrase qui l'introduit afin qu'elle soit syntaxiquement fonctionnelle. Il s'agit de cette portion de phrase, plus précisément : Car, même si « il y aussi loin des connaissances de la psychologie scientifique pour ‘apprendre’ au quotidien du ‘faire apprendre’ que des indications chorégraphiques au ballet d’opéra, de la partition musicale au concerto pour violon, ou du traité de l’œnologie au grand vin ».