Différences entre versions de « Discussion:Évaluation sommative »

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--[[Utilisateur:Bpudelko|Béatrice Pudelko]] ([[Discussion utilisateur:Bpudelko|discussion]]) 13 janvier 2018 à 18:12 (EST)Bonjour !  
 
--[[Utilisateur:Bpudelko|Béatrice Pudelko]] ([[Discussion utilisateur:Bpudelko|discussion]]) 13 janvier 2018 à 18:12 (EST)Bonjour !  
 
Comme Frédéric, je trouve que votre fiche dresse bien la table pour une première version sur une stratégie pédagogique non seulement complexe mais aussi de plus en plus controversée. Je vous félicite tout particulièrement de votre qualité d'écriture : vos phrases sont claires et précises et correspondent bien aux exigences de style encyclopédique. Cependant, considérant que c'est une première ébauche, il y a plusieurs points qui méritent clairement l'approfondissement. Je les précise dans les sections correspondantes. Mais avant, je crois que Frédéric soulève une bonne question, à savoir : est-ce que l'évaluation sommative est une stratégie pédagogique ? Si on se base sur le premier principe de l'approche cognitive en ce qui concerne l'objectif d'une stratégie pédagogique (favoriser l'apprentissage) alors on peut dire que oui : l'évaluation sommative a été probablement une des premières stratégies pédagogiques... En mettant en place l'évaluation sommative il s'agissait pour les enseignants de s'assurer que les élèves "apprennent" ou encore "travaillent"...Mais cette situation a conduit bien trop souvent (et je pense que nous l'avons tous vécu) à ce que les élèves (étudiants) apprennent POUR l'examen, ou la NOTE. Un autre problème est aussi fréquent, celui de la compétition entre élèves, ou inversement du rejet de ceux qui ont les bonnes notes... du découragement, de l'échec, du décrochage, du sentiment de l'injustice... Sans parler des différents biais dans les jugements des enseignants, auxquels doivent remédier les outils d'évaluation (échelles,grilles, etc.). La principale question soulevée par l'évaluation sommative est donc celle-là : est-ce que l'évaluation sommative est une stratégie pédagogique qui, à la lumière de l'approche cognitive et des recherches contemporaines sur l'apprentissage dans différents contextes, favorise effectivement l'apprentisssage ? Pour commencer, ce document récent démontre bien la complexité des enjeux autour de l'évaluation sommative : http://www.laviedesidees.fr/Faut-il-en-finir-avec-les-notes.html. Si, l'école doit "certifier" que l'on bien appris ce qu'il y avait à apprendre, on sait que des enjeux politiques biaisent la situation, comme l'avait démontré récemment la presse québécoise, par exemple http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1014766/faut-il-vraiment-60-pour-cent-pour-passer-au-secondaire-echecs-scolaires-commission-scolaire-sherbrooke-sommets). Mais qui a dit que la certification doit passer par de nombreuses évaluation sommatives, telles qu'on les connaît à l'école québécoise, avec de nombreux "bulletins" et la comparaison avec la moyenne de groupe ? En Finlande, dont on connaît le succès éducatif, "les élèves ne subissent aucune évaluation pendant les 6 premières années" et "Il n’existe qu’un seul test standardisé, et il est administré aux élèves de 16 ans.(source : https://ecolebranchee.com/2012/10/29/les-etonnantes-particularites-du-systeme-educatif-finlandais/) .. Bref, je pense qu'il serait utile de mettre en oeuvre davantage l'esprit critique dans la poursuite de la rédaction de cette fiche et d'user avec parcimonie de la "langue de bois" qui abonde dans certains ouvrages en éducation... Enfin, il serait aussi utile d'ouvrir l'analyse à d'autres milieux que le milieu scolaire (cégép, université, milieu de travail). Je sais bien, la tâche est immense ;-)) C'est un début d'une co-construction des connaissances ;-)) Vous déciderez vous-même dans quelle mesure vous souhaitez améliorer cette première version.
 
Comme Frédéric, je trouve que votre fiche dresse bien la table pour une première version sur une stratégie pédagogique non seulement complexe mais aussi de plus en plus controversée. Je vous félicite tout particulièrement de votre qualité d'écriture : vos phrases sont claires et précises et correspondent bien aux exigences de style encyclopédique. Cependant, considérant que c'est une première ébauche, il y a plusieurs points qui méritent clairement l'approfondissement. Je les précise dans les sections correspondantes. Mais avant, je crois que Frédéric soulève une bonne question, à savoir : est-ce que l'évaluation sommative est une stratégie pédagogique ? Si on se base sur le premier principe de l'approche cognitive en ce qui concerne l'objectif d'une stratégie pédagogique (favoriser l'apprentissage) alors on peut dire que oui : l'évaluation sommative a été probablement une des premières stratégies pédagogiques... En mettant en place l'évaluation sommative il s'agissait pour les enseignants de s'assurer que les élèves "apprennent" ou encore "travaillent"...Mais cette situation a conduit bien trop souvent (et je pense que nous l'avons tous vécu) à ce que les élèves (étudiants) apprennent POUR l'examen, ou la NOTE. Un autre problème est aussi fréquent, celui de la compétition entre élèves, ou inversement du rejet de ceux qui ont les bonnes notes... du découragement, de l'échec, du décrochage, du sentiment de l'injustice... Sans parler des différents biais dans les jugements des enseignants, auxquels doivent remédier les outils d'évaluation (échelles,grilles, etc.). La principale question soulevée par l'évaluation sommative est donc celle-là : est-ce que l'évaluation sommative est une stratégie pédagogique qui, à la lumière de l'approche cognitive et des recherches contemporaines sur l'apprentissage dans différents contextes, favorise effectivement l'apprentisssage ? Pour commencer, ce document récent démontre bien la complexité des enjeux autour de l'évaluation sommative : http://www.laviedesidees.fr/Faut-il-en-finir-avec-les-notes.html. Si, l'école doit "certifier" que l'on bien appris ce qu'il y avait à apprendre, on sait que des enjeux politiques biaisent la situation, comme l'avait démontré récemment la presse québécoise, par exemple http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1014766/faut-il-vraiment-60-pour-cent-pour-passer-au-secondaire-echecs-scolaires-commission-scolaire-sherbrooke-sommets). Mais qui a dit que la certification doit passer par de nombreuses évaluation sommatives, telles qu'on les connaît à l'école québécoise, avec de nombreux "bulletins" et la comparaison avec la moyenne de groupe ? En Finlande, dont on connaît le succès éducatif, "les élèves ne subissent aucune évaluation pendant les 6 premières années" et "Il n’existe qu’un seul test standardisé, et il est administré aux élèves de 16 ans.(source : https://ecolebranchee.com/2012/10/29/les-etonnantes-particularites-du-systeme-educatif-finlandais/) .. Bref, je pense qu'il serait utile de mettre en oeuvre davantage l'esprit critique dans la poursuite de la rédaction de cette fiche et d'user avec parcimonie de la "langue de bois" qui abonde dans certains ouvrages en éducation... Enfin, il serait aussi utile d'ouvrir l'analyse à d'autres milieux que le milieu scolaire (cégép, université, milieu de travail). Je sais bien, la tâche est immense ;-)) C'est un début d'une co-construction des connaissances ;-)) Vous déciderez vous-même dans quelle mesure vous souhaitez améliorer cette première version.
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--[[Utilisateur:Et048143|Et048143]] ([[Discussion utilisateur:Et048143|discussion]]) 6 avril 2018 à 18:44 (EDT) Je tiens à féliciter l'auteur de cette fiche qui est très complète et bien détaillée. Vous pourriez ajouter que selon Wikipédia, on peut aussi nommer cette stratégie "évaluation certificative" car plusieurs évaluations sommatives sont données juste avant l'obtention d'un certificat ou diplôme. Dans le système d'éducation québécois, à chaque fin de cycle, des évaluations ministérielles ou venant de la commission scolaire sont offertes aux étudiants et le pourcentage accordé sur le bulletin pour chacune est plus élevé qu'une évaluation formative.
  
 
== Appellation en anglais ==
 
== Appellation en anglais ==
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Il vaut mieux faire '''directement dans le texte de la fiche''' (à l'endroit approprié) les actions suivantes concernant les références
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--[[Utilisateur:Bpudelko|Béatrice Pudelko]] ([[Discussion utilisateur:Bpudelko|discussion]]) 14 janvier 2018 à 12:08 (EST)J'ai ajouté quelques références dans la section Bibliographie disponible. J'ai aussi supprimé le lien vers le document de Daele et Berthiaume (2011), en le remplaçant par la référence selon APA. Le document figure bien dans la webographie utilisé, ce qui est suffisant.
* suppressions,  
 
* ajouts,
 
* corrections (italiques, orthographe, style APA...),
 
* déplacements (dans les autres sections des références).
 
  
 
== Suggestions de ressources pour améliorer la fiche ==
 
== Suggestions de ressources pour améliorer la fiche ==

Version actuelle datée du 2 décembre 2021 à 19:11


Appréciation globale

--Frédérik Cloutier (discussion) 11 janvier 2018 à 16:37 (EST) C’est une excellente première ébauche, la fiche était pratiquement vide et vous en avez fait quelque chose de très bien.

Je me permets quelques questions, car j’hésitais à déterminer qu’un cas que j’ai en tête est un exemple d’évaluation sommative en milieu de travail. À l’Agence de Revenu du Québec (ARQ), ils ont mis en place des examens pour évaluer les consultants lors de leur embauche. S’ils n’obtiennent pas la note de passage, ils ne sont pas embauchés. Un concept semblable existe, nommé ‘concours’ pour être inscrit sur une liste de candidat à l’embauche dans la fonction publique provinciale ou fédérale. Un autre exemple pourrait être les examens d’admission à un programme scolaire. Est-ce que ces examens sont des évaluations sommatives au sens d’une stratégie pédagogique? Personnellement, je ne crois pas, car il n’y a pas évaluation d’apprentissage en lien avec des objectifs suite à une activité d’enseignement-apprentissage «au terme des apprentissages».

Par contre, si je reprends l’exemple de l’ARQ, le même examen doit être fait pour une ressource interne. Cette fois, les résultats ne servent pas à savoir s’il doit y avoir embauche ou non, mais servent plutôt à établir un plan de formation pour la ressource en emploi. Dans cas, car il est préalable, l’examen vient aider à déterminer les besoins d’apprentissage. Dans la fiche d’évaluation formative, on décrit ce type d’évaluation commune évaluation diagnostique. Il ne semble pas y avoir de fiche sur ce type d’évaluation. Devrait-il y en avoir une? Si l’on comparait sommatif et formatif, devrait-on aussi comparer diagnostique? Est-ce le fait d’être avant, pendant ou après est le discriminant ? Merci.

--Béatrice Pudelko (discussion) 13 janvier 2018 à 18:12 (EST)Bonjour ! Comme Frédéric, je trouve que votre fiche dresse bien la table pour une première version sur une stratégie pédagogique non seulement complexe mais aussi de plus en plus controversée. Je vous félicite tout particulièrement de votre qualité d'écriture : vos phrases sont claires et précises et correspondent bien aux exigences de style encyclopédique. Cependant, considérant que c'est une première ébauche, il y a plusieurs points qui méritent clairement l'approfondissement. Je les précise dans les sections correspondantes. Mais avant, je crois que Frédéric soulève une bonne question, à savoir : est-ce que l'évaluation sommative est une stratégie pédagogique ? Si on se base sur le premier principe de l'approche cognitive en ce qui concerne l'objectif d'une stratégie pédagogique (favoriser l'apprentissage) alors on peut dire que oui : l'évaluation sommative a été probablement une des premières stratégies pédagogiques... En mettant en place l'évaluation sommative il s'agissait pour les enseignants de s'assurer que les élèves "apprennent" ou encore "travaillent"...Mais cette situation a conduit bien trop souvent (et je pense que nous l'avons tous vécu) à ce que les élèves (étudiants) apprennent POUR l'examen, ou la NOTE. Un autre problème est aussi fréquent, celui de la compétition entre élèves, ou inversement du rejet de ceux qui ont les bonnes notes... du découragement, de l'échec, du décrochage, du sentiment de l'injustice... Sans parler des différents biais dans les jugements des enseignants, auxquels doivent remédier les outils d'évaluation (échelles,grilles, etc.). La principale question soulevée par l'évaluation sommative est donc celle-là : est-ce que l'évaluation sommative est une stratégie pédagogique qui, à la lumière de l'approche cognitive et des recherches contemporaines sur l'apprentissage dans différents contextes, favorise effectivement l'apprentisssage ? Pour commencer, ce document récent démontre bien la complexité des enjeux autour de l'évaluation sommative : http://www.laviedesidees.fr/Faut-il-en-finir-avec-les-notes.html. Si, l'école doit "certifier" que l'on bien appris ce qu'il y avait à apprendre, on sait que des enjeux politiques biaisent la situation, comme l'avait démontré récemment la presse québécoise, par exemple http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1014766/faut-il-vraiment-60-pour-cent-pour-passer-au-secondaire-echecs-scolaires-commission-scolaire-sherbrooke-sommets). Mais qui a dit que la certification doit passer par de nombreuses évaluation sommatives, telles qu'on les connaît à l'école québécoise, avec de nombreux "bulletins" et la comparaison avec la moyenne de groupe ? En Finlande, dont on connaît le succès éducatif, "les élèves ne subissent aucune évaluation pendant les 6 premières années" et "Il n’existe qu’un seul test standardisé, et il est administré aux élèves de 16 ans.(source : https://ecolebranchee.com/2012/10/29/les-etonnantes-particularites-du-systeme-educatif-finlandais/) .. Bref, je pense qu'il serait utile de mettre en oeuvre davantage l'esprit critique dans la poursuite de la rédaction de cette fiche et d'user avec parcimonie de la "langue de bois" qui abonde dans certains ouvrages en éducation... Enfin, il serait aussi utile d'ouvrir l'analyse à d'autres milieux que le milieu scolaire (cégép, université, milieu de travail). Je sais bien, la tâche est immense ;-)) C'est un début d'une co-construction des connaissances ;-)) Vous déciderez vous-même dans quelle mesure vous souhaitez améliorer cette première version.

--Et048143 (discussion) 6 avril 2018 à 18:44 (EDT) Je tiens à féliciter l'auteur de cette fiche qui est très complète et bien détaillée. Vous pourriez ajouter que selon Wikipédia, on peut aussi nommer cette stratégie "évaluation certificative" car plusieurs évaluations sommatives sont données juste avant l'obtention d'un certificat ou diplôme. Dans le système d'éducation québécois, à chaque fin de cycle, des évaluations ministérielles ou venant de la commission scolaire sont offertes aux étudiants et le pourcentage accordé sur le bulletin pour chacune est plus élevé qu'une évaluation formative.

Appellation en anglais

Stratégies apparentées

--Frédérik Cloutier (discussion) 11 janvier 2018 à 16:26 (EST) La comparaison entre l’évaluation formative et sommative est très pertinente, car les novices comme moi ont tendance à mélanger ces deux types d’évaluation. De plus, vous avez fait une bonne utilisation des outils du wiki pour faire des liens avec d’autres fiches.

--Béatrice Pudelko (discussion) 13 janvier 2018 à 18:15 (EST)Oui, effectivement, les deux stratégies sont apparentées et la distinction est importante. Est-ce que l'auto-évaluation fait partie des stratégies apparentées ?

Type de stratégie

--Frédérik Cloutier (discussion) 11 janvier 2018 à 16:28 (EST) À mon avis, l’énumération des microstratégies pouvant être des évaluations sommatives est présentée en double. En effet, elle est présentée sous la forme d’une liste de points et aussi entre parenthèse dans le dernier paragraphe. Personnellement, je ne conserverais que la seconde énumération, c’est-à-dire le dernier paragraphe. Il resterait à la wikifier celui-ci comme vous l’avez fait pour la liste de points.

--Béatrice Pudelko (discussion) 13 janvier 2018 à 18:46 (EST)Oui, c'est une bonne suggestion.

--Béatrice Pudelko (discussion) 13 janvier 2018 à 18:46 (EST)En fait, la première partie : "types d'évaluation" (sommative, formative) est de trop ici, car elle n'apporte rien d'informatif. Par la suite, je comprends que vous avez évaluation sommative en tant que "macrostratégie" et les différents moyens de la réaliser en tant que "microstratégies" de façon à rendre tout cela cohérent. Mais l'évaluation sommative n'est pas, selon l'approche cognitive, une macrostratégique, car elle ne permet pas d'organiser l'ensemble de la démarche d'enseignement-apprentissage (à moins qu'on considère que l'on structure cette démarche uniquement dans le but d'évaluer ?)... l'évaluation selon moi fait partie d'un scénario pédagogique ou de formation, mais ce n'est qu'une composante de celui-ci, donc une microstratégie. Les cartes conceptuelles etc. sont différentes microstratégies qui peuvent effectivement être utilisées dans le but d'évaluation ... mais la plupart de celles que vous proposez sont utilisées plutôt pour l'évaluation formative... En conclusion, je crois que la distinction entre "évaluation pour l'apprentissage" (formative), évaluation de l'apprentissage (sommative ou certificative) devrait permettre de faire le tri des microstratégies qui sont utilisées pour évaluer. D'autre part, si elles sont utilisées pour évaluer, elles ne suffisent pas, il faut bien adjoindre une "façon de faire" donc une façon d'évaluer... Par exemple, pour évaluer l'acquisition des connaissances conceptuelles avec une carte conceptuelle, il y a un ensemble de décisions à prendre sur la façon dont on va procéder : par exemple, on décide qu'on donne un point pour le concept correct, deux points pour les liens etc... Mais il faut le valider au préalables etc. Je crois donc que le contenu de cette fiche doit porter principalement sur la façon de faire l'évaluation sommative, en y ajoutant des spécifications en fonction des microstratégies associées. Ces spécifications semblent beaucoup liés au type de connaisssances : on n'évalue pas les connaissances conceptuelles de la même façon que les connaissances procédurales...

Types de connaissances

--Béatrice Pudelko (discussion) 14 janvier 2018 à 11:14 (EST)Dans cette section, il serait intéressant de préciser comment si et comment l'évaluation sommative concerne les types de connaissances dans l'approche cognitive de la Banque des stratégies (conceptuelles, procédurales,etc.). Par exemple, à quoi, dans cettte approche corresponde les "habiletés" ? Par ailleurs, la distinction que vous semblez faire est celle entre approche par objectifs et approche par compétences. Est-ce que cela veut dire que lorsque l'évaluation sommative vise l'atteinte des objectifs, cela veut dire que ces objectifs (décrits par exemple à l'aide de la taxonomie de Bloom) peuvent concerner tous les types des connaissances sauf les compétences ? Mon conseil est de mieux intégrer les propositions puisées chez Legendre (2005) ou Scallon (2015) et les propositions de l'approche cognitive utilisée dans la Banque.

Description

--Frédérik Cloutier (discussion) 11 janvier 2018 à 16:31 (EST) La description est intéressante, j'aime le fait que celle-ci commence par un point de vue historique. Comme je suis novice, une définition mise en évidence aurait été intéressante. Elle m’a semblé distribuée au travers de la section, mais les liens et comparaisons avec l’évaluation formative aident à comprendre. Une idée pourrait être de chercher à centraliser davantage les comparaisons entre les types d'évaluation dans la description. L’exemple téléchargeable est la bienvenue, mais je crains qu'à moyen terme, le lien soit brisé. Est-ce que les modérateurs du wiki pourraient importer ce fichier «localement» ? Est-ce que le fait que le fichier soit identifié à l’Université Laval pose problème? Finalement, un petit détail, les renvois de Scriven et Bloom pourraient être amélioré selon les normes APA (posez-moi la question si vous avez besoin de détails) et je fusionnerais le renvoi de Legendre au début de la phrase : «Comme Legendre (2005, p. 633) le rappelle […] ».

--Béatrice Pudelko (discussion) 14 janvier 2018 à 12:05 (EST)En ce qui concerne l'insertion du document téléchargeable dans le texte, je propose de l'enlever et de l'introduire plutôt à titre de ressource dans la Webographie (en le décrivant brièvement).
--Béatrice Pudelko (discussion) 14 janvier 2018 à 11:34 (EST) Dans cette phrase:
Si l’évaluation formative consiste à aider et soutenir l’apprentissage, l’évaluation sommative favorise l’appropriation des contenus par les étudiants. 

qu'est-ce que cela veut dire au juste "l'appropriation des contenus" ? En quoi cette "appropriation" se distingue-t-elle de "aider et soutenir" ? Est-ce vraiment l'objectif de l'évaluation sommative ?

--Béatrice Pudelko (discussion) 14 janvier 2018 à 11:34 (EST)Vous avez raison d'évoquer les "effets pervers", mais ces effets ne sont pas liés uniquement ni principalement à la subjectivité des enseignants, me semble-t-il (voir mon commentaire dans appréciation générale"). Par ailleurs, s'agit-il de "certains auteurs" ou d'un problème plus profond qui caractérise l'emploi de cette stratégie dans le contexte scolaire ?

--Béatrice Pudelko (discussion) 14 janvier 2018 à 11:34 (EST)Concernant cette phrase

Par exemple, les connaissances acquises pendant un exposé magistral pourront être évaluées avec un examen

Pensez-vous sérieusement qu'on peut acquérir des connaissances "pendant" un exposé magistral ;-) et que l'évaluation sommative vise à "évaluer" ? Habituellement, les apprenants doivent prendre des notes, puis les étudier "après" l'exposé magistral... Telle que formulée, cette phrase reflète, selon moi une illusion professorale selon laquelle il y aurait une sorte d'apprentissage instantané durant un exposé magistral, illusion à laquelle l'approche cognitive s'oppose justement, par son insistance sur le travail cognitif qu'il faut susciter chez les apprenants afin qu'ils apprennent !

--Béatrice Pudelko (discussion) 14 janvier 2018 à 11:34 (EST)En ce qui concerne ce passage: , les connaissances acquises pendant un exposé magistral pourront être évaluées avec un examen à développement court ou long,

Vous avez raison de souligner l'idée qui me semble être la suivante : l'évaluation sommative doit être congruente avec le type des connaissances (y compris lorsqu'il s'agit des compétences) et les objectifs d'apprentissage visés par les activités d'enseignement-apprentissage. Ainsi, on peut évaluer les connaissances factuelles avec des questionnaires à choix multiples, les connaissances conceptuelles avec les questions etc. (en passant, la microstratégie "questions des enseignants" peut-elle être considérée comme "apparentée" ?). Si c'est l'idée exprimée, alors elle devrait figurer dans la section "type des connaissances".

Conditions favorisant l’apprentissage

--Frédérik Cloutier (discussion) 11 janvier 2018 à 16:33 (EST) Un point qui serait intéressant à développer serait en lien avec les théories concernant la charge cognitive. En effet, une évaluation sommative où la charge est tellement élevée qu’un apprenant peine à répondre aux questions ne favoriserait pas l’apprentissage.

--Béatrice Pudelko (discussion) 14 janvier 2018 à 11:39 (EST)C'est une proposition intéressante, effectivement.

--Béatrice Pudelko (discussion) 14 janvier 2018 à 11:39 (EST)De façon générale, cette section pourrait contenir les informations sur la façon de réaliser l'évaluation sommative, quel que soit l'outil employé : par ex. les principes à mettre en oeuvre pour assurer l'équité, diminuer le stress, favoriser la congruence par rapport aux objectifs, etc. Mais pour cela, il semble qu'on devrait approfondir la problématique de l'évaluation sommative dans la section Description. Cela permettra de mieux organiser le contenu de toutes les sections suivantes, qui, pour l'instant, semblent répéter pas mal les mêmes informations. J'ajoute dans la bibliographie quelques références intéressantes, qui permettent aussi de sortir du contexte strictement scolaire décrit par Legendre (2005) et Scallon (2015).

Niveau d’expertise des apprenants

Type de guidage

Type de regroupement des apprenants

Milieu d’intervention

Conseils pratiques

--Frédérik Cloutier (discussion) 11 janvier 2018 à 16:35 (EST) Pour ce qui est du document lié, j’ai le même commentaire que j’ai fait dans la description concernant la possibilité d’importer le fichier dans le wiki, car il est très intéressant. Par contre, dans ce cas, le fait de l’avoir inscrit comme une ressource en référence est possiblement suffisant.

Références

Indiquez ici :

  • les ressources informationnelles qui sont citées dans le texte de la fiche, mais qui ne figurent pas dans les références bibliographiques,
  • les ressources informationnelles douteuses ou incomplètes.


--Béatrice Pudelko (discussion) 14 janvier 2018 à 12:08 (EST)J'ai ajouté quelques références dans la section Bibliographie disponible. J'ai aussi supprimé le lien vers le document de Daele et Berthiaume (2011), en le remplaçant par la référence selon APA. Le document figure bien dans la webographie utilisé, ce qui est suffisant.

Suggestions de ressources pour améliorer la fiche