Différences entre versions de « Classe inversée »

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:: Service de soutien à la formation de l’Université de Sherbrooke (s.d.). Classe inversée. Récupéré le 14 avril 2015 de : http://www.usherbrooke.ca/ssf/veille/dossiers-de-veille/classe-inversee/
 
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* Un billet de Marcel Lebrun (2014) ''Classes Inversées, étendons et « systémisons » le concept !''. Repéré à http://lebrunremy.be/WordPress/?p=740
 
* Un billet de Marcel Lebrun (2014) ''Classes Inversées, étendons et « systémisons » le concept !''. Repéré à http://lebrunremy.be/WordPress/?p=740
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Version du 12 août 2015 à 22:44

ÉBAUCHE


La Classe inversée

Appellation en anglais de la classe inversée

En explorant la littérature on peut constater que plusieurs appellations anglophones existent; les deux plus populaires étant Flipped classroom et Inverted Classroom.

D'autres appellations existent, mais elles semblent moins universelles: Flipped (Inverted) Class Flipped(Inverted) learning, Flipped (Inverted) teaching

Stratégies apparentées

Tout comme en anglais, plusieurs appellations sont utilisées en français. On utilise donc les termes pédagogie inversée ainsi que l'apprentissage inversé comme synonymes à la classe inversée.


Aucune autre stratégie pédagogique ne propose d'inverser le déroulement traditionnel d'un cours en classe (cours magistraux en classe et exercices pratiques en devoir à la maison). Cependant, on peut affirmer que la classe inversée utilise, de façon différente les stratégies les plus connues tel l'exposé magistral et le travail en équipe. Tel que cité dans le texte de Roy (2014): «La classe inversée ne cherche pas à transformer les méthodes d’enseignement, au contraire. Il s’agit plutôt d’utiliser des stratégies plutôt conventionnelles (enseignement magistral, travail en équipe) dans un contexte différent. En dehors de la classe, on préconisera les méthodes centrées sur l’enseignant (teacher-centered learning theories), alors qu’en classe, il s’agira plutôt d’insister sur les approches nécessitant des interactions ou la participation de l’étudiant (Student-centered Learning theories)» (Bishop et Verlegger, 2013).

Ces stratégies puisqu'elles se déploient en deux phases, s'apparentent à la fois aux stratégies touchant la transmission de savoir fait par l'enseignant que celles permettant une expérimentation de l'étudiant, seul ou en équipe

Tel que le mentionne Marc Lebrun (2014): «Dans la classe inversée, la stratégie pédagogique utilisée semble correspondre davantage à une mixité des temps de formation où les concepts sont étudiés à distance et la mise en pratique réalisée en présentiel. Le principe cardinal de la classe inversée est de confronter les apprenants à l’enseignement, au discours du formateur, aux aspects conceptuels ou notionnels en situation distancielle, à partir de ressources. Il s’agit donc pour les apprenants d’effectuer en autonomie une prise d’informations (ce qui sous-tend un étayage-désétayage progressif selon les caractéristiques propres à chaque apprenant). En situation classique de formation, cette étape correspond le plus souvent à l’exposé, au cours magistral. Dans un deuxième temps, la situation présentielle est dédiée, en présence du formateur, à la remédiation et à la manipulation des informations recueillies par les apprenants afin qu’ils les transforment en savoir, savoir-faire et savoir-être.» En somme, la pédagogie de la classe inversée accorde une importance plus grande au soutien à l’apprentissage, à l’accompagnement, à l’aide tutorale.

Voir aussi : Apprentissage par découverte Apprentissage par découverte guidée Apprentissage par projets Apprentissage par équipes Études de cas Exposé Exposé interactif Exposé magistral Résolution de problèmes Tutorat

Type de stratégie

La classe inversée est une macrostratégie. Lorsqu'il fait le choix de ce type de stratégie, l'enseignant peut par la suite, choisir des microstratégies qu'il pourra ensuite exploiter afin d'atteindre ses objectifs.

Types de connaissances

La taxonomie révisée de Bloom par Anderson et al. est un modèle qui suggère tout comme la taxonomie initiale, quatre types de connaissances (factuelles, conceptuelles, procédurales et métacognitives) sur lesquels se basent les apprentissages. De plus, les auteurs proposent six activités cognitives. Trois d'entres elles sont considérées comme des activités de bas niveau (Appliquer, Comprendre, Mémoriser), les trois autres étant des activités de haut niveau (Créer, Évaluer, Analyser). Tel que le mentionne Cantin (2011, cité dans Wiki-TEDia 2015, La taxonomie de Bloom révisée ( Anderson et al.)) : «  Ces niveaux ne doivent pas être nécessairement suivis dans l’ordre, mais pour utiliser des processus cognitifs de plus haut niveau, les concepts ou connaissances factuelles doivent être connus, maîtrisés et avoir déjà été appliqués. Sinon, cet apprentissage pourra (ou non) se produire pendant la tâche plus complexe »

Roy (2014) cite dans son texte: «Selon certains enseignants (Wright, 2012; Hamdan, McKnight, McKnight et Arfstrom, 2013), la classe inversée s’inspire également de la taxonomie de Bloom révisée (Pohl, 2013), où l’idée est de pouvoir passer davantage de temps sur des activités de niveaux supérieurs.»

Dufour (2014), dans son texte, suggère une image expliquant comment la différence entre la classe traditionnelle et la classe inversée en lien avec ces processus cognitifs.

Connaissances- classe inversée.png


En lien avec les types de connaissances, dans la classe inversée, tout comme dans le cours traditionnel, l'enseignant à comme but d'élaborer un contenu touchant le plus possible au quatre types de connaissances. L'utilisation de la classe inversée comme macrostratégie permet à l'étudiant de prendre connaissance de la théorie à la maison ( connaissances factuelles et conceptuelles) et de mettre en pratique par la résolution de problème ou de confronter ses idées à celles de ses pairs en classe (connaissances procédurales). Comme l'étudiant est davantage impliqué dans son processus d'apprentissage (voir Conditions favorisant l'apprentissage), on peut penser que les connaissances métacognitives sont également sollicitées.


C'est donc dire, que l'utilisation de la pédagogie inversée favorise une mise en pratique des connaissances dans le temps de classe. Tel que mentionné sur le site Internet Classe inversée: «En réalité, on va surtout profiter du temps libéré en classe pour organiser des activités, des projets de groupe et des échanges qui vont donner un vrai sens au contenu scolaire.»


Du point de vue de Tardif, J., Pour un enseignement stratégique, Édition LOGIQUES, les connaissances déclaratives correspondent essentiellement à des connaissances théoriques, aux connaissances qui, à une certaine période, furent reconnues comme des savoirs. Il s’agit, selon Gagné (1985), de la connaissance de faits, de règles, de lois, de principes. En considérant les points de vue des deux spécialistes la phase d'apprentissage à la maison par l'étudiant du contenu mis en ligne par l'enseignant correspond à la connaissance déclarative parce que l'enseignant véhicule alors les faits, les règles, les lois, des principes et bien sûr en fait la démonstration.

Toujours selon Tardif, les connaissances procédurales correspondent au comment de l’action, aux étapes pour réaliser une action, à la procédure permettant la réalisation d’une action. Dans la pédagogie de la classe inversée, les connaissances procédurales sont effectives quand l’élève revient en classe pour mettre en pratique ce qu’il a retenu des capsules vidéos visionnés la veille. Elles correspondent aux étapes de questionnement, de mise en commun et en mise en application des connaissances acquises la veille par les uns et les autres.

Description de la classe inversée

Historique:

Les premières expériences de la classe inversée ont été conduites par Eric Mazur, professeur de physique à Harvard, dès les années 1990.Il développe des méthodes d'enseignement par les pairs et publie un livre à ce sujet en 1997: Peer Instruction: A User's Manual. Au milieu des années 2000, Jonathan Bergmann et d’Aaron Sams, deux enseignants de chimie à l’école secondaire Woodland Park au Colorad, ont travaillé davantage sur cette approche. Ils ont contribué à son implantation en créant des vidéos pour leurs étudiants absents. Face au succès de la méthode, ils ont choisis cette stratégie pour l'ensemble de leur cours, augmentant ainsi l'interaction, la participation et la collaboration entre étudiants en classe.(Landry, 2015)
Elle a par la suite été popularisée en mars 2011 par Salman Khan, fondateur de la Khan Academy, lors d’une «conférence TED» (Technology, Entertainment and Design) où il proposait l’utilisation de ses vidéos éducatives pour «inverser» les classes (SSFUS, 2011)
Plus près de nous, la pédagogie inversée est davantage popularisé au Québec depuis 2011.(Landry, 2015)


Définition:

Le Flipped Learning Network'' a retenu cette définition de la classe inversée: " A pedagogical approach in which direct instruction moves from the group learning space to the individual learning space, and the resulting group space is transformed into dynamic, interactive learning environment where the educator guides students as they apply concepts and engage creatively in the subject matter.» (cité par Tune, Sturrek et Basile, 2013)


Déroulement:

Dans un cours traditionnel, l'enseignant transmet le contenu en classe. L'étudiant doit à ce moment écouter l'enseignant et prendre des notes (via l'exposé magistral par exemple). À la maison, l'étudiant devra mettre en pratique par le biais des devoirs ces apprentissages.

Dans le cas de la classe inversée, le modèle de base est «inversé». L'étudiant, à la maison, doit prendre connaissance du contenu (savoir) . Une fois en classe, les étudiants mettent en pratique leurs connaissances , résolvent des problèmes complexes, échangent à propos des connaissances acquises à la maison.

Voici une image illustrant la différence entre la pédagogie traditionnelle et la pédagogie inversée:



L'enseignant peut utiliser plusieurs méthodes pour transmettre le contenu aux étudiants. Le plus populaire étant via l'enregistrement d'un vidéo, par l'enseignant, sur le sujet à l'étude. Cependant, plus la pratique de ce type de pédagogie devient populaire, plus les méthodes pour transmettre le contenu évoluent. En voici quelques exemples:

  • Lecture d'un texte traitant du sujet
  • Consultation d'une page WEB traitant du sujet abordé
  • Utilisation d'un vidéo déjà existant sur Internet
  • Utilisation d'un PowerPoint interactif (avec narration)
  • Utilisation d'un tableau blanc interactif avec possibilité d'enregistrer une narration)
  • Questionnaire à remplir en ligne
  • Etc....

Les cours mis à disposition des étudiants peuvent provenir de sources diverses, y compris du professeur lui-même s’il souhaite créer son propre contenu ou même des élèves qui proposent leurs propres vidéos.

Lors des périodes de classe, l'enseignant peut maintenant proposer des activités d'intégration du contenu. Il peut utiliser diverses stratégies pour permettre aux étudiants de mettre en pratique le contenu à l'étude. Il peut proposer des activités individuelles ou de groupe. La plupart des écrits sur la pédagogie inversée suggère l'utilisation de la résolution de problème ou de l'apprentissage par projet pour compléter la partie théorique.
Dans la partie se déroulant en classe, l'enseignant se rend également disponible pour répondre aux questions. Comme il ne s'attarde plus à transmettre son contenu, celui-ci peut alors accorder davantage de temps aux étudiants et ainsi leur attribuer davantage de rétroactions par rapport à leur apprentissage.

«In the flipped model, (class time) is completely structured. Students still need to ask questions about the content that has been delivered via video, so we generally answer these question during the first few minutes of class. This allow us to clear up misconceptions before they are practiced and applied incorrectly. The remainder of the time is used for more extensive hands-on-activities and/or directed problem-solving .» ( Bergmann&Sams,p.17) Cité par Tune, Sturek et Basile, 2013,p.3)

Comme l'expliquent Tune, Sturek et Basile (2013, cité par Roy, 2014), «la classe inversée n'est pas seulement une simple inversion du déroulement de la classe. Elle apporte un changement dans la culture même de la classe; dans la relation enseignant-étudiant. C'est ce qui est à la base des «Four pillars of F-L-I-P: F- (Flexible Environment) : un environnement, classe ou laboratoire, qui s’adapte au rythme et style d’apprentissage des étudiants. L- (Learning Culture) : l’étudiant est appelé à être actif et responsable de ses apprentissages, et ce, autant en dehors que dans la classe.

I - (Intentional Content) : afin de réduire le temps d’exposés magistraux donnés en classe, l’enseignant détermine le contenu qui peut être transmis à l’aide de vidéos, podcasts ou autres médias et qui seront écoutés (et réécoutés) au besoin par les étudiants lors de leur préparation au cours. Ce contenu sera revu et réinvesti dans les activités en classe.
P- (Professional Educators) : loin de vouloir remplacer l’enseignant, cette approche suggère une intervention pédagogique structurée et constamment adaptée aux étudiants en place.»



L'utilisation des technologies ?

Classe inversée n'est pas synonyme d'utilisation de technologies. Un enseignant pourrait choisir de transmettre le contenu par des manuels ou des photocopies tout en conservant l'esprit de la pédagogie inversée.

L'utilisation de la technologie amène cependant une certaine variété dans la façon d'aborder le contenu (vidéo, tutoriel, PowerPoint, questionnaire, etc.). Elle permet également une plus grande interaction virtuelle entre l'étudiant et l'enseignant. De plus, la technologie offre plusieurs possibilités qui permet d'enrichir l'expérience de la classe inversée. Par exemple, un enseignant pourrait proposer un vidéo et via un logiciel de création de questionnaire (Google ou LMS) pourrait vérifier le niveau de compréhension de ces étudiants avant leur retour en classe. (Dufour, 2014). On pourrait facilement affirmer que l'utilisation de la technologie facilite l'expérience de la classe inversée et la rend plus attrayante pour les étudiants.

D'ailleurs plusieurs outils technologiques, facile d'utilisation sont mis à la disposition des enseignants et des étudiants. Ceux-ci permettent donc à l'enseignant d'expérimenter afin de trouver l'outils le mieux adapté à ses besoins: - Google Doc - PowerPoint -Socrative - ... Sur le site classeinversee.com on retrouve une liste d'autres outils (http://www.classeinversee.com/outils-et-ressources/)

Pourquoi les enseignants y adhère?

La classe inversée est une stratégie pédagogique en vogue, si on en croit le nombre d'articles et de documents rédigés à ce sujet dans les dernières années. Héloïse Dufour (2014) affirme que la flexibilité de cette stratégie amène les enseignants à se l'approprier et ensuite à la modeler à leur besoin. Certains d'entre eux l'utiliseront uniquement pour une partie de cours, alors que d'autres l'utiliseront pour le cours en entier. Par contre, la bonne application de ce modèle sous-entend une bonne préparation de la part de l'enseignant.

Conditions favorisant l’apprentissage

1. Activer les connaissances antérieures Les capsules vidéo mises en ligne peuvent susciter des remue-méninges chez l’élève. Elles peuvent l’inviter à méditer des questions faisant appel à des connaissances déjà acquises.


2. Motiver les apprenants Dans la classe inversée, les élèves sont plus engagés dans leur apprentissage et semblent plus motivés parce qu’ils ne subissent plus le cours en classe, mais le vivent de façon dynamique. Par ricochet, la classe inversée développe l'autonomie des élèves. Ils sont plus responsables de leur apprentissage: ils suivent les leçons à leur rythme, sont actifs en classe et peuvent être facilement encouragés à chercher des réponses à leurs questions autrement qu'en se référant à l'enseignant. 3. Présenter les connaissances Dans la classe inversée, toute la partie magistrale est dispensée de façon électronique (capsules vidéo, lectures, visites virtuelles, etc.) lesquelles présentent les contenus notionnels que l’élève doit maîtriser avant d’arriver en classe. 4. Pratiquer Le temps de classe, dans la classe inversée, est consacré au travail d’équipe, aux discussions et aux activités d’apprentissage actives. La classe inversée, c’est rendre accessible le savoir et les explications théoriques en ligne pour que les élèves puissent se les approprier à leur rythme, et garder un maximum de disponibilité pour eux lors du temps de classe, qui sera plutôt passé à pratiquer, s’exercer, développer, expérimenter. Réguler et intégrer Dans la classe inversée, l’enseignant peut adapter son aide en fonction de chacun et son travail en devient plus efficace. C’est aussi plus gratifiant, car les élèves le considèrent maintenant comme un pair toujours prêt à les aider plutôt que comme une figure autoritaire. Les relations sont donc plus détendues et les résultats scolaires s’en trouvent améliorés. D’un point de vue pratique, ce fonctionnement est encore une fois plus logique : un élève qui bloque sur un problème n’est plus contraint à baisser les bras tout seul chez lui. Ce travail sera dorénavant effectué en classe, laquelle pourra prendre des allures d’atelier géant où l’entraide et la collaboration prennent le pas sur la compétition.

Niveau d’expertise des apprenants

La pédagogie de la classe inversée ne pose pas de problème d’adaptation dans la mesure où l’enseignant qui choisit cette stratégie connait d’avance sa clientèle. Il doit tout simplement s’assurer que : 1. le contenu est attractif, donne envie à l'élève de le regarder; 2. les séquences de cours sont stimulantes, donnent envier d'apprendre; 3. tous les élèves pourront avoir accès aux contenus, techniquement parlant; 4. les séquences en classe sont fortement articulées avec les contenus visionnés à l'extérieur;

Type de guidage

En dehors de la classe, on observe avec la stratégie de la classe inversée qu’il y a deux types de guidage : le guidage assuré par l’enseignant qui enregistre les capsules vidéo dans lesquelles figurent des connaissances déclaratives et l’autoguidage assuré par l’élève qui écoute et prend notes des connaissances déclaratives qui lui sont proposées. Dans la classe inversée, le temps de classe est exclusivement consacré à des projets d’équipe, à des échanges avec l’enseignant et entre pairs, à des exercices pratiques et à d’autres activités de collaboration». On est donc en présence du guidage par les pairs, par l’enseignant. La classe inversée permet à l’enseignant de remplir son rôle de guide, avant tout. Elle augmente la disponibilité de l’enseignant pour ses élèves tout en leur permettant de progresser à leur rythme et de développer leur autonomie.

Type de regroupement des apprenants

En priori, la stratégie de la classe inversée peut s’appliquer à n’importe quelle classe. Tout dépend des objectifs pédagogiques fixés par l’enseignant. Toutefois, il faut tenir compte du fait que le choix de cette stratégie doit prendre en considération certains paramètres, surtout ceux de la connectivité des apprenants. Si ce choix de stratégie s’avère indispensable, il faut faire en sorte que ceux qui n’ont pas accès à internet aient à tout le moins accès à des DVD ou des baladeurs. Dans les cas extrêmes, l’école peut envisager le prêt de certains équipements.

La stratégie de la classe inversée peut être destinée exclusivement aux élèves en difficultés. En fait, les étudiants en difficulté ont besoin d’un espace où ils peuvent poser des questions ou partager leurs confusions de façon anonyme sans craindre le ridicule de leurs compagnons. La classe inversée peut résoudre leurs problèmes dans la mesure où ils peuvent visionner à plusieurs reprises les capsules vidéo, faire leurs recherches à l’avant, formuler des questions à envoyer préalablement au professeur.

Milieu d’intervention

La stratégie de la classe inversée peut être utilisée au primaire, au secondaire, au collégial et à l’université. Elle peut être pratiquée dans les classes spéciales comme celle des difficultés d’apprentissage, de trouble de comportement, etc. L’essentiel est que les élèves aient un minimum d’équipement et que l’enseignant ne présente pas non plus des capsules de piètre qualité. plusieurs enseignants expriment leur satisfaction ;a l'égard de la classe inversée. Il s'agit, par exemple, de Christian Drouin, professeur de Science au collège Maisonneuve et de d'Annie St-Laurent professeur de Science du collège de Montréal. Les deux proclament les impacts positifs de cette pédagogie qui est celle du soutien, de la collaboration et de la différenciation.

Conseils pratiques

N’hésitez pas à expérimenter, mais gardez toujours en tête que le but de la classe inversée est de donner envie à vos élèves et de les rendre actifs. Soyez créatifs, parcourez le site pour vous inspirer, renseignez-vous sur la pédagogie de projet pour trouver des activités intéressantes, et partagez vos idées sur le forum !

Ressources informationnelles utilisées dans la fiche

Ici figurent toutes les ressources informationnelles qui ont été lues et utilisées par les contributeurs successifs pour rédiger la fiche. Ces ressources ont être puisées dans celles qui ont été pré-déterminées ci-dessous, dans la section : Ressources informationnelles disponibles. Toutefois, chaque contributeur peut choisir d'utiliser d'autres ressources, du moment qu'elles sont pertinentes pour la thématique traitées, crédibles et présentent un contenu de qualité. Les références utilisées doivent être placées dans la bonne section : soit dans la bibliographie (articles, livres, chapitres) soit dans la webographie (ressources électroniques diverses, cependant les articles des revues électroniques ou des chapitres publiées en ligne doivent être placées dans la bibliographie).

Bibliographie

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Webographie

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Ressources informationnelles disponibles pour rédiger et améliorer la fiche

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Bibliographie

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Berrett, D. (2012). How 'flipping' the classroom can improve the traditional lecture. The chronicle of higher education, 12.

Bishop, J. L. et Verleger, M. A. (2013). The Flipped Classroom: A Survey of the Research. Dans 120th ASEE Annual Conference and Exposition, June 23-26, 2013. Récupéré le 14 avril 2015 de : http://www.asee.org/public/conferences/20/papers/6219/view

Bissonnette, S. et Gauthier, C. (2013). Faire la classe à l’endroit ou à l’envers?. Formation Profession, 20(1), 23-28 Récupéré de http://formation-profession.org/files/numeros/1/v20_n01_173.pdf

McLaughlin, J. E., et al. (2014). The Flipped Classroom: A Course Redesign to Foster Learning and Engagement in a Health Professions School. Academic Medicine 89(2): 236-243. Récupéré de http://journals.lww.com/academicmedicine/Fulltext/2014/02000/The_Flipped_Classroom___A_Course_Redesign_to.17.aspx

Tucker, B. (2012). The flipped classroom. Education Next, 12(1), 82-83.

Webographie

Dans cette section figurent des ressources informationnelles complémentaires disponibles sur le web. L'hyperlien doit être indiqué, de même que la date de consultation. Les ressources doivent être citées selon les normes APA. Pour cela, utilisez le guide du professeur Couture, notamment cette section du guide en ligne : Couture, M. (2013, mise à jour). Adaptation française des normes bibliographiques de l'APA. Récupéré du site http://benhur.teluq.uqam.ca/~mcouture/apa/docsweb.htm

Bergmann, J. et Sams, A. (2014, 16 décembre). Flipped-Learning Toolkit. Récupéré le 14 avril 2015 sur le site d’Edutopia : http://www.edutopia.org/video/flipped-learning-toolkit
  • Article-témoignage en français d’un professeur qui utilise la stratégie de la classe inversée avec ses élèves.
Berthet, F. (2013). Et si on inversait la classe ? Repéré à http://www.cahiers-pedagogiques.com/Et-si-on-inversait-la-classe
  • Un guide réalisé par le Center for Teaching de la Vanderbilt University qui offre un excellent aperçu de ce qu’est une classe inversée, avec des références complémentaires.
Brame, C., (2013). Flipping the classroom. Retrieved Tuesday, April 14, 2015 from http://cft.vanderbilt.edu/guides-sub-pages/flipping-the-classroom/.
  • Court reportage d’un professeur témoignant de la stratégie de la classe inversée.
GOOD (2012). Teaching for tomorrow: Flipped Learning. [Vidéo en ligne]. Repéré à http://www.youtube.com/watch?v=4a7NbUIr_iQ
  • Excellent site très complet en français sur la pédagogie inversée, qui présente aussi des vidéos en anglais (sous-titrées en français) expliquant la stratégie des classes inversées.
La pédagogie inversée. Repéré à http://innovationseducation.ca/la-pedagogie-inversee/
  • Article en français décrivant la stratégie de l’apprentissage inversé.
Lamontagne, D. (2012). Apprentissage inversé : mode d’emploi. Repéré à http://cursus.edu/article/18289/apprentissage-inverse-mode-emploi/
  • Vidéo en anglais décrivant avec humour ce que n’est pas la classe inversée.
Mathjohnson (2012). The Flipped Classroom is not… [Vidéo en ligne]. Repéré à http://www.youtube.com/watch?v=hGs6ND7a9ac
  • Court article en anglais décrivant cinq bonnes pratiques de la classe inversée.
Miller, A. (2012). Five Best Practices for the Flipped Classroom. Repéré à http://ticharter33.org/library/TIarticle36.pdf
  • Article en français qui se veut une critique de l’apprentissage inversé.
Roberge, A. (2012). L'apprentissage inversé : avancée ou régression ? Repéré à http://cursus.edu/article/18434/apprentissage-inverse-avancee-regression/
  • Article en français réflexif sur la nature de l'inversion
Rodet, J. (2014). A propos de la classe inversée : quelques réflexions sur la nature de l’inversion. Repéré à http://blogdetad.blogspot.fr/2014/02/a-propos-de-la-classe-inversee-quelques.html?m=1
Service de soutien à la formation de l’Université de Sherbrooke (s.d.). Classe inversée. Récupéré le 14 avril 2015 de : http://www.usherbrooke.ca/ssf/veille/dossiers-de-veille/classe-inversee/