Différences entre versions de « Auto-évaluation »

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Falchikov, N., & Boud, D. (1989). Student self-assessment in higher education: A meta-analysis. ''Review of Educational Research, 59''(4), 395-430.
 
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Ibabe, I. et Jauregizar, J. (2010). Online self-assessment with feedback and metacognitive knowledge. Higher Education, 59(2), p.243-258.
  
 
Kearney, S. (2012). Improving engagement: the use of ‘Authentic self-and peer-assessment for learning’to enhance the student learning experience. ''Assessment & Evaluation in Higher Education'', 1-17.
 
Kearney, S. (2012). Improving engagement: the use of ‘Authentic self-and peer-assessment for learning’to enhance the student learning experience. ''Assessment & Evaluation in Higher Education'', 1-17.
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Louis, P., & Harada, V. H. (2012). Did Students Get It? Self-Assessment as Key to Learning. ''School Library Monthly, 29''(3), 13-16.
 
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Miller, B. (2012). Student Learning: The role of Self-assessment, Master of Arts in Nursing Theses, Paper 51.
  
 
Nicol, D. J., & Macfarlane‐Dick, D. (2006). Formative assessment and self‐regulated learning: A model and seven principles of good feedback practice. ''Studies in higher education, 31''(2), 199-218.
 
Nicol, D. J., & Macfarlane‐Dick, D. (2006). Formative assessment and self‐regulated learning: A model and seven principles of good feedback practice. ''Studies in higher education, 31''(2), 199-218.
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Taras, M. (2008). Issues of power and equity in two models of self-assessment. ''Teaching in Higher Education, 13''(1), 81-92.
 
Taras, M. (2008). Issues of power and equity in two models of self-assessment. ''Teaching in Higher Education, 13''(1), 81-92.
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Tejeiro, R. et al. (2012). Summative self-assessment in higher education : implications of its counting towards the final mark. Electronic Journal of Research in Educational Psychology, 10(2), 789-812.
  
 
Thomas, G., Martin, D., & Pleasants, K. (2011). Using self-and peer-assessment to enhance students’ future-learning in higher education. ''Journal of University Teaching & Learning Practice, 8''(1), 5.
 
Thomas, G., Martin, D., & Pleasants, K. (2011). Using self-and peer-assessment to enhance students’ future-learning in higher education. ''Journal of University Teaching & Learning Practice, 8''(1), 5.

Version du 2 avril 2014 à 12:07


Appellation en anglais

Self-assessment et self-evaluation. Ces deux termes semblent s’inverser en anglais, par contre, Self-assessment semble être le terme correspond le plus au terme français puisqu’il y a des nuances entre les termes. On parle même de self-grading lorsque l’auto-évaluation est sommative. Tejeiro et al. (2012) résument ces nuances dans l’utilisation des termes en anglais :

Firstly, English-speaking authors usually distinguish among self-assessment, self-evaluation and self-grading. Self-assessment refers to the process of formative assessment that allows the students to reflect on the quality of their own work and learning, to judge the degree in which it reflects the established criteria and to identify their strengths and weaknesses as a basis for improvement (Andrade & Boulay, 2003; Goodrich, 1996; Gregory & al., 2000; Hanrahan & Isaacs, 2001; Paris & Paris, 2001; Tan, 2008). Usually, self-assessment does not imply the assigments of marks by the student, which is a common feature of self-evaluation, define by Andrade and Du (2007) as the process that involves the students in making summative judgments about their work, leading to the assigment of a mark (self-grading) (p.792).

Stratégies apparentées

La démarche de l’auto-évaluation peut être utilisée en concert avec d’autres stratégies semblables, plus spécifiquement l’évaluation par les pairs (aussi connue sous co-évaluation) et l’évaluation de l’enseignant : « La capacité à s’auto-évaluer peut s’enrichir également des apports d’une démarche de co-évaluation avec les pairs ou l’enseignant, celle-ci favorisant le développement de l’esprit critique, de la connaissance de soi, de l’empathie avec les pairs et de l’autonomie » (Rémond et Guimard, 2012, p. 25).

Ces deux stratégies (évaluation par les pairs et par l’enseignant) sont semblable dû au but et à la définition de l’évaluation, mais ce sont évidemment les acteurs qui amènent la rétroaction qui diffèrent.

Le portfolio est une microstratégie en soi et est un moyen de conduire une auto-évaluation :

L’autoévaluation peut se réaliser au moyen du portfolio, dossier d’apprentissage regroupant les savoirs et savoir faire des élèves et permettant à l’élève de juger de ses progrès. Le portfolio et plus largement l’autoévaluation visent à ce que l’élève donne du sens à son travail et puisse être en mesure de juger par lui-même de ses progrès et des étapes nouvelles à franchir. En apprenant à évaluer ses productions, l’élève est susceptible de devenir plus actif dans ses apprentissages, de développer des capacités d’analyse et d’accroître sa motivation à apprendre (Rémond et Guimard, 2012, p. 25).

Type de stratégie

L'auto-évaluation est une microstratégie.

Domaine d’apprentissage

L’auto-évaluation est une stratégie métacognitive visant la connaissance de soi pour être en mesure d’améliorer son apprentissage. Le principe de métacognition est de prendre conscience de ses propres processus cognitifs, l’auto-évaluation est une stratégie se conformant textuellement à ce principe. Tel que St-Pierre (2004) le mentionne, « l’élève doit pouvoir situer l’état de sa progression, identifier ses points forts, ceux qui restent à améliorer et les pistes pour le faire, autant sur le plan de ses productions que celui de ses démarches » (p.33). En prenant conscience de ces différents points et de son propre processus de réflexion, les élèves « sont mieux équipés pour utiliser les compétences cognitives nécessaires pour mener à bien une tâche ou atteindre un objectif » (Rolheiser, Bower et Stevahn, 2000, cité par Ministère de l’Éducation de l’Ontario, 2007, p.2).

La stratégie de l’auto-évaluation peut-être utilisée dans n'importe quels champs disciplinaires. Selon une recension des recherches conduite sur l’auto-évaluation de Falchivok et Boud (1989), des exercices d’auto-évaluation ont été rapportés dans les domaines des arts, des sciences et des sciences sociales. Voici quelques exemples de domaine plus précis que l’auto-évaluation a été utilisée : la psychologie éducative, le droit, la médecine, la science politique, la chirurgie générale, la langue seconde, l’histoire, etc.

Description

Bien qu’il soit difficile de retracer l’origine exacte de l’auto-évaluation, les pratiques en matière d’évaluation ont commencé à évoluer au cours des dernières années avec l’utilisation de nouvelles stratégies et l’auto-évaluation s’est montré être un outil efficace utilisé par le personnel enseignant (Ministère de l’Éducation de l’Ontario, 2007, p.1).

L’auto-évaluation des élèves peut être défini en tant que :


processus par lequel l’élève recueille des données et réfléchit à son propre apprentissage…[c’est]l’évaluation, par l’élève, de ses propres progrès en matière de connaissances, de compétences, de processus ou de comportement. L’autoévaluation donne à l’élève une conscience et une compréhension accrue de lui-même ou d’elle-même en tant qu’apprenant ou apprenante (Ministère de l’Éducation de l’Ontario, 2002, cité par Ministère de L’Éducation de l’Ontario, 2007, p.1).

Il existe différentes méthodes pour utiliser l’auto-évaluation, mais le point commun dans n’importe quelle de ces stratégies pour s’assurer de sa mise en œuvre efficace est que l’enseignant est au « centre de l’auto-évaluation, fixe les règles que les apprenants se doivent de respecter afin d’accomplir la tâche » (Jammoul, 2012, p.5).

Certaines problématiques sont associées à l’auto-évaluation. Malgré que les règles peuvent sembler clairement définies, il est possible que la méthode fonctionne moins bien pour certains étudiants. Certains apprenants peuvent avoir une évaluation erronée sur leur apprentissage. Par exemple, les jeunes enfants « peuvent surestimer leur travail parce qu’ils manquent de compétences cognitives leur permettant d’intégrer l’information sur leurs capacités et qu’ils ont davantage tendance à prendre leurs désirs pour des réalités (Ross, 2006) » (Ministère de l’Éducation de l’Ontario, 2007, p.4). Une étude de Miller (2012) va plus loin et indique que généralement, il est possible d’observer que les apprenants plus faibles surestiment leur travail et que les apprenants plus forts sous-estiment le leur (p.5). De plus, généralement l’auto-évaluation est utilisée pour une évaluation formative, mais elle peut être utilisée de manière sommative. Dans ce cas, « les élèves plus âgés risquent également de surestimer leur travail s’ils pensent que leur autoévaluation a une influence directe sur leurs notes » (Ross, 2006, cité par Minitère de l’Éducation de l’Ontario, 2007, p.4).

Puisque l’enseignant est au centre du processus d’auto-évaluation, il est important pour lui de bien adapter la démarche face aux groupes qu’il fait face. Les premières étapes constituent généralement l’apprentissage de l’auto-évaluation aux élèves et l’élaboration des objectifs et des outils d’évaluation.

Voici deux exemples de démarche suggérés dans la littérature :


Ministère de l’Éducation de l’Ontario (2007, p.2)

- Modeler ou enseigner délibérément les compétences en matière de pensée critique nécessaires aux pratiques d’autoévaluation.

- Tenir compte de la perception que les élèves ont de l’autoévaluation, et les faire participer à des discussions ou à des activités axées sur les raisons de l’intérêt de l’auto-évaluation.

- Prévoir que les élèves réagiront différemment aux possibilités d’autoévaluation; certains les accueilleront favorablement, d’autres peuvent douter de leur utilité.

- Accorder le temps nécessaire pour apprendre les compétences nécessaires à l’autoévaluation.

- Fournir aux élèves de multiples occasions de s’exercer aux différents aspects du processus d’autoévaluation à mesure qu’ils assument une plus grande part de responsabilité à l’égard de leur propre apprentissage (p.ex., faire un remue-méninge à propos des critères d’évaluation possible, appliquer ces critères à leur propre travail, recevoir une rétroaction opportune sur leur autoévaluation et déterminer des objectifs et des plans d’action).

- Demander aux élèves d’évaluer des tâches ou des réalisations familières en fonction de critères clairement établis.

- Veiller à ce que les parents et tuteurs comprennent bien que l’autoévaluation n’est que l’une des stratégies d’évaluation utilisées, ainsi que les raisons pour lesquelles vous l’utiliserez.


St-Pierre (2004, p.35-36)

- Appropriation des objectifs visés, impliquant à la fois la connaissance, la compréhension, le partage et l’engagement personnel.

- Échange sur la nature des tâches et activités propices au développement et à l’exercice de la compréhension visée ainsi que sur les productions attendues.

- Analyse des exemples pour en dégager les qualités, les caractéristiques, les manifestations d’un produit ou d’un processus réussis.

- Formulation ou appropriation de critères, d’indicateurs et d’échelles d’appréciation qui permettent de soutenir la réflexion.

- Exécution de la tâche en relevant des indices sur la qualité (c’est le début de l’étape d’autoévaluation proprement dite).

- Comparaison des indices aux critères et situation de la qualité du produit ou du processus sur l’échelle s’il y a lieu.

- Réflexion critique, jugement (cette étape est particulièrement importante dans le processus d’autoévaluation).

- Autorégulation (par exemple, la proposition de modification ou la suggestion d’utilisations différentes).

Conditions favorisant l’apprentissage

La démarche d’auto-évaluation vise différents objectifs et constitue des avantages pédagogiques tant pour l’élève que pour l’enseignant. Le Ministère de l’Éducation de l’Ontario (2007) dresse une liste de ces avantages :


Avantages pour l’élève (p.2)

- Développement de compétences métacognitives – les élèves apprennent à mieux rectifier le travail qu’ils sont en train de faire en vue d’en améliorer la qualité (Cooper, 2006).

- Responsabilisation accrue des élèves à l’égard de leur propre apprentissage, en raison du nombre accru de possibilités d’autoréflexion (Cyboran, 2006).

- Effets positifs sur les élèves médiocres – réduction de l’écart de rendement (Black et William, 1998; Chappuis et Stiggins, 2002).

- Développement et perfectionnement de l’aptitude des élèves à la pensée critique (Cooper, 2006).

- Amélioration de l’aptitude à la résolution de problèmes mathématiques (Brookhart, Andolina, Zuza et Furman, 2004).

- Amélioration des résultats scolaires en écriture narrative (Ross, Rolheiser et Hogaboam-Gray).

- Diminution des comportements perturbateurs (Ross, 2006).


Avantages pour les enseignants (p.3)

- Participation accrue des élèves (Bruce, 2001).

- Accès à des données, qui ne sont pas autrement disponibles, sur les efforts et la persévérance des élèves (Rolheiser et Ross, 2000).

- Les élèves commencent à intérioriser les objectifs pédagogiques et les appliquent à leurs futurs efforts (Herbert, 1998).


Falchikov et Boud (1989) recensent plusieurs études effectuées sur l’auto-évaluation et notent différentes conclusions sur l’analyse de ces différentes études. Ceux-ci n’argumentent pas et ne prennent pas en considération les « avantages incontestés » (traduction libre, p. 425) de l’auto-évaluation. Les auteurs identifient qu’il y a un « succès » lorsque l’auto-évaluation faite par l’élève est reflétée et semblable à l’évaluation faite par l’enseignant. Avec cette méthodologie, les auteurs ont remarqué que les auto-évaluations effectuées dans les cours de sciences sont plus précises que dans les autres domaines (p.425). Ils ne connaissent pas la raison de cette observation, mais suggèrent que de futures études soient effectuées sur le sujet. Il peut sembler facile d’assumer que la démarche d’auto-évaluation améliore les notes des étudiants, mais aucune preuve empirique ne peut le prouver pour l’instant et d’autres recherches devront être effectuées sur le sujet (Ibabe et Jauregizar, 2010, p. 252).

Niveau d’expertise des apprenants

L’auto-évaluation peut être utilisée dans une activité de formation ou d’apprentissage face à des apprenants, débutant, intermédiaire ou même expert. Selon ma recension des écrits, il n’y a pas de mention à quel niveau d’expertise les étudiants devraient avoir, ce qui semble laissé croire que tout le monde peut l’utiliser.

Par contre, l’apprentissage de l’auto-évaluation est a prôner dès le plus jeune âge, puisque cette une activité qui responsabilise et donne de l’autonomie à l’étudiant pour le reste de sa vie :

La démarche d’évaluation pour les apprentissages, à visée formative ou formatrice, prend du temps. C’est pourtant à ce prix qu’on aidera l’élève à mieux comprendre les attentes du maître / du système, à développer ses attitudes réflexives sur ses propres processus d’apprentissage et plus largement à acquérir les compétences transversales nécessaires à sa vie d’élève et à sa vie d’adulte (Rémond et Guimard, 2012, p.25).

Type de guidage

Dans le « meilleur des mondes », la stratégie de l’auto-évaluation est une stratégie autoguidée, où l’étudiant fait seul une réflexion sur ses apprentissages et élabore des stratégies pour s’améliorer. Par contre, ce n’est généralement pas le cas et l’enseignant doit être impliqué dans le processus pour guider l’élève dans cette démarche. Théoriquement, plus l’élève est jeune et moins expérimenté, plus il a besoin d’être guidé pour mener une auto-évaluation efficace. Les élèves ayant employé régulièrement l’auto-évaluation au cours de leur vie auront moins besoin d’être guidés par l’enseignant. Il faut néanmoins faire attention de ne pas assumer que l’auto-évaluation est pratiquée depuis longtemps lorsque la classe est composée d’élèves plus âgés.

Type de regroupement des apprenants

L’auto-évaluation est une stratégie individuelle qui peut facilement être employée dans n’importe quelle activité pédagogique, autant dans une classe traditionnelle avec un grand groupe (20-30 personnes) ou dans un petit groupe : « les stratégies adaptées pour le regroupement individuel peuvent être utilisées dans les situations de grand ou petit groupe » (Pudelko, 2014).

Milieu d’intervention

L’auto-évaluation peut être utilisée dans n’importe quel milieu de formation, que ce soit au niveau primaire, secondaire, universitaire, professionnel, formation à distance, en entreprise, etc. Des exemples de l’utilisation de l’auto-évaluation peuvent être dans une formation universitaire à distance (tels les stages EDU 6401-6402-6403 donnés à la TÉLUQ) et dans une classe de français au secondaire (Lafontaine, 2001).

Conseils pratiques

Il existe une multitude de conseil ou de leçons apprises dans le cadre de l’auto-évaluation, en voici quelques-uns :


Ministère de l’Éducation de l’Ontario (2007, p.3)

Travaillez avec une ou un homologue ou collègue et expérimentez l’autoévaluation. Ce type d’expérimentation renforcera votre aptitude à l’évaluation personnelle. La dissonance constructive, la comparaison sociale, la synthèse et l’expérimentation qui se produisent lors d’un travail avec d’autres personnes auront des effets importants sur votre apprentissage de vos élèves. Le travail en collaboration vous aidera à faire plus efficacement le lien entre l’apprentissage des élèves et les stratégies pédagogiques en vue d’une amélioration continue (Rolheiser et Ross, 2000).


Gouvernement de la Saskatchewan (s.d.)

(…) il faut tenir compte des éléments suivants pour s’assurer que les résultats de l’évaluation de l’élève recoupent au maximum ceux de l’évaluation de l’enseignant.

- Offrez à l’élève une série d’occasions de s’auto-évaluer. Plus elle aura d’expérience en auto-évaluation, plus ses résultats recouperont les vôtres.

- Limitez l’auto-évaluation aux activités classiques (qualité d’un travail écrit, par exemple). C’est dans ce domaine, mieux que dans celui des comportements, que les recoupements sont les meilleurs.

- Évitez les appréciations globales. Les résultats se recoupent mieux si l’élève doit évaluer des activités bien précises.

-Prenez le temps de travailler avec l’élève pour établir les critères d’évaluation. Les résultats se recoupent mieux si l’élève a elle-même établi les critères d’évaluation.

- Évitez d’évaluer « l’effort ». Les résultats se recoupent moins lorsque l’élève et l’enseignant évaluent l’effort.

Bibliographie

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Webographie

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  • Présentation (en anglais) très complète sur les différentes stratégies et approches de l’auto-évaluation.
CUW Online (2013). Teaching to Fish: The Power of Self Assessment | Learning Beyond Letter Grades. [Vidéo en ligne]. Repéré à http://www.youtube.com/watch?v=QnQj1qWU7KM
  • Article (en français) du Gouvernement de Saskatchewan proposant une présentation et des conseils sur l’auto-évaluation, ainsi qu’un ensemble de ressources pertinentes comme des grilles d’auto-évaluation dans différents contextes d’apprentissage. En ligne https://www.k12.gov.sk.ca/docs/francais/tronc/eval/html/a10.html
  • Courte vidéo (en anglais) sur les bonnes pratiques de l’auto-évaluation en classe.
Jobs for the Future (2013). Self-Assessment: Reflections from Students and Teachers [Vidéo en ligne]. Repéré à http://www.youtube.com/watch?v=CkFWbC91PXQ
  • Court reportage (en anglais) sur une enseignante utilisant l’auto-évaluation en classe, notamment au moyen d’un tableau.
Knatim (2010). Precision Teaching: Student Self-Assessment [Vidéo en ligne]. Repéré à http://www.youtube.com/watch?v=4wTrpErRiKA
  • Document (en français) très complet conçu par le Ministère de l’Éducation de l’Ontario sur l’auto-évaluation des élèves comprenant entre autres des définitions, des étapes clés et des avantages de cette stratégie.
Ministère de l’Éducation de l’Ontario (2007). Secrétariat de la littéracie et de la numératie: Accroître la capacité. En ligne http://www.edu.gov.on.ca/fre/literacynumeracy/inspire/research/StudentSelfAssessment_fr.pdf
  • Article (en français) issu des "Cahiers Pédagogiques" sur l’auto-évaluation et son rôle dans l’autonomie de l’élève. Une liste de références est fournie.
Pillonel, M. & Rouiller, J. (2013). Faire appel à l’auto-évaluation pour développer l’autonomie de l’apprenant. En ligne http://www.cahiers-pedagogiques.com/Faire-appel-a-l-auto-evaluation-pour-developper-l-autonomie-de-l-apprenant
  • Guide pratique (en français) fait par l’UQAM sur l’auto-évaluation afin de mieux cibler sa recherche d’emploi.
Service à la vie étudiante, UQAM (2010). Guide pratique Auto-évaluation: se connaître pour mieux cibler sa recherche d’emploi. En ligne http://vie-etudiante.uqam.ca/upload/files/pdf/guide_auto_evaluation.pdf
  • Court document (en anglais) rédigé par "The National Foundation for Educational Research" sur l’évaluation par les pairs et l’auto-évaluation à l’école.
The National Foundation for Educational Research. Self and peer assessment. En ligne http://www.nfer.ac.uk/what-we-offer/getting-to-grips-with-assessment-primary/sut04.pdf
Webémissions. L’évaluation en tant qu’apprentissage: l’évaluation par les pairs et l’autoévaluation [Vidéo en ligne]. Repéré à http://webemissions.cforp.on.ca/evaluation/video4.htm?a=1&t=409
  • Rémond, M. et Guimard, P. dans Dollé, M. et al. (2012). Réussite de tous les enfants à l’école. Gouvernement de la France. En ligne

http://www.education.gouv.fr/archives/2012/refondonslecole/wp-content/uploads/2012/08/reussite_de_tous_les_enfants.pdf