Différences entre versions de « Apprentissage fondé sur l'enquête »

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Selon Anderson (2002) les difficultés pour développer cette méthode à l’école sont les suivantes :  
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* difficultés techniques : les difficultés d’organiser le travail en groupe, le développement professionnel inadéquat parmi les enseignants, les difficultés de jouer le rôle de facilitateur;     
 
* difficultés techniques : les difficultés d’organiser le travail en groupe, le développement professionnel inadéquat parmi les enseignants, les difficultés de jouer le rôle de facilitateur;     
 
* difficultés politiques : résistance parmi les parents; peu de programmes pour éduquer les enseignants d’utiliser cette méthode; pas de consensus parmi les enseignants, comment  enseigner;  
 
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Le principe d’organisation d’IBL semble d’être simple : formuler des questions – faire des recherches – proposer des solutions – discuter sur des solutions – faire la réflexion liée aux résultats  (Bishop et al., 2004). Pourtant, IBL demande la planification rigoureuse, le support constant d’apprenants dans le processus de l'enquête. La méthode demande une très bonne préparation parmi les professeurs, elle peut être difficile de l’apprivoiser pour certains, selon Tatar (2012, p. 249). Il est difficile pour les professeurs de développer les capacités de mener les étudiants vers la formulation de questions (Tatar, 2012, p. 249).  
 
Le principe d’organisation d’IBL semble d’être simple : formuler des questions – faire des recherches – proposer des solutions – discuter sur des solutions – faire la réflexion liée aux résultats  (Bishop et al., 2004). Pourtant, IBL demande la planification rigoureuse, le support constant d’apprenants dans le processus de l'enquête. La méthode demande une très bonne préparation parmi les professeurs, elle peut être difficile de l’apprivoiser pour certains, selon Tatar (2012, p. 249). Il est difficile pour les professeurs de développer les capacités de mener les étudiants vers la formulation de questions (Tatar, 2012, p. 249).  
  
Le Ministère d'éducation aux États-Unis, la Commission européenne souligne la nécessité de l’utilisation de cette méthode aux collèges et aux universités, selon Andras (2012, p. 23)   
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La macrostratégie est proche de la science, du processus de recherches (Tatar, 2012; Albright, 2012). La stratégie développe les compétences de recherche, la culture de recherche parmi les apprenants (Albright, 2012). Elle représente un système  pour organiser l’information et ses liens  (Watt, Therrien, Kaldenberg, Taylor, 2013, p. 41); prépare et pose les questions significatives pour la vie sociale et personnelle (Booth, 2013, p.26); peut aider à développer les capacités cognitives de haut niveau. Les apprenants sont satisfaits de s’engager dans le processus de recherche (Albright, 2012).
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La macrostratégie est proche de la science, du processus de recherches (Tatar, 2012; Albright, 2012). <br />
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== Ressources informationnelles utilisées dans la fiche ==
 
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Version du 20 octobre 2014 à 12:29

Ébauche


Appellation en anglais

Inquiry-based learning (IBL), Inquiry-based teaching, Inquiry Based Learning Strategy (IBLS)

Stratégies apparentées

Apprentissage par découverte guidée Apprentissage par découverte guidée

Apprentissage par problèmes Apprentissage par problèmes

Apprentissage par projet

Dialogue socratique Dialogue socratique

Communauté de recherche (Community of Inquiry)

Toutes les stratégies sont centrées sur l'apprenant. Plusieurs concepts dans les stratégies ont été proposés par John Dewey. Selon John Dewey (1916, 1986) le but principal des stratégies est de développer les habitudes du raisonnement par questionnement, par la recherche, par «inquiry» (terme en anglais). Mais le raisonnement est lié à l’expérience réelle : sociale, culturelle, professionnelle.

La stratégie «Community of Inquiry» a été proposée par philosophes John Dewey et Charles Pierce et développée par M. Lipman. Au Canada les chercheurs Randy Garrison, Terry Anderson and Walter Archer de l’Université d’Alberta ont enrichi «Community of learning» considérablement, en étudiant les possibilités d’utiliser cette stratégie pour e-learning (Garrison, Anderson, Archer, 2000).

Type de stratégie

macrostratégie

Types de connaissances

La macrostratégie «Apprentissage fondé sur l'enquête» vise à favoriser la construction des connaissances conceptuelles, procédurales. L'apprentissage fondé sur l'enquête permet le développement des habiletés de faire l'enquête, de recherche, de collaboration et, finalement, des études. Bien pensée, construite et réalisée, cette macrostratégie peut développer l'habileté d'apprendre à apprendre (Kuklthau, Maniotes & Caspari, 2007).

Cette macrostratégie est plus répandue en sciences naturelles: dans l’enseignement des mathématiques, de la physique, de la chimie, de la biologie (Laursen et al, 2011; Song, Shwenz, 2013). On rapport de plusieurs exemples de l'application avec succès de cette macrostratégie en sciences sociales et art (Burgh, Nichols, 2012).

Description

IBL est une stratégie pédagogique pour engager apprenants de trouver les solutions, les réponses pour les problèmes scientifiques ou sociaux. La recherche et la collaboration créent deux axes pour développer les compétences de chercher l’information, de penser à la manière critique, de construire certaines réponses sur problèmes théoriques.
Il est possible de commencer l’histoire de cette stratégie par la méthode philosophique du questionnement de Socrate. Au XIX-ième siècle les scientifiques se tournaient vers certaines idées de Socrate par rapport à la formation des sciences naturelles.
L’histoire de la méthode d’IBL a amorcé son mouvement aux années 60 dans les travaux de J. Bruner, J. Schwab, M. Herron, aux années 80 dans les travaux de S. Papert (Bruner, 1961; Schwab, 1960, 1966; Papert, 1993).
Le tableau suivant décrit les étapes importantes dans l'histoire de cette macrostratégie.
Tableau 1. L'histoire de la macrostratégie «l'apprentissage fondé sur l'enquête».


Date Fait Raison
1910 John Dewey a proposé d’intégrer « Inquiry » ou Inquiry Based Learning (l’apprentissage par la recherche) dans les programmes de l’enseignement de la science aux écoles Dans l’enseignement il existe beaucoup d’attention pour les faits mais les apprenants ne développent pas les capacités à réfléchir
1916 Dewey a proposé 6 étapes pour la méthode « Inquiry »:

1) un sentiment que le problème existe; 2) la clarification du problème; 3) la formulation d’une hypothèse provisoire; 4) test; 5) la révision des tests; 6) la solution

Pour faciliter les activités d'apprentissage des apprenants
1937 Le modèle de Dewey nommé « Science dans l’enseignement secondaire » (Science in Secondary Education) a été adopté dans la Commission des programmes des Écoles secondaires aux États-Unis Continuer à institutionnaliser de nouvelles méthodes dans le système d'éducation
1938 John Dewey a indiqué que les problèmes devaient correspondre aux expériences des apprenants, à leurs capacités intellectuelles Pour faciliter l’engagement des apprenants, pour développer les programmes d’apprentissage « en agissant »
1944 John Dewey a modifié son modèle de la méthode « Inquiry ». Il a distingué 4 étapes : 1) présentation du problème; 2) la formulation du problème; 3) la collection des données pendant les essais; 4) la présentation de la conclusion Continuer à élaborer les méthodes pour faciliter la pensée réflexive
1960 Joseph Schwab a proposé deux types d’IBL : type constant (l’accumulation constante du corps des connaissances) et fluide (les fluctuations révolutionnaires dans l’accumulation des connaissances) Développer la mentalité de recherche dans l’époque « post-Spoutnik »
1966 Joseph Schwab a identifié deux positions principales face à « IBL » : développer les structures conceptuelles de la science, les réviser constamment; étudier « enquiry into enquiry » : développer la culture de la discussion, étudier les recherches sur les technologies, sur l’interprétation des données Développer la mentalité de recherche
1989 « Projet 2061 » de l’Association Américaine de l’avancement scientifique (AAAS). Les recommandations du projet 2061: commencer par les questions; encourager les apprenants de participer activement; travailler en équipes; mémoriser les termes techniques Développer l’alphabétisation scientifique
1996 Cothron et al. (1996) ont proposé « Quatre-question stratégie » : 1) trouver matériels disponibles; 2) étudier, comment changer le système des matériels; 3) trouver le thème principal; 4) étudier, comment changer le thème principale Proposer la matrice pour les enseignants qui utilisent IBL
2001 Projet “Atlas of Scientific Literacy” (AAAS) Développer l’alphabétisation scientifique
2001 Fradd et Lee (1999) ont construit une nouvelle matrice de la construction du cours « Inquiry » : questionner, planifier, réaliser, faire les conclusions, répéter, appliquer Développer l’alphabétisation scientifique

Parmi des prémisses théoriques de cette macrostratégie on peut nommer :

  • la psychologie soviétique : les travaux de L. Vygotsky (1962), A.N. Leontiev, A.R. Luria (les années 20-60);
  • la psychologie américaine : les travaux de J. Bruner (les années 60-70) (Bruner, 1961) ;
  • la philosophie américaine de pragmatisme et d’instrumentalisme qui souligne la nécessité d’apprentissage en agissant (learning by doing), d’apprentissage en contexte qui doit former des apprenants selon leur expérience : les travaux de William James, John Dewey (les années 40-90) (Dewey, 1910, 1916, 1938, 1986) ;
  • la logique : les travaux du logicien finlandais Jaakko Hintikka (les années 80-90).


Apprentissage par enquête (IBL) est souvent décrit comme un cycle ou une spirale, ce qui implique la formulation d'une question, une investigation, la création d'une solution ou d'une réponse appropriée, une discussion et une réflexion basée avec les résultats (Bishop et al., 2004).

Dewey (1986) a décrit les étapes du déroulement de l'enquête à la manière suivante:

  1. La situation indéterminée – la situation où les questions apparaissent, la situation de la confusion, de la sensation du problème.
  2. L’institution du problème : le problème bien défini est déjà résolu à moitié. Dewey (1986) note que «It is familiar and significant saying that a problem well put is half solved» (p.485).
  3. La détermination de la solution du problème : l’identification des facteurs qui existent déjà («the facts of the case») pour résoudre le problème. L’anticipation de la résolution, l’idée de la résolution, pour l’instant sans le statut logique.
  4. Le raisonnement de la solution: ce que Dewey nomme «ratiocination». En d'autres mots, les références pures vers la pratique ne fonctionnent pas. C’est plutôt la recherche du sens comme le sens commun, général dans le domaine des idées, la recherche de relations à propos d’autres sens.
  5. La coordination des faits et des sens, des idées – la clarification des solutions - l’organisation des faits dans un ensemble cohérent et logique. Les faits n’existent pas dans l’isolation. Les faits, leurs explications doivent correspondre aux faits précédents.
  6. La détermination, la précision du sens commun dans la recherche scientifique : il faut élaborer la langue claire et rigoureuse pour la communauté des individus incorporés dans la résolution du problème.

Maintenant il existe de nombreuses définitions et de types d’IBL avec nombreux sens commençant par l’enseignement ouvert finissant par scaffolding (Watt, Therrien, Kaldenberg, Taylor, 2013, p.41).

Selon Watt et al. (2013) les trois composants sont toujours importants:

  • Les apprenants mènent l’investigation en classes.
  • Les apprenants échangent des idées par le questionnement, par la négociation et par la résolution du problème.
  • Les professeurs doivent élargir, enrichir les standards d’enseignement.


Selon Tatar (2012, p. 248) les cinq composants sont toujours pertinents :

  1. Les étudiants proposent les questions scientifiques.
  2. Les étudiants fournissent les preuves en cherchant les réponses sur questions.
  3. Les étudiants cherchent les explications scientifiques.
  4. Les étudiants précisent leurs explications par rapport aux explications d’autres.
  5. Les étudiants communiquent pour vérifier leurs explications.

Un cycle d'investigation est un processus qui essaie de permettre à l’apprenant, à l'étudiant de répondre à ces questions avec les informations qu'il a connecté, ce qui permet la création de nouvelles idées et concepts. Le cycle d'investigation a cinq étapes globales :

  • Questionner,
  • Enquêter,
  • Créer,
  • Discuter,
  • Réfléchir.
Inquiry process.jpg

.

Figure 1. Inquiry Based Learning. La figure proposée par Dr. Joyce Morris, révisée par Sandra A. Lathem (2011)

  • Questionner : cette étape se focalise sur un problème ou une question que les étudiants commencent à définir. Il ne s'agit pas de donner aux apprenants un problème à résoudre, mais d'une situation qui interroge et interpelle les apprenants. Les questions peuvent apparaître dans la confrontation aux conceptions différentes des apprenants. Les questions doivent donc émerger du groupe d'apprenants dans un processus que l'enseignant suscite, anime. Questionner mène naturellement à enquêter qui consiste à accompagner la curiosité vers la recherche d'informations. Des apprenants ou des groupes des apprenants collectent les informations, étudient, utilisent des ressources pédagogiques, expérimentent, observent, dessinent, créent les cartes conceptuelles. Ils peuvent déjà redéfinir la question, l'éclaircir ou prendre une autre direction que la question initiale ne permettait pas d'anticiper.
  • Créer : Les informations collectées commencent à se rejoindre. Les étudiants commencent à faire des liens. La capacité à synthétiser le sens devient la plus importante qui permet la formation de nouvelles connaissances. Les apprenants créent de nouvelles pensées, idées, hypothèses qui ne sont pas directement inspirées par leur propre expérience. Ainsi ils l'écrivent dans une sorte de rapport.
  • Discuter : Les apprenants échangent leurs idées, interrogent d’autres sur leurs propres expériences et investigations.
  • Réfléchir: Cette étape consiste à prendre du temps pour regarder en arrière. Penser à nouveau à la question initiale, le chemin emprunté et les conclusions actuelles. Les apprenants regardent en arrière et prennent de nouvelles décisions : "Une solution a-t-elle été trouvée?", "De nouvelles décisions ont-elle été prises?", "De nouvelles questions sont-elles apparues?", "Que pourraient-ils demander?" (Apprentissage par investigation, 2013).

Conditions favorisant l’apprentissage

Identifier, expliquer et justifier les conditions d’apprentissage que la stratégie vise à favoriser. Décrire quelle est la preuve empirique de l’efficacité de la stratégie.

Niveau d’expertise des apprenants

La stratégie est adaptée à tous les niveaux d'expertise.
On rapport de l'utilisation de cette stratégie pour débutants (Villavicencio, 2000). Néanmoins, cette stratégie est répandue aux intermédiaires. Si mal guidée ou utilisée pour les débutants, cette stratégie peut évoquer la surcharge de la mémoire de travail qui, de sa part, ne mène pas vers l’accumulation de connaissances dans la mémoire à long terme (Kirshchner, Sweller, Clark, 2006, p. 77).

Type de guidage

Selon Banchi et Bell (2008) on peut distinguer les quatre types de guidage offert par « Inquiry Based Learning », commençant par le guidage structuré finissant par le guidage ouvert :

  • Questionnaire confirmé : on propose le questionnaire, les résultats : les apprenants doivent les confirmer.
  • Questionnaire structuré : on propose le questionnaire aux apprenants.
  • Questionnaire guidé : on propose seulement les questions de recherche.
  • Questionnaire ouvert : les apprenants définissent les questions eux-mêmes.

Type de regroupement des apprenants

La stratégie «Apprentissage fondé sur l'enquête», inspirée par le socio–constructivisme, se base sur le travail collaboratif: les étudiants trouvent des ressources, utilisent des outils et des ressources fournies par les partenaires dans le groupe d'investigation. Ainsi les apprenants font des progrès en partageant leur travail, en discutant et en construisant le travail collaboratif.

Milieu d’intervention

À qui s’adresse cette macrostratégie ?

Elle s’adresse à un large spectre des apprenants et d’enseignants intervenant en milieu scolaire, collégial, universitaire, même aux entreprises; aux pédagogues passionnés, qui réfléchissent et qui veulent créer de nouvelles stratégies pédagogiques d’apprentissage d’un monde de la Société des connaissances.
Kubicek (2005) a rapporté de nouveaux possibilités d'utiliser la stratégie pour la formation en ligne.

Conseils pratiques

Conseils pratiques pour le guidage:

Selon Anderson (2002) les difficultés pour développer cette méthode à l’école sont les suivantes :

  • difficultés techniques : les difficultés d’organiser le travail en groupe, le développement professionnel inadéquat parmi les enseignants, les difficultés de jouer le rôle de facilitateur;
  • difficultés politiques : résistance parmi les parents; peu de programmes pour éduquer les enseignants d’utiliser cette méthode; pas de consensus parmi les enseignants, comment enseigner;
  • difficultés culturelles : la qualité de manuels; beaucoup de discussions mais peu de réalisations.

Les apprenants aussi rencontrent nombreux problèmes. Selon Geier, R., Blumenfeld, P., Marx, R.W. Krajcik, J. S. Fishman, B., Soloway, E., Clay-Chambers, J. (2008) ce sont les difficultés du travail en équipe pour les étudiants des contextes culturels différents; les problèmes socio-économiques; la mauvaise qualité des manuels (p. 923).

Le principe d’organisation d’IBL semble d’être simple : formuler des questions – faire des recherches – proposer des solutions – discuter sur des solutions – faire la réflexion liée aux résultats (Bishop et al., 2004). Pourtant, IBL demande la planification rigoureuse, le support constant d’apprenants dans le processus de l'enquête. La méthode demande une très bonne préparation parmi les professeurs, elle peut être difficile de l’apprivoiser pour certains, selon Tatar (2012, p. 249). Il est difficile pour les professeurs de développer les capacités de mener les étudiants vers la formulation de questions (Tatar, 2012, p. 249).

Conseils pratiques pour développer cette stratégie au niveau institutionnel:

Le Ministère d'éducation aux États-Unis, la Commission européenne souligne la nécessité de l’utilisation de cette méthode aux collèges et aux universités, selon Andras (2012, p. 23) Les raisons sont suivantes:
La macrostratégie est proche de la science, du processus de recherches (Tatar, 2012; Albright, 2012).
La stratégie développe les compétences de recherche, la culture de recherche parmi les apprenants (Albright, 2012; ). Elle représente un système pour organiser l’information et ses liens (Watt, Therrien, Kaldenberg, Taylor, 2013, p. 41); prépare et pose les questions significatives pour la vie sociale et personnelle (Booth, 2013, p.26); peut aider à développer les capacités cognitives de haut niveau. Les apprenants sont satisfaits de s’engager dans le processus de recherche (Albright, 2012).

Ressources informationnelles utilisées dans la fiche

Bibliographie

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Anderson, R. (2002). Reforming science teaching: What research says about inquiry. // Journal of Science Teacher Education. 13, 1–2.
Andras, S. (2012). Constructing with non-standard bricks. // Australian Mathematic Teacher. 68(4). 23-29. Barron, B., & Darling-Hammond, L. (2008). Teaching for meaningful learning: A review of research on inquiry-based and cooperative learning. Powerful Learning: What We Know About Teaching for Understanding (pp. 11-70). San Francisco, CA: Jossey-Bass.
Banchi, H. Bell, R. (2008). The Many Levels of Inquiry. // Science and Children, 46(2), 26-29.
Bishop, A.P.,Bertram, B.C.,Lunsford, K.J. & al. (2004). Supporting Community Inquiry with Digital Resources. Journal of Digital Information, 5 (3).
Bruner, J. S. (1961). The act of discovery. Harvard Educational Review 31 (1): 21–32.
Burgh, G., & Nichols, K. (2012). The parallels between philosophical inquiry and scientific inquiry: Implications for science education. Educational Philosophy and Theory, 44(10), 1045–1059.
Cothron, J., Giese, R., & Rezba, R. (1996). Science experiments and projects for students. Dubuque, IA: Kendall-Hunt Publishing Company.
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Kubicek, J. (2005). Inquiry-based learning, the nature of science, and computer technology: New possibilities in science education. // Canadian Journal of Learning and Technology, 31(1), 51-64.
Laursen, S., Hassi, M. M.-L., Kogan, M., Hunter, A.-B. & Weston, T. (2011). Evaluation of the IBL Mathematics Project: Student and instructor outcomes of inquiry-based learning in college mathematics. Colorado University. Martin-Hauser, L. (2002). Defining inquiry. // The Science Teacher, 69(2), 34–37.
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Webographie

Ressources informationnelles disponibles pour rédiger et améliorer la fiche

Bibliographie

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Bibliographie pour rédiger la Page «Community of Inquiry»

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Bibliographie

Dans cette section figurent des ressources informationnelles complémentaires disponibles sur le web. L'hyperlien doit être indiqué, de même que la date de consultation. Les ressources doivent être citées selon les normes APA. Pour cela, utilisez le guide du professeur Couture, notamment cette section du guide en ligne : Couture, M. (2013, mise à jour). Adaptation française des normes bibliographiques de l'APA. Récupéré du site http://benhur.teluq.uqam.ca/~mcouture/apa/docsweb.htm

Webographie

Dans cette section figurent des ressources informationnelles complémentaires disponibles sur le web. L'hyperlien doit être indiqué, de même que la date de consultation. Les ressources doivent être citées selon les normes APA. Pour cela, utilisez le guide du professeur Couture, notamment cette section du guide en ligne : Couture, M. (2013, mise à jour). Adaptation française des normes bibliographiques de l'APA. Récupéré du site http://benhur.teluq.uqam.ca/~mcouture/apa/docsweb.htm

Apprentissage par investigation. Récupéré le 18 mars 2013 de http://edutechwiki.unige.ch/fr/Apprentissage_par_investigation

Pleins feux sur l'enquête. Guide de mise en oeuvre de l'apprentissage basé sur l'enquête élaboré par Alberta Education, Canada.
Les chapitres de cet ouvrage sous forme de pdf peuvent être consultés à l'adresse suivante : http://education.alberta.ca/search.asp?q=enqu%C3%AAte